[Terminé]Une petite leçon de danse après un effort [x] [PV Varda Elbereth]

Les yeux fixés au sol, sur la balle, j'écoutais mon pouls, dont la cadence était désordonnée. Mes poings se serraient et se désserraient convulsivement, dans ma tête c'était l'effervescence. Je bouillonnais interieurement, ne sachant toujours pas ce qu'il fallait que je fasse pour pouvoir sortir de cette impasse. Cette situation était vraiment merdique, on ne pouvait pas trouver d'autre mot. J'étais acculée à un mur, alors qu'un tank m'arrivait dessus. Et je savais pertinemment que je ne pourrai pas l'éviter. C'était ainsi. J'aurais beau me jeter au sol, je passerai sous les roues, de toute manière. J'étas enfermée dans une cage, privée de toute lumière. Je ne savais pas quoi faire, pour la toute preière fois de ma vie. J'étais prise entre mon aour pour cette femme, et ma conscience. Mais les choses n'auraient-elles pas été plus faciles, si j'avais été dépourvue de celle-ci ?

Je me doutais que l'attitude, et ce qu'Elbereth devait voir, lui donnait sans doute une très grande envie de me mettre des baffes, de me secouer dans tous les sens, pour me faire revenir à moi. Je n'étais pas spure que même ça suffise à me ramener à ma dure réalité. L'amour était un piège, condamnant les innocents qui y tombaient. J'avais volontairement mis les pieds dedans, et il était trop tard pour m'en extirper. Pourtant, je ne cessais de me débattre. pas contre l'amour. mais contre ses conséquences. car pour moi, aimer équivalait à la mort de l'autre. Quelle plus cruelle punition pouvait-on inffliger à un être ? C'était la pire que j'avais rencontrée jusque là. Le vampirisme face à l'amour n'était rien d'autre qu'une malédiction. Le monstre était condamné à ne jamais pouvoir se lier à quelqu'un sans risque de le voir un jour mourir par sa main. Je ne supportais pas cette idée, pourtant je savais qu'elle était bien là, et que je ne pourrais, une fois encore, rien y faire, même si mon vouloir était tout autre. J'étais bel et bien condamnée à perpétuité.

Alors que je m'attendais à tout autre chose, Elbereth franchit, sans que je m'en rende compte, la distance qui nous séparait, pour prendre mon visage entre ses mains. Elle fixa ses prunelles droit dans les miennes, faisant monter une vague de douleur en moi. Quand elle posa, avec une extrême douceur, ses lèvres sur les miennes, je n'essayais pas de me débattre, prise dans le piège de cette tigresse. J'étais une antilope dans les griffes de ce prédateur, plus redoutable que tous. Je fermai les yeux, une lare de sang franchit mes paupières, roulant sur ma joue de craie. Je posai une main ferme sur sa hanche, ne pouvant m'imposer de résister et de l'éloigner de moi. Quand je me contrains à l'écarter un peu, ma voix tanguait et n'était plus continue:

-Tu me prends par les sentiments... C'est dangeureux, Elbereth... Tu le sais...

Alors que nous étions à quelques centimètres l'une de l'autre, j'entendis du bruit derrière nous. Je tournais vivement la tête, voyant des élèves nous fixer, alors qu'ils se tenaient sur les gradins. certains sifflaient, d'autre lançaient des répliques à voix basse du genre :" Y'a déjà de l'eau dans le gaz entre les amoureuses ?". Furieuse, je courrais vers eux, grimpant les gradins à une vitesse hallucinante et inhumaine. Presque autant que mon visage à ce moment là. Je choppais par le col celui qui avait lâché la remarque, le soulevantdu sol sans aucun effort. Je le gratifiais d'un regard assassin, alors que je lui disais, m'adressant à lui, lais aussi à ses amis:

-Vous n'avez rien à faire ici en dehors des cours. Si je vous y reprends, vous allez finir plus vite que vous ne le pensez chez le proviseur, avec toute un après-midi de colles. J'ai été claire ?

Ils optenpérèent d'une hochement de tête, avant de déguerpir comme des lapins. Je soupirais bruillamment, redescendant lentement les marches, pour revenir dans la salle de sport, où se tenait toujours Elbereth. Je me plantais face à elle, restant quand même à distance. Elle avait un peu apaisé ma colère, mais je n'étais toujours pas certaine de ce que je voulais. J'avais cédé à mes pulsions, et il était difficile de ne pas replonger. Si je me laissais trop vite faire, je risquais de lui faire beaucoup de mal, et le désir se mêlant à ça ne pouvait conduire qu'à une catastrophe. Je n'étais pas certaine qu'elle puisse me gérer. Pas parce que je manquais de confiance en elle, mais parce que je savais jusqu'où je pouvais aller. Je devenais vite ingêrable...

Bien que le baiser qu'Elbereth m'ait donné avait fait fondre ma colère comme chocolat au soleil, le fait de pouvoir me défouler sur ses élèves, qui n'avaient rien à faire là, m'avait mise de meilleure humeur. Je me sentais plus légère, même si je n'arrivais pas à oublier ce qui m'avait mise dans cet état. Le danger était toujours là, même si j'étais plus joviale et plus calme. Toute émotion trop forte était susceptible de me faire basculer dans l'obscurité à nouveau, si on ne me contrôlait pas. Toutes ces réflections m'avaient un peu épuisée. Pourtant, je sentais que je piurrai courir haut la main un marrathon. Affronter ma compagne, par contre, ça me térrifiat comme pas deux. Je ne savais pas d'où venait le pouvoir qu'elle avait sur moi, mais ce qui était sûr, c'est que j'avais une trouille bleue de ce qu'elle pensait de moi, en permanence.

La contact que j'avais eu avec elle avant de m'éloigner pour virer les voyeurs avait été sincère, j'y avais vraiment été, la touchant pleinement. Je me jugeais un peu ( beaucoup, plutôt...) inconsciente. Pourtant, j'avais vu dans ses yeux que ça lui avait vraiment plu. Fallait-il que je brave tout le temps mes interdits personnels, pour être certaine de lui faire plaisir ? Jouer avec le feu était-il la solution à tous mes problèmes de conscience ? Pas sûr ! Une fois que le mal serait fait, je savais trop bien qu'il serait trop tard pour réparer. Me sentais-je capable de vivre au bord du gouffre, au risque de chuter dans le vide ? Car ça serait la conséquence si ça tournait mal. Bien qu'elle eut été 50 fois plus tolérente que la plupart des gens que j'avais rencontrés jusque là, combien accepterait-elle encore ? Si je comprenais bien ce qu'elle voulait, moi j'étais un mystère. Un véritable labyrinthe, qui me semblait sans issue.

Le temps de revenir à elle, j'avais un peu oublié la rage qui m'avait gagné, mais c'était toujours un combat au fleuret qui se disputait dans ma tête. Je gardais mes distances, elle pas. Elle s'approcha très vite de moi, et je pris sa main, entremêlant mes doigts aus siens, sans réfléchir. Je la surprendrais sans doute, car elle semblait tout de même prudente. Mes accès de colère l'avais rendue méfiante, et c'était logique. Les éclats que j'avais faits plus tôt choquaient avec mon attitude actuelle. La proposition qu'elle me fit rétentit dans mon esprit comme un coup de tonerre. je pesais automatiquement le pour et le contre, me disant que si je restais ici avec elle, elle croirait sans doute que je me servais d'elle pour oublier mes problèmes et ma mauvaise conscience, et si je partai maintenant, je me condamnais encore plus vite à subir les assauts de mes cauchears coutumiers. Je l'attirai douceent vers moi, ne lâchant pas ses doigts.

Je posais l'autre main sur sa joue, la caressant tendrement, même si je m'étais rentenue de l'effleurer du bout des doigts. Ce fut, pour elle comme pour moi, une véritable décharge de plaisir. Je me rendis compte que j'avais raté beaucoup de choses, à ne pa vouloir la blesser, à la toucher comme une peinture rare et fragile, que je risquais d'abîmer au premier contact trop brusque. J'écartais une méche de ses yeux, dévoilant tout son visage. Je me plongeais dans ses yeux, manquai de me noyer. J'effleurais ses lèvres, me ravisant. Je n'avais pas eclairci les choses, et je ne voulais pas qu'elle pense que je l'utilisais, tout simplement. Ma voix était chaleureuse, basse et sensuelle, bien que ce dernier point ne soit pas vraiment voulu:

-Si je reste, promet-moi de ne pas croire que je t'utilises pour oublier ma mauvaise conscience... Je ne veux pas que tu crois que je me sers de toi...

