Chambre 31 - Après l'effort, les soins intensifs ! [PV : Yelea Sestrea][Avert]

Yelea et moi, nous avions passé une nuit magnifique jusque là... une saleté de rhume nous avez coupé dans le bonheur qu'on partageait si bien avec nos corps nus. Quelque minute avant nous étions dans la forêt à l'extérieur de la ville. Je n'avais pas répondus à sa demande de promesse, à cause du rhume mais dès que je pourrais je le ferrais. Elle avait décidé de me raccompagner au pensionnat.

Oui, on rentre. Mais on va au pensionnat. Peu m'importe la réaction de ma colocataire. je vais prendre soin de toi.

On s'habillait donc et Yelea, coquine comme elle était, m'aidait à mettre mes vêtements. Elle m'offrit même un jean qu'elle avait dans son sac. Ensuite on retournait à la moto ou elle me tendit le casque. Elle mit les gaz et on partit en direction du pensionnat et sans doute de sa chambre. J'éternuais un coup et je vis Yelea tournait la tête légèrement. J'étais content de voir qu'elle se soucier de moi. J'avais repris mon calme et mon corps était un peu fatigué. On pouvait dire ce qu'on voulait c'était quand même épuisant à force et on pouvait pas dire qu'on avait pas chaumé cette nuit.

Merci Yelea...

J'avais dis ça et puis sans doute un peu à cause de la maladie et de la fatigue, je m'assoupis sur son dos. J'étais un démon et je n'avais pas vraiment l'habitude du froid comme ça. Quand je me réveilla, j'étais dans un lit d'une chambre. Yelea était à côté de moi sur un fauteuil, elle aussi légèrement assoupit. L'air était chaud et il y avait une grosse couette au-dessus de moi. J'essayais de me relever et l'épuisement me recloua au lit d'un coup. Il y avait un autre lit dans la chambre mais la personne n'était pas là. Il y avait une télé avec un lecteur CD dans la chambre. Ce qui était marrant c'est que dans un côté de la chambre c'était assez "technologique" et du côté du lit, qui appartenait sans doute à Yelea, c'était un peu moins "technologique". Il y avait une étagère au dessus du lit avec une collection de livre assez impressionnante. Je reconnus un titre d'un livre : "Le journal d'un vampire, L.S. Smith". Il y avait des babioles. Il n'y avait qu'une seule fenêtre à la chambre. Je regardais Yelea, elle avait les traits encore plus joli quand elle dormait. Son visage était remplit de bonheur.

Je repensais, en roulant sur le chemin de terre qui conduisait au pensionnat, à la magnifique nuit que je venais de passer. Un sourire, à l'air indélébile, je grava sur mon visage. Quel dommage que nous avions été interrompues... Son corps nu à côté du mien, contre ma peau, me manquait déjà. Puis je repensais à cette promesse à laquelle elle n'avait pas répondue... Doutait-elle, ou avait-elle simplement été gênée par sa maladie ? La question me tauraudait, et elle m'énervait, car elle était sans réponse. Faute de contact visuel, je ne pouvait pas lire la réponse dans son esprit, et ça me mettait la tête sans dessus-dessous. J'espèrais que ce moment de bonheur ne serait pas le dernier. Car ma promesse seule ne vaudrait plus rien si elle s'en allait...

Je l'avais aidée dans la forêt à se rhabiller, mais pas seulement par coquinerie. Plus pour vraiment 'laider, et pour qu'on rentre au plus vite, afin qu'elle ne tombe pas d'avanatge malade. Un rire discret s'échappa de mes lèvres, quand je me rendis compte que mes pensées n'étaient plus bercées que par le ronronnement puissant du moteur. Et par le soufle angelique et léger de Varda, qui s'était assoupie contre mon dos. Peu avant, elle avait éternué, me faisant tourné la tête pour vérigier si elle allait bien. Elle m'avait faiblement remerciée, la atigue l'ayant déjà gagnée. J'avais répondu tout aussi doucement, attendant qu'elle s'endorme. Deux ou troi sminutes après, c'était fait.