J'avais été très sérieuse, pourtant un sourire sembla se profiler sur le visage d'Elbereth. Comme si ce que je venais de dire était drôle, mais qu'elle ne voulait pas le montrer. Ma respiration était calme, bien que je sois plus tendue que je ne le voulais. Sa réponse m'importait plus que tout, et si elle s'en allait, je savais que je passerai une mauvaise nuit de plus... Une bonne nuit n'était qu'une nuit passée à ses cotés, contre sa peau, le battement de son corps résonnant à mes oreilles comme la plus belle des berceuses. Elle était toujours tout contre moi, mais je concervais une certaine distance "mentale". Je savais que nous ne fusionnerions que si je me refusais à conserver ces barrières. J'avais oublié le temps qui passe, focalisée sur les mots qu'elle prononcerait, ou pas d'ailleurs, et sur le rithe rassurant martelé par son coeur. En parfaite harmonie avec le mien, comme par hasard...

Je réalisais, sans lire dans ses pensées pourtant, qu'elle avait déjà la réponse à sa question avant même de la poser. Elle e savait parfaitement incapable de m'en aller, si ce n'était pas avec elle. Les doigts toujours mêlés aux siens, une main posée sur son cou, je l'observais. Le sang battait à mes tempes avec violence, mais je ne pouvais pas me permettre ce que je voulais tant, alors que je n'avais pas eu sa promesse. Avoir l'impression d'être en train de profter d'elle serait pour moi pire que tout. Même si son désir de m'avoir totalement, dans le moindre de nos contacts, pouvait peut-être passer pour le plus égoîste des souhaits, mais je trouvais ça justifié. Je m'étais lancée dans ma relation avec elle sans prendre en compte les conséquences, mais je ne pouvais pas lui offrir une moitié de ce que je lui avais promis en m'engageant. Elle ne méritait pas si peu. Sans lâcher ses doigts, je jouais de l'autre main avec une mèche de cheveux, qui lui retombait sur l'épaule. Quand elle plongea dans mes prunelles ses yeux emplis de bonheur, je fus submergée.

Impossible de résister, bien sûr. Un frisson me secoua toute entière. J'étais vraiment surprise d'être ainsi capable de me mettre en quatre pour elle. Je bravais mes règles, franchissais tous mes interdits, pour de ssiples contacts véritables. J'avais pourtant toujours à l'esprit de danger que ça représentait pour elle. Je lisais dans ses iris foncés que même si je décidais de partir, qu'elle ne me retiendrait pas. J'étais certaine que le chagrin la ravagerait si je venais à lui faire un coup pareil. Je m'y refusais, une fois encore. Je me mordis la lèvre inférieure, supportant mal d'attendre ainsi sa promesse, mais elle était tellement importante que je fis preuve d'un sang froid qui aurait paru surhumain à un mortel dans ce genre de situations. Je caressais du pouce le dos de sa main, que je tenais toujours prisonnière d'une étreinte puissante mais tendre toujours. J'avais abandonné l'idée de ne faire qu'effleurer sa peau, me disant que ça la vexerait plus qu'autre chose,bien que pour moi, c'était une torture à chaque nouvelle caresse. Mais cette douleur était surplombée par mon amour et ma passion indestructibles.

Alors que j'avais été très sérieuse, un sourire s'esquissa de nouveau sur son visage, faisant presque fondre mes barrières, que je maintenais algré tout avec force. Toujours concentrée sur les battements de son coeur, le rithme de sa respiration, le tout calqué sur mes propres tempos... Je posais mon esprit sur la musique, qui résonnait toujours dans la grande salle. Nous étions toujours très près des grandes baies vitrées, le bac était derrière nous. La maîtrise dont je faisais preuve était vraiment à l'inverse du torrent démentiel qui se déchaînait en moi. Le volcan était en éruption, la lave brûlait la moindre parcelle de mon corps. Par Satan, si l'Enfer éternel était aussi bon que ce moment ! Je prierai pour y resster éternellement ! Alors que nous nous étions opposées quelques minutes plus tôt, il ne semblait plu rester grand chose de ça, maintenant. Bien que je gardais toujours ma distance mentale. Nous étions presque en simbiose totale. Un couple n'étant pas un cpuple sans ses querelles et ses pugilats, j'étais bien mieux comme ça...

J'étais contente de voir que nous réussissions plutôt vite et plutôt bien à règler nos différents, ce qui nous conférait un avenir solide. Plus notre couple serait fort, plus longtemps nous pourrions rester ensemble, et je ne risquais pas de m'en plaindre ! Plus nous serions à même de pardonner à l'autre des écarts de conduite ( temps qu'ils n'étaient pas trop graves) nous ouvrirait la porte à des teps très agréables. Les paroles qu'elle m'adressa ensuite me confortèrent dans cette idée. Elle ne pensait pas ça ? Tant mieux ! Je ne doutais pas de sa parole. Jamais... Je posais ses mains sur es hanches, prenant son visage entre mes mains pour écraser un baiser brûlant sur ses lèvres. Les yeux fermés, je redoutais que mes pulsions de remontentent, et que je sois incapable d'y résister. Je lui murmurais " suis-moi..." à l'oreille, la prenant par la main. Je nous dirigeais vers nos sacs respectifs, que nous avions laissés près du lecteur CD. Je prenais le mien, la laissait prendre le sien, avantde l'entraîner derrière moi.

Un sourire barrait mon visage, quand je m'approchais de la porte du local à tapis. Si j'avais un jour fantasmé quand j'étais jeune sur quelqu'un, s'avait bien été dans ce genre d'endroits. Je l'avais pourtant réservé à la personne de ma vie, et j'estimais que le moment était venu, car j'avais trouvé la bonne personne, j'en étais certaine. Je tirais sur le long battant, qui ne s'ouvrit pas. Je compris qu'il était fermé à clef. Non mais c'est quoi ce délire ? Ca ne serait pas une serrure qui m'empêcherait de réaliser mes désirs ! Je serrais la clanche dans mon poing, brisant aisément la résistance à ma volonté. Des piles de tapis s'entassaient devant nous. Je pris Elebereth dans mes bras, pour la jeter souplement ( sans oublier d'être délicate, quand même ! ) sur un monceau moelleux. J'y sautais habillement, me retrouvant bien vite au-dessus de la démone, qui s'était retrouvée allongée sur le dos. Sur les genoux, je prenais appui contre elle, sans pour autant l'écraser. Je plaquais ses mains contre notre matelas improvisé, l'embrassant dans le cou.

Je fermais alors les yeux. Quand je les rouvris, le visage à quelques centimètres du sien, ils étaient d'un rouge sanguinolent, très peu engageant. Décidée à lutter contre cette nature dévastatrice, pur elle, pour moi. Pour nous, je fermais de nouveaux les yeux, bataillant intérieurement avec moi-même, refusant de muter. Quelques minutes plus tard, mes paupières se soulevèrent sur des yeux d'un bleu océan, déjà plus excitant. Je lâchais suavement à son oreille:

-Je t'aime, Elbereth...

J'avais toujours été une grande adepte du principe : " Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts". Je savais que cette querelle ne nous avait pas tuées. Elle nous avait donc automatiquement rendues plus fortes. Après tout, les meilleurs amis n'en étaient pas s'ils ne se prenaient jamais la gueule. Nous étions, à la base, de très bonnes amies, non ? Bon, force des choses était d'avouer que l'état de meilleures amies n'était qu'un minimum, vu le taux d'intimité qu'il y avait dans notre relation. Elle était devenu ma vie, elle était une part de moi. J'avais fait qu'un avec elle a plusieurs reprises, dans des échanges plus torrides au fil du temps, qui nous liait toujours d'avantage. Je partageais tout avec elle, elle savait qui j'étais vraiment, au délà des apparences. Elle m'avait elle aussi ouvert son identité, bien que je ne connaisse rien de son passé, c'était réciproque, et viendrait le moment d'en parler. Une chose était sûre: ce n'était pas celui-là.

Après l'échange brûlant qui venait de se dérouler, je repensais à notre premier baiser... Nous l'avion bien mérité ! Après tant de tentations, tant de retenue, tant de contrôle. Un trop de tout ça, qui nous avait poussées, l'une comme l'autre, à coucher ensemble dès le premier soir, et ce dans une forêt, en plein hiver. Bon, vous connaissez la suite... Grand nombre de filles nous auraient traîtées de putes, faisant l'amour sans se connaître. Mai il ne me serait jamais venu à l'esprit de lui demander de l'argent. Mes sentiments étaient bien loin de ça, et j'avais su au premier instant que les siens l'étaient tout autant. L'étreinte avait été tendre, tout comme maintenant... Bien que je n'avais pas laissé apparaître une part de mon coté vampire dans mes carresses ce soir-là, contrairement à ce soir. Toujours loin de ses pensées, qu'elles soient des plus intimes ou des plus globales, je laissais mes mains vagabonder sur son corps, toujours assise sur elle. Enfin, à moitié allongée serait plus juste..

J'avais refermé la porte derrière nous, et j'espèrais que les élèves ne seraient pas suffisemment idiots pour revenir. Ce n'était pas franchement le moment que des voyeurs se pointent. En fait... Ils risquaient de repartir moins nombreux, cette foiss-ci ! Priez pour leurs âmes, et pour qu'ils aient l'intelligeance de rester loin de ce gymnase. J'étais toujours prête à me donner corpss et âme à la jeune beauté, je sentais que c'était la même chose pour elle. Je la relevais un peu, pour qu'elle soit assise jambes allongées en dessous de moi, son corps de diva collé au mien. Je ne voulais pas qu'elle me soit soumise, mais qu'elle soit Elbereth à 100%. Je veillais d'ailleurs à ne pas l'immobiliser. Je voulais la mettre en confiance, je jugeais ça primordial. Il n'y avait rien de plus important dans une relation sexuelle que le respect, et je savais aussi très bien que c'est ce qui avait fait craquer ma compagne pour moi. Je n'étais pas comme tous ces imbéciles, qui n'espèraient que la sauter sans lui laisser le choix, pour s'en aller comme des goujats une fois leur petite affaire règlée.

Je l'embrassais dans le cou, laissant ma main glisser le long de son bras, pour saisir ses doigts. De l'autre main, je lui retirais habilement et souplement son t-shirt, veillant toujours à ne pas la forcer, au cas où elle changerait d'avis et déciderait de rester habillée. Je ne voulais pas la contraindre à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas faire. Jusque là, elle ne me l'avait jamais refusé, mais je savais que pour une question d'étique, je m'étais déjà dérobée, et j'avais appréciée qu'elle ne me retienne pas à tout prix, me contraignant à aller jusqu'au bout quand même. Je prenais le soin de ne pas l'effleurer du bout des doigts, mais je craignais soudain de laisser mes marques violacées sur sa peau parfaite. Je sentais pourtant qu'elle aurait plus mal de me voir l'effleurer de nouveau, qu'elle ne souffrirait d'hématomes. La question, c'était : " Supporterais-je de me retrouver face à ses blessures, en sachant que j'en était l'auteur ?" Je me laissais finalement aller, sachant que j'en payerai les conséquences, c'était inévitable. Seulement, à quoi bon les payer avant qu'elles ne soient là, et gâcher un si merveilleux instant ?

J'avais prévu une petite surprise pour ma compagne. Comme l'oblige toute surprise réussie, elle n'était pas au courant. Je n'avais pas pris mon sac seulement pour y metre mes affaires de sport, mais j'y avais glissé quelque chose qui lui plairait certainement. Enfin, je l'espèrais. C'était la première fois que je m'essayais à lui offrir quelque chose depuis que l'on se connaissait, je doutais soudain de mon choix. J'avai fait ça avec beaucoup de soin, mais si ça ne suffisait pas ? J'étais consciente que la valeur d'un cadeau n'était pas son prix d'achat, mais celle du geste. Pourtant, c'était quand même idiot de donner quelque chose qui ne plaisait pas à don destinataire. Je n'avais plus qu'à prier ! En attendant, je me reconcentrais sur le visage sans défauts de la jeune démone. Mes yeux dans les siens, je lui donnais un baiser d'une douceur incomparable.

Alors que nous étions toujours dans le local, installées confortablement sur les tapis de gymnastique, la musique défilait toujours en dehors, suffisemment fort pour qu'elle nous parvienne. J'avais moi-même fait ce CD, comme presque tous d'ailleurs. Ceux de cette série-là servaient à la danse, et j'avais choisi d'ymettre celle qui pssait actuellement:

https://www.youtube.com/watch?v=_KBkoFLpOhg

Pour un pareil moment, je trouvais que ça tombait plutôt bien. Je trouvais d'énormes échos à ma relation avec Elbereth. Je lui avais tout promis, même insconsciemment. En restant avec elle, je lui avais tout offert, mon corps, mon âme, mes sentiments, ouvert mon intimité. Dans laquelle elle sétait glissée à plusieurs reprises, mais je lui étais aussi très reconaissante, car c'était l'amour qu'elle avait apporté avec elle qui avait été ma renaissance. J'étais morte avant de la rencontrer, et il n'y avait qu'en sa présence que j'étais vraiment vivante. Tandis que je me tenais toujours au-dessus d'elle, elle m'embrassait, passant de mes lèvres à mon cou, puis au haut de ma poitrine. Sa peau contre la mienne, à présent nue, car elle m'avait débarrassée de mon t-shirt, me donnait un bonheur immense. Nos corps donnaient l'effet de deux pièces de puzzle, faîtes pour s'emboiter. Je perdais mes yeux bleus dans l'ambre clair des siens, me mettant à chanter de ma voix claire:

-Je serai fidèle à l'Amour et à un seul être
Je serai fidèle sans regrets ni rien qui m'arrête
Je tiendrai parole aux promesses que je veux te faire
Je serai fidèle à l'Amour qui m'a fait renaître

Nous étions toutes les deux en soutient gorge, bien que nous ayons encore toutes les deux nos bas. Nous avions repris la position que nous avions déjà adoptée lors du bain que nous avions partagé dans ma chambre. Je me souvins alors que j'avais refusé d'aller jusqu'au bout, ne voulant pas profiter de sa faiblesse occasionnée. J'avais été à l'origine de cette dernière d'ailleurs, car c'étaient nos ébats dans la forêt qui l'avaient rendue malade, indirectement. Je descendais de temps en temps des doigts taquins vers sa poitrine, ne cherchant pas pour autant à la déshabiller. De l'autre main, je carressais son bras, écoutant la musique pour éviter de dévier sur ses pensées, même si à ce moment là je n'avais pas besoin de les lire pour les connaître. Je lui avais fait une promesse, je la respectais. Pourtant, je n'étais pas complètement déconnectée de ce qu'il se passait entre nous. Sans me venter, je pensais plutôt que j'assurais pas trop mal, jusque là.

Je l'aidais à se relever, nous aidant à garder l'équilibre sur les tapis plutôt mous. Je la gardais un peu écartée de moi, pour venir déboutonner habilement son jean, celui que j'avais trouvé le temps de lui offrir et qui me rapellait beaucoup de souvenirs. Celui-ci glissa de ses jambes, dévoilant ses cuisses. Il finit par glisser du tapis, pour tomber par terre, avec nos t-shirt respectifs. Je la tirais délicatement vers moi, conservant mon jean pour l'instant. Je ne la voulait pas soumise, mais pour une fois, je voulais vraiment pouvoir la contempler entière. Lire ce bonheur sur ses traits faisait briller mes yeux. De la main gauche, celle portant le ruban noir, je retenais doucement sa nuque, contrôlant au mieux ma force pour ne pas la blesser. Mes doigts se perdirent dans ses cheveux, tandis que de ma seconde main, portant un anneau en acier au pouce, je retenais sa taille, sans oublier d'être souple et délicate.