Une fois arrivées au pensionnat, j'ôtai mon casque, le contact et rangeai une fois encore mes clefs. Je descendis en la retenant pour ne pas qu'elle tombe, et je l'avais portée jusqu'à ma chambre sous les regards désapropateurs ou intéressés de certains élèves. Des insultes fusèrent, comme d'habitude, et j'en fis très vite abstraction quand je penchais mon regard vers la beauté qui dormait insouciemment dans mes bras. J'avais été chercher la clef de ma chambre, en priant un peu pour que Sheeta ne soit pas là. Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle, alors que ma copine était malade... Ce n'était pas le moment de lui infliger ça. Je l'avais ensuite allongée dans le lit, sous la grosse couverture. En attendant son réveil, je m'étais installée dans le feuteil, tout prêt du lit. J'avais veillé un bon moment, mais je fus entraînée par un semblant de sommeil.

Quand je perçus du mouvement dans la pièce, je sortis de ma torpeur, me levai pour aller chercher une tasse de café à Varda. Je revins avec la-dite tasse, et la posais sur la table de nuit, juste à côté de la jeune femme. Elle observait la pièce, contemplant les objets qui s'y trouvaient. Quelques marques sur son visage montraient qu'elle s'était éveillée depuis peu. Je lui tendis la tasse, qu'elle prit, avant d'aller me coucher à côté d'elle. Je rechauffais mon corp à la température humaine, histoire de ne pas la geler sur place, même si je n'étais pas collée à elle. Je posais un délicat baiser sur son épaule, la serrant contre moi, tout en conservant la couverture entre nous.

-Tu as besoin de quelques chose ?

Je sourit à ses pensées, quand elle s'était rendue compte que j'avais quelques peu sursauté à son réveil. J'avais un peu préparé ma réponse, je m'attendais à sa surprise. je lui répondis doucement, dans le creux de l'oreille:

-Les vampires ne dorment jamais vraiment... Ce n'est pas utile... Ils ne le font que pour le plaisir en général... Pour être avec celle qu'ils aiment....

Je vis qu'elle eu du mal à boire son café, et je ne me sentis pas frustrée quand elle avoua mentalement préférer le thé. J'avais hésité un moment, mais ne la connaissant pas encore sufisemment, j'avais fait l'erreur. La prochaine fois, je ne me tromperai pas, j'avais retenu. Le simple fait que le récipient soit chaud lui avait fait du bien, je l'avais senti. Et je commençai à me dire que c'était le moment de lui avouer que je pouvais lire dans son esprit.. Je priais de tout mon être pour qu'elle ne le prenne pas mal.

-Tu sais, j'arrive à savoir des choses sur toi à partir du moment où tu les penses... Je suis télépathe.

J'avais essayé d'adoucir mes mots au maximum, mais ça n'avait rien d'évident d'anoncer ça à quelqu'un. la personne pouvait se sentir blessée dans son intimité, et je ne voulais pas que ça soit ce qui lui arrive. De la même manière, elle avait été surprise quand je m'étais glissée contre elle, car la chaleur de mon corps n'avait pas été voulue dans la discothèque, ni dans la forêt. Mais je savais que ça serait nettement plus agréable pour elle de ne pas être couchée avec un bloc de marbre vivant... Elle toussa après avoir bu, et pour le coup je m'en voulais de ne pas avoir deviné que cette boisson ne lui plairait pas. Je voulais la sommer d'arrêter de boire et lui proposer d'aller faire du thé, mais elle finit la tasse sous mes yeux héberlués. Elle l'avait fait juste pour ne pas me froisser ! Idem, au lieu de me demander de remettre la tasse sur la table derrière moi, elle préféra le faire elle-même.

Elle me tira un rire quand elle posa l'objet sur le meuble, car sa poitrine m'arriva presque au visage. Elle était confuse, c'était évident. Je me tournais sur le dos, éclatant d'un rire franc. Elle avait placé sa main sur sa poitrine en se rallongeant. Un sourire avait illuminé son visage et des paillettes avaient contaminé ses yeux, la rendant encore plus belle. Je me remis de mon fou rire bien vite, la reprenant contre moi.

-Ce n'est rien... Ne te sent pas gênée pour ça... Par contre, il faudrait peut-être que je te donne la raison de cette chaleur...