Je ne pus m'empêcher ( et je ne le voulais pas de toute manière) de descendre le long de ses fesses, puis de ses cuisses. J'avais glissé une jambe derrière elle, m'enroulant un peu autour d'elle. Je pris garde de ne pas la déséquilibrer, évitant de lui faire un croche-pied. Dans un baiser fougueux, je faisais valser ma langue avec la sienne, bien que ça soit plus un tango torride qu'une preste valse. Je vécus chaque seconde avec toute son intensité. Et autant dire que nos étreintes n'en manquaient pas. A chaque contact, je frissonnai, mon amour me transperçant le coeur, comme les mytiques flèches de Cupidon. J'écartais un peu mon visage du sien, reprenant un peu mon soufle. Je tenais à concerver tous mes attributs humains, bien que j'aurais pu m'en passer, pour elle, pour qu'elle n'est pas l'impression d'être avec un cadavre ambulant. our la chaleur, le désir s'en occupait, même si je la régulais pour ne pas la brûler. Et puis, il ne fallait pas que j'oublie qu'elle ne pouvait pas se passer de respirer.

Dans les bras d'Elbereth, j'écoutais la musique qui passait toujours dans le gymnase, et qui parvenait à nos oreilles. J'essayais d'occulter ses pensées, me rapellant sans cesse ma promesse. Ne pas lire ses pensées, ne pas lire ses pensées, ne pas lire ses pensées... Ces mots formaient un leimotiv incessant dans ma tête, à l'image du rithme d'une musique. En parlant de ça, la chanson précédente venait de s'achever, et celle-ci commença:

https://www.youtube.com/watch?v=5AywbZK1qSk

Encore une chanson lourde de sens, et qui collait parfaitement au lien qui m'unissait désormais à la jeune et belle démone. Des doigts, je repoussai un mèche des yeux de ma compagne, les dégageant de manière à pouvoir m'y baigner. L'ambre liquide de ses prunelles m'absorba, et pour éviter de m'y noyer, je vins calquer tendrement mes lèvres sur celle de la jeune femme. Mes caresses étaient tendres, et je m'éfforçais de ne pas lui faire mal. Pourtant, je craignais que même comme ça, j'arrive à laisser des marques sur sa peau. Une question, qui tombait plutôt au mauvais moment, me vint à l'esprit: comme faisait-elle pour supporter le bloc de marbre que j'étais ? En effet, mon corps était dure, ma peau donnant l'effet d'un roc de granit. Rien de très confortable, en soi. Pourtant, elle se perdait dans mes bras, sans fin, se laissant aller contre mon corps, se frottait à ma peau.. Le sourire sur ses lèvres, quand elle me fixait, ne trompait pas sur ses sentiments, pourtant.

Je l'embrassais sur le front, pour ne pas gommer cette preuve limpide de bonheur, passant un main sur son épaules, puis dans son dos, pour venir détâcher son soutient gorge. Ce dernier chuta au sol avec le reste de nos vêtements. Toujours tout contre moi, sa poitrine était donc masquée d'un point de vue extérieur. Je la plaquais doucement contre le mur, prenant toujours garde à ne pas l'écraser. Elle me repoussait un peu, hors d'haleine. Elle laissa glisser sa main sur mes fesses, mais le contact du jean moulant mes courbes à la perfection interferait entre ses doigts et ma peau de pierre. Elle s'empressa alors de déboutonner ce dernier, qui glissa en bas de mes jambes. Je l'avais un peu aidée, car vu la place qu'elle occupait, elle n'avait pas eu facile de m'atteindre. Ce dernier voltigea en bas du tapis, une fois encore. Je glissais le long de son corps de déesse, tandis que je maintenais son visage entre mes paumes, lui donnant un baiser fougueux et vertigineux, m'écartant de temps en temps pour qu'elle puisse respirer. Moi aussi, à l'occasion, même si on connait le caractère superflut de cette chose chez moi.

M'efforçant d'être la plus humaine possible, je gardai tous ces rites. Je me mettais à a place: même si on aimait quelqu'un, il y avait plus agréable que faire l'amour avec un corps sans vie. Je sentais d'ailleurs mon sang battre avec force dans mes tempes. Je quittais ses lèvres, pour descendre doucement, lentement, vers son cou, puis vers sa poitrine, que j'embrassais tout aussi tendrement, sans paraître au ralenti pour autant. Je restais vive, mais tout en délicatesse. Ne supportant plus cette tension, tenue entre nous par son dernier sous vêtements, je glissais mes mains le long de ses hanches, pour en débarrasser sa propriétaire. La voir ainsi nue me rendit folle. En effet, elle était d'un beauté affollante, clairement ssurnaturelle. N'ayant pas envie que le silence, bien qu'incomplet en présence de la musique, soit trop pesant. Je me penchais donc à l'oreille d'Elbereth, cette dernière toujours acculée au mur, entre ce dernier et moi-même, qui formai un rempart avec la porte. Mon ton était suave, et transpirait le désir:

-On t'a déjà dit que tu étais d'une beauté surnaturelle...

Je passais ses mains autour de mon cou, pour qu'elle s'y accroche, de manière à ce que je puisse la soulever. Ses jambes s'enlacèrent presque mécaniquement autour de ma taille. Nos parties génitales étaient maintenant en contact presque direct. Faute de lui avoir laissé le temps de me déshabiller d'avanatge, j'avais conservé ma culotte noire. Mais je faisais confiance à ma compagne, qui ne me la laisserait pas bien longtemps.

Notre corps se fusionnèrent déjà. malgré les sous-vêtements qui étaient encore sur nous. La chanson du lecteur CD changea de nouveau mais c'était toujours sur la même comédie musicale. Cette musique était elle aussi en lien avec notre relation, la relation que j'avais avec Yelea. Des doigts elle dégageait une mèche de cheveux qui masquait mes yeux. Elle vient épouser les formes de mes lèvres avec les siennes.

Ses caresses étaient plus franche et plus sincère, mais elle gardait sa tendresse. Elle m'embrassait au niveau du front avant. Elle finit pas me détacher le soutient gorge après quelque mouvement tout aussi sensuel. Ce dernier chuta au sol avec le reste de nos vêtements. Je lui avait enlever le pantalon après qu'elle m'avait plaqué contre le mur de façon délicate. Ce vêtement rejoignis les autre habit comme dans une course déjà prédite. Nous étions maintenant en sous-vêtement. On savait de toute façon, sans compter la surprise, comment aller se dérouler ce moment lorsque nous sommes rentrer dans ce local.

Enfin, on avait connu comment tout cela allait se terminer lorsqu'elle m'avait emmené dans la forêt. Nous allions sans doute vivre longtemps ensemble vu l'union qui nous unissait. Je me demandais si l'idée du "mariage" lui plairait ? Je sais que le mariage homosexuel était quelque peu controversé dans nos sociétés actuelles... mais ça n'empêcherais pas l'amour que je lui portais ! Mais même pour, enfin surtout pour moi, il était encore trop tot pour penser à ça et c'était surtout pas le moment propice. Mon esprit était nettement ailleurs !

Elle finit pas me débarrasser de ma culotte, sans doute ne pouvant plus tenir le coup. Et me mit dans une position maintenant tant bien connu de nous deux. Mais il restait encore sa culotte... ne pouvant pas vraiment l'enlever dans cette situation. Je restais encore en l'embrassant pendant un moment. Puis je me défis d'elle. Changeant de place gracieusement pour la mettre à son tour face au mur. Je m'allongeais devant elle, les fesses en l'air et en écartant le morceau de tissu qui cachait sa "fleur". Ma langue s'amusait avec ses lèvres en rentrant de temps en temps dans son corps. Je finis pas enlever sa culotte.

J'avais l'impression d'être en parfaite harmonie avec Elberteh, à tel point que l'illusion de ne partager qu'un corps s'imposa à moi. Les musiques de Cléopâtre: la dernière reinde d'Egypte continuaient de défiler, me ramenant à chaque fois à ce moment torride de grande intimité entre ma compagne et moi. J'espèrais que ce puissant lien suffirait à la retenir durant de longues années. Je craignais les lourdes conséquences de sa possible absence, et j'en faisais déjà les frais, à chaque réveil où elle n'était pas à mes côtés. Il faudrait que je lui en parle, bientôt. Mais ce n'était pas le bon moment pour tout ça, et je repoussais donc mes lugubres pensées dans un coin obscur de mon esprit. Je me concentrais sur mes gestes, sans oublier la musique, y accordant mes gestes. Un cours de danse particulier ? On pouvait voir ça sous cet angle... Mes mains se baladaient sur son corps, alors qu'elle s'accrochait toujours à moi pour ne pas tomber. Nous avions su, avant même d'entrer ici, comment ça allait tourner.

Pourtant, je ne rébutais pas cette idée de préméditation. Car je savais que, même comme ça, Elbereth restait une personne incroyablement et délicieusement imprévisible. C'était un des traits de son caractère que j'appréciais le plus. Elle avait toujours le don de me prendre au dépourvu. D'accord, elle était un peu aidée par ma promesse de ne pas lire dans ses pensées, mais bien avant celà, elle avait trouvé le moyen de me surprendre. A commencer par ce soir là, dans la discothèque. Je ne m'étais jamais éprise aussi vite, et aussi solidement, de quelqu'un, au point de céder à mon désir, comme ravagée par un ouragan, pour quitter le lieu où j'étais, me réfugier dans une forêt en plein hiver et de faire l'amour dehors. Le soir même de la rencontre... Malgré ça, aucun regret ne m'avait jamais hantée. J'avais passé la plus belle nuit de toute mon existence, et ce avec elle. Une nuit torride, pourtant exposée au froid polaire de l'hiver... Je n'aurais jamais pu imaginer que ça m'arriverait un jour. Mais ça, c'était sans compter sur Elbereth Varda...

Bien que je fusse intarrissablement concentrée sur autre chose que ce qui passait dans sa tête, un mot s'échappa de ses pensées, et me fit sursauté imperceptiblement. Sauf qu'elle était tellement proche de moi qu'elle l'avait obligatoirement senti. Le mariage ? Le dernier souvenir que j'en avais, le seul d'ailleurs, était très très mauvais. Bien que se fut un mariage arrangé, il avait très vite tourné au vinaigre. La question fut bien vite réglée, mais les traces étaient là... Mais je savais qu'avec elle, ça serait totalement différent. Car il s'agirait bien d'un vrai mariage, choisi d'un commun accord, et fondé sur un amour vrai, sincère. De plus, je me fichais pas mal de la controverse qui planait sur ce sujet, jugé sensible au point qu'on n'en parle pas à l'école, à ceux qui étaient les plus concernés... Mon esprit derriva, et je me vis lui passer la bague au doigt, la faisant mienne jusqu'à ce que la mort nous sépare.... Autrement dit: jamais... L'idée était très alléchante, autant que celle avec qui j'étais en ce moment même, et à qui je serais unie jusqu'à la fin des temps...

Je fus douchée quand je me souvins qu'elle était déjà mariée... Je me souvins alors de ce que j'avais lu dans ses pensées, le jour même de notre rencontre, et de notre partie de plaisir sauvage... Elle avait une fille.... Cette fille avait forcément un géniteur... Géniteur auquel elle était elle-même mariée ! J'écartais alors mon visage du sien, repoussant gentiment ses lèvres quand elle essayait de m'embrasser. J'étais chamouboulée. Pour moi, le mariage était quelque chose de très sérieux, qui n'était vraiment pas à prendre à la légère. Bien qu'elle ait purement et simplement commis un adultère sans même s'en cacher ( et ça ne m'avait pas gênée jusqu'à ce qu'elle pense à s'unir à moi par ces liens sacrés...) en étant avec moi, je me retrouvais soudain mal à l'aise. Elle avait déjà repoussé ses pensées, je le savais sans l'avoir lu, rien qu'en fixant ses traits. J'en aurais bien fait autant, mais... Je finis par y être forcée. Je ne me sentais pas le courage de la blesser et la tenant plus longtemps éloignée de moi.

De toute façon, la surprise que je lui avais préparée se prêterait bien à ce genre de discution, et je me promis qu'il faudrait qu'on l'ait le plus tôt possible. Je ne pouvais pas la laisser dans l"ignorance de mes mauvais rêves devenus routiniers. Elle profita de ma momentanée faiblesse pour changer de position, si bien que je me retrouvais à mon tour le long du mur, entre son corps torride et brûlant, et la froideur glaciale du mur. Elle se baissa, exposant ses fesses, pour dégager mon intimité de ma culotte. Tandis que, de la langue, elle s'amusait de mon corps, mes mains se perdirent dans ses cheveux. Ma respiration avait des ratés, quand elle me pénétrait, et des bruits ne laissant aucun doute sur mon état franchirent mes lèvres.

Pourtant, je dus l'interrompre, à regret, après qu'elle eu fini de me désapper. J'avais perçu les pensées de quelqu'un d'extérieur, et j'avais deviné que c'était le concierge, sans doute alerté par les lumières et la musique du gymnase. Me rendant bien vite compte de la situation, je pris ma compagne dans mes bras, et repérais, au niveau du sol, une sorte de "cabane" ménagée par l'espace entre les tapis. Je l'y cachais, la posant délicatement sur un tapis qui avait chuté au sol, réunissant nos affaires en quatrième vitesse, puis éteignis la lumière. Je mettais nos vêtements dans la planque, m'y glissant ensuite. Je tirais un autre tapis devant nous, fermant le tout. Nos vîmes, à travers un minuscule espace, la lumière tenue par le concierge s'infiltrer, alors qu'il absorvait l'intérieur du local par la petite vitre. Ce n'état peut-être pas résonnable, mais le goût du danger me rendait audacieuse. Je passais une main le long de son dos, pour rejoindre ses hanches et la tirer vers moi. Elle se mit à cheval, avec ma sollicitation, sur moi, devant se coller à mon corps nu pour ne pas avoir le couplié en deux sous la pile de tapis qui servait de toit à notre abris improvisé.

-Tu sais qu'on a eu chaud... C'est pas bien ce qu'on fait là... Mais tu sais à quel point le danger me donne des idées...

Bien que j'essayais toujours de me tenir loin de ses pensées, certaines parties me venaient, et quand elle repensa au mariage, à sa fille et, le pire de tout, à l'homme qui lui avait donné son enfant, je sursautais. Le plus malheureux, dans toute cette histoire, fut qu'elle soit toujours avec ce type. Visiblement, le tromper ne la gênait pas, et en soit moi non plus, mais si nous devions aller plus loin dans notre relation, je savais que nous serions irrémédiablement dérangées par la présence de cet homme dans sa vie. Par ailleurs, je perçus quelques mots de la suite de ses réflections, sans pour autant le vouloir. Sa fille ne le savait pas ? Plus le temps passait et plus je me disais qu'on était entrain de se mettre dans une position vraiment critique. Comme sa fille le prendrait-elle, quand elle apprendrait que sa mère était en couple avec moi aux dépends de son véritable père ? Bon, il ne semblait pas faire grand cas d'eux, mais tout de même ! La jeune fille devait forcément aimer son géniteur... Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu'elle ne tolérerait pas ma présence dans le lit de celle qui lui avait fait voir le jour.

L'épisode critique du gardien arrivant au mauvais moment était passé, et ma compagne avait ôté le tapis servant de toit à notre modeste abris provisoire. Je me sentis vraiment mal, parce que je savais que le couple que je formais avec Elbereth pouvait être mis en danger par la famille même de cette dernière. Le carrelage froid dans mon dos me ramena à la réalité, même si je savais que mes pensées reviendraient très vite à la charge. De plus, comment prendrait-elle cette lecture de pensées, même involontaire, si elle l'apprenait ? Malgré le risque que mon pouvoir pouvait représenter pour notre avenir si mes égarrements lui étaient révélés, je ne réussis pas à me convaincre de lui mentir. River mes prunelles aux siennes fut la pire chose à faire si je voulais me persuader que lui cacher la vérité était une bonne idée, et ma culpabilité face à l'irrespect de ma promesse me submergea. Bien qu'elle ne soit pas rancunière à mon égard, moi je tolèrais difficilement mes écarts.

Elle se redressa un instant, restant pourtant assise sur mon bassin. Mais mon contact sembla très vite lui manquer, et elle se penchait de nouveau sur moi. Tandis que nous échangions un baiser parfait, entre subtilité et passion, elle glissa ses mains dans mes cheveux. J'avais laissé mes mains sur ses hanches, mais je me ravisais, et une d'elles vint glisser vers ses fesses, alors que l'autre tenait un peu son visage. Elle suivit bien spur le mouvement, et une de ses mains vint se loger sur mes hanches. Cette position ne me permettant pas me faire ce que j'avais derrière la tête, je me retournais, allongeant doucement ma compagne sur le sol carrelé du local. Je m'allongeais à mon tour, nullement surprise par la froideur sur ma peau. Celle-ci était brûlante, à l'image de la jeune professeure. Collée à elle, j'embrassais le coté de son visage, descendant parfois vers son cou, puis sur son épaule. Appuyée sur un coude, je fis glisser ma main sur son ventre, pour venir carresser tendrement mais efficacement sa fleur.