Elle me coupa l'herbe sous le pied, alors que je caressai son épaule du bout des doigts. Elle m'annonça comme une furie qu'elle avait besoin de moi. Alarmée, je me tendis, et elle dut le sentir, car elle se dépêcha de m'anoncer ce qu'elle voulait. Je fus soulagée mais perplexe lors de l'annonce. Elle s'était retournée, et l'effort l'avait fait tousser. cette fois-ci, il lui fallut un petit moment pour qu'elle arrête, et je la prenais d'avantage près de moi pour la calmer. Les lèvres à quelques millimètres des miennes, elle me prit un baiser qui me surpris tout d'abord. je n'avais pas osé, ne voulant pa sprofiter du fait qu'elle soit malade et allitée. Ca ne l'avait pas arrêter, et je lui rendis son baiser, en restant délicate et douce. Je n'avais jamais pensé à devenir prof et a donner des cours, mais avec les connaissances que j'avais emmagasinées en 230 ans, ce n'était pas stupide. D'autant que je venais de me faire virer, et si ça me permettait de rester avec elle plus longtemps, je ne refuserai pas:

-Bien spur que je le souhaite. Partout, tant que c'est avec toi...

Je déposais un baiser sur son front, me collant à elle en prenant garde à ne pas augmenter trop la température de mon corps. Mais si ça pouvais l'aider à aller mieux, j'étais prête à faire ce "sacrifice" qui n'en était pas vraiment un, si ce n'était quil m'affaiblissait un peu. Mais je m'en remettrai, alors je n'hésitais pas à faire tout pour la satisfaire. Je lui proposai gentiment:

-Tu veux du thé ? Excuse-moi, j'ai lu dans tes pensées que tu n'aimais pas le café, mais que tu l'avais bu pour me faire plaisir. Merci...

Alors que je lui apprenais des choses sur ma race, comme le fait qu'on ne dormait jamis, semblait la conforter dans le sens que cette colaboration serait bénéfique. Et puis, si elle voulait savoir d'autres choses sur les vampires... Elle pouvait me demander, je ne lui refuserai pas les informations. Si elle devait partager ma vie, autant qu'elle sache tout sur moi, si je savais tout sur elle. Malheureusement, elle prit un peu moins bien mon annonce sur la télépathie, et là je dus admettre que je fus un peu blessée par sa réaction. Alors que peu de temps avant, elle avait rit avec moi, là elle semblait décidée à me faire la gueule. Non... Pas ça ! Je ne me sentais pas capable de le supporter. Je ferai tout ce qu'elle voulait pour qu'elle efface cette moue triste de son visage...

Elle s'était rendue compte qu'à partir du moment où je l'avais vue dans la discothèque, j'avais perçu ses pensées, y compris l'existence de son fiancé et de sa fille. Pourtant, si j'avais été avec elle au bar, puis dans la forêt, c'était que ça ne me dérangeais pas, mais il faudrait que je lui en fasse part à voix haute pour qu'elle en prenne consience.

-Tu sais, si j'ai été avec toi dans la forêt, malgré le fait que tu soies déjà en couple et que tu aies un enfant est signe que ça ne me dérangeais pas... Je pensais que tu l'avais compris. S'il le faut, je prendrai soin de ta fille comme si c'était la mienne, je la protégerai..

Maintenant qu'elle savait pour mes dons, elle décidait de bouder comme une enfant. Malgré ça, elle était toujours aussi belle et la voir comme ça me brisait le coeur. je ne pouvais pas supporter son attitude, il fallait que je réagisse. Pour commence, je quittais la chambre et allais faire du thé. je revins quelques minutes après, tenant une seconde tasse. Je lui tendis, vint m'appuyer contre la tête du lit, à côté d'elle. Elle s'était retournée dans le lit, faute de pouvoir le quitter, et se trouvait dos à moi. Je retins mes émotions. Je ne voulais pas plus qu'elle qu'on se dispute, mais je ne pouvais pas non plus acce^ter qu'elle me fasse la tronche. J'étais si empêtrée dans mes sentiments que je passais lamentablement à côté de sa seconde apparence. Si c'était à cause de ma télépathie qu'elle me repoussait, je pouvais faire en sorte que mon pouvoir ne soit plus un problème:

-Si tu veux, je peux te cacher ce que je lis dans ta tête. Je le garderai pour moi, jusqu'à ce que tu décides toi même de m'en parler. Crois-moi, je n'ai pas choisi ce don... Je ne veux pas te perdre à cause de quelque chose que je n'ai pas choisi...