Je m'emparais de ses lèvres, lui tirant un baiser torride, danse de nos langues en totale harmonie. J'éloignais un peu mon visage, pour pouvoir la contempler, tandis que mes doigts passèrent la frontière, s'engageant en elle. Un doux son de bonheur parvint à mes orreilles, alors que je m'affairrais. Le plaisir qui se peignit sur ses traits me fit sourire, bien que je continuais à l'embrasser. Sans oublier la musique, qui rendait parfait ce tableau. Elle était accompagnée par le plus splendide des hymnes à l'amour: les bruits de plaisir de ma compagne. Je rapprochais mes lèvres de son oreilles, pour lui dire en minaudant;

-Tu penses qu'on arrivera à le faire dans un lit, un jour ?

Je ris doucement, plongeant mes iris océan dans l'or liquide de ses yeux. J'avais dit celà en plaisantant, car à partir du moment où c'était avec elle, peu m'importait l'endroit. Je jouais avec une mèche de cheveux, sans oublier mes mouvements, ceux qui ravissaient tant la jeune démone à la beauté digne de damner les Dieux. Me soulevant un peu, j'embrassais le haut de sa poitrine, puis le bout de ses seins. Je me penchais de nouveau vers ses lèvres, ne supportant pas de m'en éloigner trop longtemps. Leur contact doux et chaud me manquait dès que je restais loin trop de temps. Je me dis intérieurement que ces moments de plaisir seraient à tout jamais les plus beaux de toute ma vie. J'avais eu beaucoup de conquêtes, toutes très temporaires, et j'avais couché avec beaucoup de mon, hommes ou femmes, mais Elbereth... Elle était unique, inoubliable. Je me rendis bien vite compte que j'avais très vite retenu ce qu'elle m'avait appris ce soir là, dans la forêt, et ce n'était pas fini...

Toujours allongée à côté d'elle, appuyée sur un coude, je m'appliquais à ma tâche, observant avec plaisir le visage heureux de ma compagne. Connaissant son corps par coeur, il était plutôt simple de faire monter en elle ce désir, qui réduisait à néant la moindre protestation qu'elle aurait pu avoir. A mes oreilles revenaient la musique, entrecoupée par les gemissement plaisants de la belle démone. Le corps collé tout près du sien, nosu ressemblions de plus en plus à deux pièces de puzzle, faîtes pour être unies, et pour ne plus jamais se séparer. Je me sentais liée à elle, et pas seulement physiquement. Je fixais mes prunelles bleues dans l'or liquide des siens, pailleté pour le plaisir. L'intimité de ce moment rendait les choses tellements plus excitantes... Jamais auparavant, je n'avais tant aimé être en la si proche compagnie de quelqu'un. Pourtant, j'en avais vu défiler des gens dans mon lit, mais là... C'était un moment tout aussi unique qu'Elbereth.

Bien que les mots puissent être très forts, nos actes l'étaient d'autant plus. Mes carresses, toujours aplliquées avec soit, ravissaient ma compagne avec une très grande efficacité. Je la voyais là, à côté de moi, alors que j'étais en elle. Elle n'avait aucun mal à se laisser aller, à m'offrir son corps. Mais plus qu'une relation physique, j'étais sur la même longueur qu'elle, et il n'y avait rien de meilleur que ça. Toutes les relations sexuelles que j'avais eues avaient été différentes les unes des autres, mais jamais je n'avais ressenti pareille attirance. Il émanait d'elle une puissance, telle un champ magnérique, qui m'appellait à elle, irrésistiblement. Mes gestes étaient rithmés par les bruits de plaisir, poussés avec tant de sensualité, par la jeune démone. Je m'emparais de ses lèvres, faisant valser de nouveau nos langues, sans m'éloigner d'elle pour autant, bien au contraire. D'ailleurs, elle avait sans doute lu sur mon visage que j'avais une idée derrière la tête. Nous étions tellements proches l'une de l'autre que je n'avais pas besoin de télépathie, et elle non plus.

Pourtant, elle arrivait toujours à me surprendre, que ce soit dans ce genre de situations, ou dans le quotidient. C'est ce que j'appréciais, chez elle, car elle avait réussi à faire de ma vie, routinière, une vraie mer imprévisible. Le fil des jours était devenu plus agréable qu'il ne l'avait jamais été. Je ne savais d'ailleurs jamais quand elle se réveillerait à mes côtés, où quand j'émergerai seule de mon apatie, ne ressemblant que vaguement au véritable repos. Il m'était d'ailleurs très plaisant ne rester éveillée et de la contempler tandis qu'elle était dans les bras de Morphée. Je devais avouer que c'était peut-être un peu pervers, mais elle était tellement belle que fermer les yeux et la perdre de vue était un vrai blasphème. Poser le regarde sur son visage, serein, sur lequel était peint une paix réconfortante... C'était tellement mieux que de soi-même plonger dans le sommeil. Et puis, elle me rapellait l'époque où je dormais aussi, noyée dans un calme plus ou moins assuré. Malgré ça, je n'avais pas besoin de vraiment dormir pour faire des cauchemars. Il suffisait qu'elle s'en aille...

Quand je me reconcentrais sur la situation actuelle, je me rendis compte que la musique aurait du être éteinte par le concierge lors de sa visite impromptue. Mais il avait du se dire que les élèves étaient partis s'échauffer à l'extérieur, et qu'ils reviendraient bientôt. Je m'écartais un peu de son visage pour reprendre haleine. ce que je lui avais dit un peu plus tôt avait faire naître sur son doux visage un sourire magnifique. J'en avais vu, dans ma vie, des oeuvres d'art, mais celle-ci n'avait pas de prix tant elle était belle. Quand je repensais qu'à chaque fois qu'on avait couché ensemble, on l'avait fait ailleurs que dans une chambre, je me dis que ça devait être représentatif de notre originalité. Après tout, un couple de lesbiennes vampire-démone, ça ne devait pas courir les rues ! Quand je me penchais vers son front, elle chuchota quelque chose à mon oreille, dessinant à son tour un sourire sur mes lèvres:

-Je suis totalement d'accord avec toi...

Elle était transie de bonheur, et je dois admettre qu'une fois encore, elle me pris au dépourvu. Après avoir été seule maîtresse du jeu, elle se joignis d'avantage à la partie, glissant entre nous sa main, pour à son tour se glisser en moi avec souplesse. J'haletais son le contact, pourtant devenu si familier. Je n'avais pas tréssauté par peur, ou je ne sais quoid 'autre, mais simplement par plaisir. Nos jouissements se mêlèrent, emplissant petit à petit le local, dans lequel nous étions toujours allongées, à l'abris des regards. Elle nous redressait un peu, continuant son office, comme moi d'ailleurs. Nous étouffions les bruits de plaisir dans des baisers à la douceur pourtant très révélatrice de nos sentiments. Je me retirais, pour laisser mes mains se balader impunément sur sa peau brûlante. Je me m'étais pas mise sur le dos, voulant à tout prix garder cette proximité, qui me communiquait tant de sentiments, à la puissance toujours aussi incroyable.

Alors qu'elle m'envoyait toujours, du bout des doigts, des ondes de plaisir toujours plus intenses, je lui volais des baisers de plus en plus fougueux. J'avais ôté mes doigts, laissant mes mains caresser ses courbes généreuses mais pas trop, que j'appréciais tant. Les impeccables proportions de son corps me laissaient béate. D'ailleurs, l'autre main aux doigts fins et brûlants se glissait impunément sur mon corps, tout aussi ardent, et je n'allais certainement pas m'en plaindre. Mordant dans chaque seconde d'extrême bonheur, j'abandonnais mon corps à ma compagne, sans même un remord. Je l'aimais trop pour regretter ce qu'il se passait entre nous. J'avais besoin d'elle comme elle avait besoin de moi, c'était évident, et ce moment en était la preuve. D'ailleurs, après nos partie de plaisir, je ne comptais pas la laisser s'en-aller. Je lui proposerai de passer la nuit en ma compagnie, priant pour que ma colocataire ne soit pas là. Il faudrait vraiment qu'on installe des paravant mobiles dans cette pièce...