Je m'allongeai de nouveau à côté d'elle, elle faisait toujours la tête. Je passais sous la couette, cette fois-ci, collant mon corps chaud au sien. Du bout des doigts, je glissais le long de sa peau jusqu'à arriver à ses fesses. Je l'embrassais dans le cou, puis dans les cheveux. Je cherchais ses doigts à tâton, jusqu'à les trouver. J'y entrêmélais les miens, avant de continuer à voix basse en maintenant la chaleur de mon corps:

-Il y a quand même des avanatges à mon pouvoir... Je n'aurai pas de mal à savoir ce que tu veux.... Ca sera donc plus facile de te rendre heureuse... C'est tout ce que je veux.... Je t'en prie, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'en veux pas...

Le fait qu'elle était venue dans la forêt et qu'on ai fait tout ça était un signe que au final, elle n'était pas déranger avec ça. Après mure réflexion au final m'a réaction n'était pas très justifié et c'était un peu capricieux de ma part. Et puis je ne lui avait pas fait part de mon autre apparence non plus donc au final nous avions encore des secrets toute les deux. Elle confirmait ma pensée en disant juste après :

Tu sais, si j'ai été avec toi dans la forêt, malgré le fait que tu soies déjà en couple et que tu aies un enfant est signe que ça ne me dérangeais pas... Je pensais que tu l'avais compris. S'il le faut, je prendrai soin de ta fille comme si c'était la mienne, je la protégerai..

Elle était allé faire une tasse de thé, je sentais l'odeur quand elle rentrait dans la chambre. Elle se mit près de la tête du lit et me la tendit. Je ne voulais pas me disputer avec elle, mais elle allait devoir "payer" pour ça... et j'étais du genre rancunière. J'étais toujours tournée dos à elle quand elle me dit :

Si tu veux, je peux te cacher ce que je lis dans ta tête. Je le garderai pour moi, jusqu'à ce que tu décides toi même de m'en parler. Crois-moi, je n'ai pas choisi ce don... Je ne veux pas te perdre à cause de quelque chose que je n'ai pas choisi... .

Ce n'était pas une mauvaise idée après tout. Je me retournais vers elle et la regarda droit dans le yeux. Elle avait les yeux légèrement mouillé. Elle tenait vraiment à moi, c'était une bonne chose. Je la regardait droit dans les yeux. Elle me redit quelque chose.

Il y a quand même des avantages à mon pouvoir... Je n'aurai pas de mal à savoir ce que tu veux.... Ca sera donc plus facile de te rendre heureuse... C'est tout ce que je veux.... Je t'en prie, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m'en veux pas...

C'était encore vrai... . Je la regardais droit dans les yeux et prononça mentalement les mots suivant : "Je t'en veux pas." Ensuite je lui demandais de s'allonger ce qu'elle fit rapidement, elle voulait assouvir les désirs et mes besoins. Malgré qu'elle était plus âgé, elle était en accord avec mes gestes. Je pris sa tête et lui mit la tête sur ma poitrine. Je portais un joli décolleté. Ma poitrine était assez développé, plus développé que Yelea qui avait déjà une jolie poitrine. Ce qui mit encore Yelea dans une situation coquine. J'étais vraiment la plus perverse de nous deux ! J'embrassais sa chevelure et la caressais comme un chat. Après quelque ajustement, j'avais écarter les jambes, j'étais sur le dos et elle se trouvait au dessus de moi, la tête toujours sur la poitrine et elle était sur le ventre.

Je t'en veux pas... tu l'as surement lu dans mon esprit. Promet moi une chose, tu ne le fais plus à partir de maintenant sans mon accord ! Et bon désolé... mais j'avais pas à agir comme ça surtout que je t'ai caché quelque chose... j'ai une autre apparence dès fois. Mon apparence d'humaine car, car je suis aussi une magicienne.

Elle réfléchissait à mes paroles, dos à moi... J'attendis assez impatiemment qu'elle se retourne. Je me mis à craindre qu'elle m'en veuille pour de bon et qu'elle me quitte dès qu'elle serait en mesure de le faire... Mais le supporterai-je ? Ceratinement pas... A quoi bon continuer à vivre dans un monde où elle n'était plus ? Si elle partait, moi aussi. Mais de manière définitive. Je n'aurai pas le coeur sufisemment solide pour tolérer et pour accepter pareille décision. C'était le risque de s'attacher aussi vite et aussi fort à quelqu'un... Elle ne me répondit pas, et plus le temps passait dans un silence de plus en plus épais, plus je balisais. Je craignais qu'elle réfléchisse à nous et qu'elle se dise que finalement ce n'était pas une bonne idée. Qu'elle regrette cette nuit dans la forêt...