Toujours allongée contre ma déesse, je me laissais aller sans crainte. Je caressais son visage, son cou, son épaule... Ses hanches, ses cuisses. Sa douce voix, qui amenait à mes oreilles la plus belle des musiques, se tu momentanément. Des lèvres, j'avais emprisonné les siennes, mes le silence ne resta pas maître bien longtemps. Elle avait glissé ses doigts en moi, me faisant haleter. Ce fut alors de ma propre bouche que s'échappèrent des bruits très explicites. Elle s'écarta, après un long instant. Un peu surprise, j'essayais de la retenir, mais je n'y mis pas toute ma force. Si bien qu'elle arriva quand même à m'échapper, et une sourire se dessina finement sur mes lèvres. Cette femme état une véritable anguille, et je m'en amusais. Elle me filait entre les doigts, mais je savais que ce n'était jamais très long. Elle s'en remettait bien vite à moi, et c'est ce qu'elle fit. Elle appuya son dos contre une pile de tapis, et ses pieds nus contre une seconde pile, écartant les jambes et dévoilant sa fleur. Elle glissa sa main dans mes cheveux, et je compris bien vite ce qu'elle avait en tete.

Elle amena mon visage entre ses cuisses, me tenant les cheveux. Qu'elle délicate attention ! Tandis qu'elle me caressait le haut du dos sans lâcher mes boucles, j'approchais mes lèvres de son entrejambes, l'embrassant habilement, si bien que j'entendis rapidement les jouissements de ma compagne. Ce n'était pas le première fois que je faisais l'amour avec elle, et je commençais, par conséquent, à bien la connaître. J'avais appris à lui faire plaisir, et mon expérience m'avait aidée. Aux sons qu'elle émettait, toujours très sensuellement, j'en déduisis que j'assurais plutôt bien. Je finis par la pénétrer, ma langue entrant en elle. Les nouveaux bruits, plus forts cette fois, poussés par la magnifique démone, m'indiqua qu'elle était aux anges. Pouvait-on envoyer le Diable dans le monde des Cieux ? Si je ne savais pas que c'était impossible, visiblement je l'avais fait ! Je m'apperçus qu'elle m'aidait un peu, stimulant de sa main vaquante son clitoris. J'entendis, de temps un temp, un mot doux qui me faisait l'effet d'une flèche en plein coeur. Une flèche chaude, à la tendresse incomparable. Je levais alors les yeux, fixant mes prunelles d'un bleu limpide, dans l'or liquide des siens, ne m'en lassant pas.

Ses lèvres étaient presque closes, pourtant il s'en échappait toujours des exclamations ne laissant aucun doute sur les émotions qui taraudaient son corps. Elle ne m'avait jamais vraiment proposé des cours, mais vu ce que je réussissais à lui faire ressentir, j'estimais que l'apprentissage sur le tas était le plus efficace des enseignements. Elle était d'une beauté resplendissante, ma coeur loupa un battement. Je laissais ma main voguer sur ses cuisses, tandis que je continuais avec application ma tâche, savourant ces exquis ébats. J'avais il n'avait été aussi bon d'être dans ce genre de situations, même pour quelqu'un qui en avait autant vu que moi. Cette expérience était aussi magnifique que toutes les autres que j'avais eu avec elle. Celles de mon passé étaient vraiment médiocres, cette réalité me frappa de plein fouet, faisant croître mon hardeur.

-Merci, mon amour...

Alors que j'étais toujours entre ses jambes, je jouais de ma langue, envoyant des vagues de plaisir à ma compagne, qui exultait. Sa voix à mes oreilles, ammena un sourire sur mes lèvres. Le désir avait d'ailleurs facilité ma tâche, et son corps brûlant avait rempli son rôle. La pénétration était rendue facile par l'humidification de son vagin, et je ne me lassais pas d'entendre jouir la jeune démone. Elle stumulais elle aussi son corps, tout en tenant tendrement mes cheveux. Je l'avais laissé reprendre les rennes de notre jeu à deux, mais je ne m'en sentis pas bridée. Je n'avais jamais aimé entre dominée, pourtant il suffisait que je sois avec elle pour que, même en ayant un rôle "secondaire", je ne me sente pas inférieure. Dans tous les cas, donner pareille joie à la jeune femme me suffisait pour que je sois heureuse d'être là. Elle m'offrait son corps sans retenue, il était légitime que j'en fasse autant. De toute manière, je pouvais lire dans ses yeux qu'elle n'avait pas envie que l'une porte la culotte et dirige tout, laissant l'autre à l'infériorité, avec le mauvais rôle.

De toute façon, elle me connaissait sufisamment pour savoir que je lui ferais part de mon mécontentement, si toutefois c'était le cas. Bien que je n'ai jamais envie de la froisser, je savais qu'elle le prendrait encore plus mal si j'essayais de la préserver de trop. L'amour véritable résidait dans un bonheur partagé, non ? L'acte de chair ne consistait-il pas à un plaisir mutuel ? Les plus beaux moments de mon existence, je les passais en sa présence, même si nous n'allions pas jusqu'à coucher ensemble. Je 'navais pas besoin de ça pour me sentir bien, même si c'était toujours des instants magiques, et uniques... Comme la jeune femme qui s'était livrée toute entière à moi, sans restriction. Tandis que je passais mes mains chaudes sur ses cuisses sans arrêter de stimuler sa fleur, je pus presque voir des décharges, telles des courants électriques, parcourir son corps dans son ensemble. Je vis quelques gouttes de sueur commencer à perler sur son front, et des gemissements de plus en plus poussés franchir ses lèvres sans ressentir la moindre opposition.

Elle était, à mon image, heureuse d'être là, heureuse d'être littéralement entre mes mains, de m'avoir fait don de son corps, une fois de plus. Elle avait beaucoup de mal à se concentrer, je le sentais par les variations de son esprit. Je n'essayais pas de percer ses pensées, mais je ne pouvais jamais vraiment brider mon talent. Du coup, je ressentais les différents changements de direction se produisant dans sa tête. la seule chose sur laquelle elle arrivait à se fixer, c'était mon corps, mon être dans son entiéreté. Elle voulait me plaire, mais pourquoi ? J'étais déjà conquise, sinon je ne serai pas ici, si ? Elle avait habilement volé mon coeur, m'avait entraînée sur son chemin... Je m'étais glissée en elle, liant à jamais nos destins... n'étais-je pas déjà totalement à elle, et seulment à elle ? Dévouée, corps et âme, jusqu'à la mort s'il le fallait ? La chaleur du corps de la jeune femme avait fait réagir le mien, et mon pouvoir échappait un peu à mon contrôle, libérant des vagues de chaleur, qui réchauffait la pièce glaciale.

Si bien que je ne sentais plus le froid du carrelage, sur lequel j'étais plus ou moins allongée. D'ailleurs, je réchauffais aussi ma partenaire, toujours couchée sur le dos, même si elle n'était pas totalement en contact avec le sol gelé. Le plaisir, le bonheur et la joie de vivre s'échappait de tous les pores de ma peau. j'irradiais presque littéralement, maintenant, au rithme des cris d'Elbereth. Je la vis jeter un coup d'oeil prompt vers son sac, puis les ramener vers moi, renonçant à l'idée qui semblait avoir fusé dans sa tête un instant. Elle avait visiblement resisté à l'envie de sortir ce qu'elle avait apporté, choisissant plutôt de relever ma tête et de m'embrasser. Je lui rendis fougueusement son baiser, avant de me laisser faire, me retrouvant de nouveau allongée sur le dos, complètement offerte aux bons soins de la belle démone. Elle se mit dans une position que je connaissais bien: l'Amazone. Elle avait pris appui, avec ses mains, au niveau de mon bassin, la tête dirigée vers le plafond. Elle avait alors exposé son vagin, l'ammenant à mon visage.

Elle faisait des petits mouvements délicats du bassin, et je l'attirais doucement encore plus près de moi, me glissant de nouveau en elle, dans une nouvelle avalanche de bruits très révélateurs. Après avoir un instant fait ce qu'elle attendait visiblement de moi, je me "révoltais", repoussant son corps torride le long du mur, m'allongeant face à elle. Je la bloquais ainsi entre la paroi du local et moi corps, alors qu'elle avait le dos collé contre le béton. Je lui arrachais un baiser qu'elle ne se fit pas prier à me rendre. Je la tenais contre ma peau nue, son visage très près du miens. Je glissais ainsi à son oreille :

-Tu ne m'avais pas parlé d'une surprise...?