Je m'étais allongée avec elle, mais sur le moment, ça n'eu aucun effet sur elle, mais s'en eu sur moi. Je ne voulais pas me permettre des choses qui ne lui plaisaient pas alors qu'elle n'était pas en état de s'y opposer. Le tic-tac de l'horloge de la chambre rithmait mes réfléctions. Je ne regrettais rien, et aurais tout fait pour qu'elle reste. mais pouvais-je me permettre d'être égoïste et de la retenir si elle n'en avait pas envie ? Après tout, elle n'avait pas eu le temps de me faire sa promesse. Peut-être qu'elle jugeait que c'était mieux ainsi... Je me couchais sur le dos, la touchant le moins possible, à présent. Si elle le voulait, j'attendais qu'elle fasse le premier pas. De manière à être spure que c'était bien ce qu'elle voulait.

L'odeur du thé avait empli la pièce, à présent. Je respirai calmement et profondément, même si j'étais tendue.Qu'elle attende aussi longtemps pour ouvrir la bouche après mes quai-aveux me poussait à me questionner de toutes parts, et je secouais un peu la tête,dans l'espoir de remettre mes pensées en ordre. Je n'avais plus les idées claires, et réfléchir devenait impossible. Quand une évidence s'imposa à moi, mes paupières furent envahies par quelques gouttes de sang. Quand elle vrilla ses paupières aux miennes, je fus quelques peu désarçonnée. Voulait-elle encore de moi ou testait-elle seulement la véracité de mes mots ? Elle s'apperçut que mes yeux étaient brouillés par les quelques larmes qui s'étaient amoncelées sur mes paupières et que je refusais de laisser couler. Je m'essuyais les yeux d'un revers de main, en faisant attention à ce que ça ne laisse pas de traces.

Je m'efforçais de ne pas lire ses pensées, et ça marchait plutôt bien, même si ça me demandait une certaine concentration vu que nous étions seules et qu'aucun bruit ne pouvait me distraire. Je me levais pour mettre un CD de musique romantique dans mon lecteur. je vins me recoucher auprès d'elle, toujours sur le dos. Elle finit par guider ma tête, se mit elle aussi sur le dos et posa ma tête sur sa poitrine. Ca respiration eu un raté, la mienne aussi. Mon sang ne fit qu'un tour dans les veines, mais cette fois-ci, je me débattis corps et âme contre mes désirs, qui remontient à la surface. Elle était malade, je ne pouvai me permettre pareils actes. Je ne pouvais pas lui ôter ses choix, ni profiter d'elle ainsi. Sa poitrine était plus développée que la mienne, mais je m'efforçais de ne pas trop penser à la position dans laquelle je me trouvais.

Elle embrassa mes cheveux, avant de les caresser doucement. C'était très agréable, mais je me débattis tout de même, surtout intérieurement. Elle avait écarté les jambes, et je me retrouvais allongée sur le ventre, au-dessus d'elle, la tête sur sa poitrine toujours. Alors qu'elle s'apprêtait à parler, je posais un doigt sur ses lèvres, m'allongeant à côté d'elle et mêlant mes doigts aux siens sur son ventre. Je m'excusais, jugeant utile de m'expliquer:

-Je ne veux pas faire ça alors que tu es malade... Tu n'es pas en état de te débattre si je fais quelque chose qui ne te convient pas, et je ne veux pas que ça arrive. Je préfère attendre que tu ailles mieux... Pas par peur d'être malade, ça je m'en fous... Mais par respect pour toi. J'espère que tu comprends...

J'écoutais ensuite ce qu'elle me dit, bien au chaud contre son corps. Son aveux ne m'étonna guère, car elle était trop belle pour être humaine, et ça me plaisait. Mais si elle avait une seconde apparence, autant que je la voi le plus vite possible. Ca ne me faisait pas peur, et dans tous les cas, je l'aimais pour ce qu'elle était intérieurement. Alors qu'elle prenne la forme de n'importe quoi, je m'en fichais. Elle restait Varda, la femme que j'aimais.

-Je ne lirai plus dans ton esprit sans ton accord, c'est promis. j'ai déjà commencé, d'ailleurs... Et le fait que tu aies une autre apparence ne m'étonne pas vraiment. Ca ne me gêne pas, tu sais... Tu restescelle que j'aime, je me fiche du reste... Si tu veux me montrer, tu peux y aller. Mais si tu ne préfères pas... Comme tu le sens.

Je la serrai un peu plus contre moi, tout en faisant attention à ne pas la blesser.

Il suffisait que je suive les variations dans l'aura de Varda pour comprendre quelles étaient sses idées et ses intentions. Elle était sans doute plus accro à l'acte de chair de moi, mais ça ne me dérangeait pas. C'était un indéniable signe de ses sentiments à mon égard. je n'allais donc pas m'en plaindre. Je retenais mes émotions, évitant de m'y empêtrer au risque de ne plus réussir à me contrôler. Il était dangereux que je perde la maîtrise de moi-même, car si je venais à relâcher l'attention que je gardais sur mes pouvoirs, je risquais de cruellement la blesser, et si elle risquait de ne pas s'en relever, j'étais certaine que l'effet serait encore plus désastreux, si c'était possible, sur moi.

Elle souriait à mes raisons, quand je les lui exposais. Je faisais attention à elle, je ne pensais pas en être condanable. Je l'aimais trop pour me permettre de lui faire du mal. Je bataillais dur pour m'empêcher de déraper, au risque que ça lui soit fatal. Alors qu'elle posait un baiser dans mes cheveux, je relevais un peu son visage pour poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Je n'avais pas été dérangée par son annonce, et j'attendais patiemment la modification d'apparence. Je l'aimerai dans tous les cas, qu'elle soit sous cette apparence ou sous l'autre. Ses yeux passèrent d'un orange reluisant à un brun/rouge un peu plus sombre. Sa poitrine perdit du volume et son ventre aussi. On voyait presque ses côtes à présent. Elle était ravissante, comme ça aussi. Du bout du doigt, je fis le contour de ses lèvres. Je posai les miennes sur son front. Je m'adaptais à la nouvelle température de son corps, pour prendre approximativement la même.

Sa peau était devenue plus pâle. Elle ressemblait plus à la mienne, comme ça. Mais le teint n'était pas aussi clair quand même, elle était tout de même un peu bronzée. Elle rit après son changement d'apparence. Ma mine étaait-elle si défaite que celà ? Je n'espèrais pas, que j'aimais autant cette Varda là que l'autre. Je passais ma main sur sa hanche, glissant sur son ventre délicatement. Je me penchais au-dessus d'elle, m'appuyant sur un coude, pour effleurer ses lèvres. Je la contemplais ensuite, me mettant à chanter les paroles de la chanson qui passait sur le lecteur. Je connaissais et comprenais parfaitement les paroles, qui étaient pourtant en italien. Je chantais mon amour pour cette fille.. Je me perdis dans les prunelles profondes dans la jeune beauté, alors que ma main écartai une mèche de cheveux, puis caressait tendrement son ventre remontant son t-shirt. Je lui ôtais prestement, pour qu'elle soit plus à l'aise.

Sa peau satinée n'était pas en contact avec la mienne, et j'en levais aussi mon haut. Je m'arrêtai là, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être contre son corps, et de sentir le contact inimitable de nos peaux l'une contre l'autre. Je lâchais les vêtements en bas du lit, puis retournais à la jeune femme.

-Je n'en doute pas une seconde... Mais tu me montreras ça quand tu iras mieux, d'accord ? Vient prendre une douche, ça te fera du bien.

Elle avait mit une musique, une musique avec des paroles italiennes. Je ne comprenais rien à la signification de ces dernières, mais Yelea chantait. Elle relevais sa tête, elle avait les yeux qui brillait. Dans la courbure qu'elle avait, on aurait dit une féline, elle posa ses lèvres sur les miennes et commença à glisser une main sur le ventre. Elle s'approchait de mot reposant sur un coude. Elle effleura mes lèvres avant de se mettre à chanter. Elle avait l'air de connaître la musique.

Elle repoussa une mèche de cheveux et commença à enlever mon t-shirt. Elle n'avait dit qu'elle ne voulait pas à cause de ma maladie ? Elle était bien ma disciple, la petite ! Mon t-shirt était ôté maintenant. Elle enleva aussi son haut, nos corps se remirent en contact comme des aimants. Elle posait les vêtements à côté du lit et dit :

Je n'en doute pas une seconde... Mais tu me montreras ça quand tu iras mieux, d'accord ? Vient prendre une douche, ça te fera du bien.