Elle s'appliquait à sa tâche, se glissant de nouveau dans mon corps alors que je faisais des petits mouvement de hanche délicatement. Je poussais toujours des cris qui était révélateur de mon état actuel. Après quelque minute de bonheur intense, elle me repoussait et me plaqua contre la parois en béton. Yelea m'avait bloqué entre elle et le mur. Je n'avais vraiment plus de sortie possible et en même temps j'en avais pas envie de toute façon. Elle m'embrassa. Je le lui rendis sans attendre. Après s'être détacher de moi à nouveau, elle me demanda ce que je lui avais prévu. Je lui mis le doigt sur ses lèvres avant de lui dire :

Tu ferme les yeux et tu triches pas !

Je l'embrassais avant de la repousser gentilhomme et de vérifier si elle ne trichais pas. Sur le côté de des gros tapis, il y avait des petits cordes qui permettaient de déplacer les tapis. Moi, ça va me servir à accrocher les menottes. Je farfouillais dans mon sac et j'en sortis les deux menottes ainsi qu'une ceinture gode. Je posais la ceinture gode sur le tas des tapis juste à côté de moi. Ensuite, je me mis dans une posture quelque peu sexy, en faisant tourner les menottes.

Tu peux regarder maintenant.

J'espérais que cela allait lui plaire. Je ne voulais pas la brusquer ou lui faire croire que je voulais la dominer à tout pris. C'était ma nature de succube qui prenait le dessus par moment, mais je l'aimais et ne voulait pas la voir partir pour un malentendu.

Je n'avais pas cessé mon de faire ma tâche, m'activant au rithme de se smouvements de hanches, et de ses crics, toujours aussi agréables à entendre. La musique tournait toujours, elle aussi, et c'était tout aussi agréable. Les minutes s'étaient égrenées, transportant nos êtres avec elles. L'après-midi hivernale devait s'installer maintenant, pourtant il ne nous vint pas à l'idée de s'en aller. Je repensais au cours, me disant que les élèves ne seraient pas mécontents de mon absence. Surtout pas alors que nous ne faisions que commencer ! D'ailleurs, que je la place ainsi dos au mur et face à moi semblait avoir été le coup de départ, et le baiser qu'elle me rendit me fit presque tourner la tête. A bout de souffle, elle s'écarta aussi faiblement que le lui permettait le très mince espace que j'avais laissé entre nous. je baladais toujours mes mains brûlantes sur son corps tout aussi chaud, la tenant contre moi en veillant à ce qu'elle ne se fasse pas mal. Elle ne se débattait pas, et j'eus presque l'impression que c'était trop facile. Mais c'était tellement agréable que je n'avais pas non plus l'intention de faire changer les choses.

Pourtant, elle me prit une nouvelle fois à contrepied, posant un doigt sur mes lèvres, me coupant une nouvelle fois dans mon élan. Un sourire se dessina, alors que je plongeais me sprunelles dans les siennes, d'un ambre chatoyant et réconfortant. J'étais à elle, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi, et elle le savais. Je n'aurais pas su dire pourquoi sans lire dans ses pensées, mais je sentais qu'elle allait s'en servir dans très peu de temps. Elle avait toujours le don de me prendre au dépourvu, et j'aimais toujours autant ça. Ses mots ne résonnèrent pas dans le local comme ils trouvèrent écho dans ma tête, car elle avait parlé très doucement, et sur une voix sublimée par la sensualité. Notre extrême proximité avait aussi fait que je l'avais très bien entendue, si en plus on oubliait ma super-ouïe de vampire. Elle m'écarta un peu d'elle, pour venir saisir son sac, et tandis que je fermais les yeux comme elle me l'avais demandé, je lui répondis:

-A vos ordres, Majesté...

Je n'avais pas dit ça sur un franc ton de moquerie,mais j'avais quand même un peu accentué le dernier mot, que j'avais prononcé dans un léger rire. J'avais pris sa main, mais elle me la retira, pour aller fouiller dans son sac, qui avait rejoint le reste de nos affaires quand le concierge était venu faire son inspection. Je me concentrais sur elle, pour savoir où elle se trouvait, quand je sentis que quelque chose avait été posé avec délicatesse sur le tapis, celui qui avait été poussé un peu plus loin par ma compagne un peu plus tôt. Elle du vérifier si je n'avais pas ouvert les yeux, car il me paru qu'elle s'était retournée pour m'observer. Les minutes s'égrénèrent lentement, et je ne préférais pas imaginer ce qu'elle avait apporté avec elle, ne voulant pas gâcher la surprise qu'elle m'avait faite. Je restais donc patiemment couchée sur le dos, suivant mentalement ses gestes, en me fiant aux variations dans l'air ambiant, que je percevais grâce à mon acuité accentuée de créture de la nuit. Quand elle me dit de rouvrir les yeux, je n'apperçus pas la ceinture, l'objet posé sur les tapis. je la vis elle, dans une pose sexy qui fit bondir mon coeur à m'en rompre les côtés. Elle tenait des menottes.

Un sourire dévoilant mes dents resplendissantes de blancheur, fendit mes lèvres. Je ne bougeais pas, tendis seulement mes poignets. J'avais confiance en elle, et me sentir un peu dominée me plaisait bien, surtout ( seulement à vrai dire) avec elle. Sa nature de démon me jouait parfois des tours très sympathiques de ce genre. Si personne ne m'avait jamais attachée, elle allait le faire, et le plus beau, c'est que je n'allais même pas lui opposer la moinre résistance. La totale confiance que j'avais en elle m'ébouissait, mais je n'en avais que faire. Si elle voulait me passer les menottes, soit. Elle faisait un agent de police très canon, qui plus était... Jamais je ne m'étais faite arrêt, mais me laisser prendre au piège dans ses filets était loin d'être la pire des contraintes. Je me demandais un instant où elle allait m'attacher, puis j'apperçus les poignées qui servient à transporter les tapis. Elle avait sans doute l'intention de m'y clouer, afin que je ne puisse bouger que selon ses désirs. Et il sera dit que je me plirais en quatre sans broncher pour faire de ses désirs des realités.

-Dis-moi, tu fais un agent de police très sexy... Je vous en prie, mademoisellen arrêtez-moi, je vous suivrez sans opposer de résistance...

A vos ordres, Majesté...

Elle n'avait pas dit ça méchamment au contraire. Yelea avait usé d'un ton moqueur et avait appuyé sur le dernier mot de sa phrase. Sa réaction me fit sourire. Elle avait pris ma main, mais je la retira pour aller fouiller dans mon sac et trouver ce que je voulais trouver. Je posais donc la ceinture gode sur le tapis que j'avais décalé après l'épisode du concierge.

Je lui signalais qu'elle pouvait ouvrir les yeux. Quand ma compagne le fit, ses yeux s'agrandir très grand de bonheur, elle fit un sourire dévoilant ses magnifique dents blanches. Yelea bougeait point et elle tendit les poignets en disant d'une voix très sexy :

Dis-moi, tu fais un agent de police très sexy... Je vous en prie, mademoisellen arrêtez-moi, je vous suivrez sans opposer de résistance...

J'en ai bien l'intention... Je te promets de prendre bien soin de toi.

Je souris à cette idée et marchant vers elle avec des mouvements légèrement exagérés, mais très très sexy. Je passa la premier "boucle" de la première menotte que j'accrochais à un anneau fait de corde du tapis sur le côté. Je fis de même avec la deuxième menotte. Yelea se retrouvait à genoun grâce à mes soins, les bras écartés comme un V très écrasé.

Je m’accroupis pour l'embrasser tendrement en pelotant ses seins. J'ôtais mes lèvres de ses lèvres et je posais mon doigt sur sa lèvre inférieur, que je baissais un peu révélant légèrement ses dents. Ensuite, je me relevais et alla vers les sacs où je pris la ceinture gode, au gode assez imposant. Je l'enfilais regardant toujours Yelea. Je m'approchais enfin d'elle toujours avec autant de grâce et je m'accroupis à nouveau pour l'embrasser tendrement avant de glisser sous elle et de faire rentrer l'imitation dans son sublime corps en faisant des mouvements de hanche fluide.