C'est vrai que ça me ferrais du bien ! Je la suivis dans la salle de bain où il y avait un baignoire. Je fit couler l'eau et m'approchait un peu de Yelea. On était devant les miroirs, les seins nus. je la poussa un peu contre une armoire. Là, mes mains empoignait son visage tendrement et je l'embrasser à nouveau.

Coquine, tu profites un peu de la situation que je suis faible là.

Je chantais toujours, sur la même musique. Des paroles comptant l'amour, même si rien n'était dit sur le sexe des gens de la chanson. Elle collait bien avec notre couple... Quand elle s'arrêta, je fus surprise de la chanson qui suivit: Adulte et Sexy, d'Emmanuel Moire. J'éclatai de rire. Je ne savais absolument pas ce qu'elle vevanit foutre sur ce CD, mais je me mis à entonner les paroles. Je n'arrêtai pas mes gestes, me contentant de caresses chastes et légères. Ses yeux m'absorbaient irrésistiblement. Je me perdais dans ses prunelles devenues plus sombres qu'avant. J'avais peut qu'elle pense que je profite de sa maladie pour reprendre un peu le dessus, pourtant là n'étaient pas du tout mes intentions. J'hésitais à lui en faire part, mais au lieu de ça, je m'allongeais de nouveau sur le dos, et l'emenais sur ma poitrine. Je continuais de chanter doucement, une main dans le haut de son dos. J'y faisais des petits ronds du bout des doigts.

Elle m'avait suivie dans la salle de bains, où trônait une baignoire assez luxueuse pour un simple pensionnat. Je n'avais pas remarqué qu'elle avait toujours mon jean, mais qu'en plus de ça, elle n'avait rien en dessous de son t-shirt. J'avais carrément zappé que je m'étais habilée tellement vite dans la forêt que j'en n'avais ommis de remettre mon soutient gorge. Je l'avais fourré en douce dans le sac qui contenait le short de Varda... Nous étions donc seins nus devant les miroir de la salle de bains. Ma compagne fit couler l'eau, puis me plaqua doucement contre l'armoire qui contenait les serviettes de Sheeta et les miennes. Un sourire fin éclaira mon visage. J'avais posé mes mains sur ses hanches.

-Tu as cette impression là ? Que je profite de ta maladie ?

J'étais un peu vexée, pour le coup, car je n'avais que souhaité prendre une douche avec elle, surtout pour éviter qu'il lui arrive un pépin pendant sa toilette. Et maintenant, elle avait l'impression que je profitais d'elle... Je ne pouvais pas supporter l'idée qu'elle aie cette impression de moi. Je n'étais pas comme ça. Je m'apprêtais à sortir quand elle me retint par le poignet. Elle me bloquait comntre le meuble. Je l'aidais à se déshabiller, déboutonnant adroitement le jean que je connaissais si bien pour l'avoir porté de si nombreuses fois. Il lui allait diablement bien, et je me promis de lui offrir:

-J'apprends vite...

Toujours aussi adroitement, je lui ôtai sa culotte, la laissant glisser le long de ses jambes jusqu'au sol. Elle rejoint le jean, qui était déjà tombé sur le carrelage. Je m'attendais bien à ce qu'elle me déleste à mon tour de mes fringues. En même temps, je me voyais mal rentrer dans l'eau avec, et la connaissant, même affaiblie par sa maladie, elle ne se priverait pas de me déshabiller impunément. Elle était nue contre mon corps, déjà à moitié dévêtu. Sa peau était tout aussi douce, même sous cette forme, et les courbes de son corps étaient presque taillées pour les miennes. Comme s'il était dit depuis toujours que nous devions nous rencontrer, nous aimer... Elle me délourda effectivement de mes habits, et ils s'échouèrent sur le sol à côté de ceux de Varda.

-Entre dans l'eau, je te rejoints tout de suite, mon amour...

Je l'embrassais avant qu'elle ne se détourne pour pénétrer dans l'eau qu'elle avait fait couler. Je tirais une serviette de l'amoire, avec une bouteille de liquide moussant. Le peignoire que je portais d'habitude attendait patiemment sur le porte manteau. Prenant conscience de ma mégarde, je tirai une deuxième serviette. Je posais le tout sur le lavabo, et mis du liquide moussant dans la baignoire avant de m'installer entre les jambes de Varda. La tête contre sa poitrine, je la laissais profiter du bain. Deux gants de toilettes et du gel douches trônaient sur le bord de la baignoire. Je m'attendais un peu à ce qu'elle chahute avant de vraiment de laver. Je me laisserai bien évidemment prendre au jeu...

Elle avait l'air de ne pas avoir apprécier ma dernière remarque... pour m'excuser je doublais mon attention sur l'embrassade que nous avions engagée. Elle commençait à prendre son pied et me dévêtit et je fis de même pour elle. J'avais entouré ma jambe autour d'une des siennes. Elle apprenait vite et le savait.

Elle me demandait de rentrer dans l'eau se qui je fis. L'eau était à la bonne température. Je regardais Yelea s'appliquait à sortir une serviette pour moi et une bouteille de liquide moussant. On allait pouvoir s'amuser un petit peu avec cette invention qui est la M O U S S E !

Après avoir tout préparer, elle rentrait dans la baignoire assez classieuse. Elle avait la tête pile entre mes deux seins. Cela me fit rire. La mousse prit rapidement. Il y avait des gants de toilettes et du gel douche sur le bord de la baignoire. Mais moi, je voulais m'amuser un peu quand même avant de me laver vraiment. Surtout que cette fois je n'étais pas seul. Je jouais avec la mousse comme un gosse. Je commençais à faire une barbe de noel à Yelea.

Oh... Mama Noël ? Tu as des cadeaux pour moi ?

Je riais comme un gamin. Avant qu'elle réponde, je pris le pommeau de la douche. J'ouvris l'arrivé d'eau et plongea le pommeau à l'intérieur de l'eau proche du minou de Yelea. Je sentis ma compagne gémir. Je colla le pommeau en le rentrant très légèrement pour que les multiples jets gagnent en efficacité. Je calais Yelea pour qu'elle reste bien fixe et ne bouge pas trop mais je ne lui faisais pas mal quand même ! En même temps, je glissa un doigt de sa bouche et je descendait vers la poitrine. Je pressa gentiment le téton pointant de son sein avant de soulever un peu le sein pour l'embrasser. Je retirais le pommeau pour ne pas trop déranger Yelea et ne pas la perdre non plus.

Alors qu'elle s'était rendue compte que j'avais été un peu blessée par sa remarque, elle redoubla d'ardeur, et le baiser que nous échangeâmes fut vertigineux. Alors que je l'embrassais langoureusement, je tenais doucement sa nuque, maintenant sa tête. Nos langues valsèrent en parfaite harmonie, mais quand je sentis que je ne me contiendrai plus, je m'écartai, à bout de soufle. Un sourire identique au sien se dessina sur mon visage. Je poussai ses cheveux de son cou, l'y embrassant tendrement. je dus résister à une terrible envie de la mordre. Sous l'effet du désir intense qu'elle provoquait en moi, mes instincts se déchaînaient, et les retenir n'était pas chaose aisée. Pourtant, si ce geste animal conduisait à la perdre, je m'y refusais. Pourtant, l'odeur qu'elle dégageait tirait sur mes crocs, que je tâchais de ne pas sortir. Je n'en avais pas honte, mais je ne savais pas quel effet ça aurait sur Varda de me voir ainsi succomber à mes pulsions...

Elle rentra finalement dans l'eau, et une fois tout mon tralala préparé, je la rejoignis. Sauf que, comme je m'y attendais, elle s'amusait, et pas seulement avec la mousse, mais aussi avec moi. Pourtant, je devais admettre que ce n'était pas du tout désagréable, bien au contraire. Elle se servit de la mousse pour me faire une sorte de barbe, qui rapellait bien vite le Père Noël. D'ailleurs, elle ne manqua pas d'y faire allusion, ce qui me fit sourire. Elle avait vraiment retrouvé son attitude d'enfant, ce qui m'amusait aussi. La voir aussi joyeuse malgré sa maladie, qui semblait s'être envolée comme par enchantement, me comblait de bonheur. Sur le post que je n'avais pas éteint, passa la chanson " Girl is on fire" d'Alicia Keys. Encore un son qui me rapellait Varda.. Nous l'entendîmes de la salle de bain.

-Je pensais que j'étais déjà ton cadeau...

Dis-je en minaudant presque. Ma voix était très sensuelle, et j'inclinai la tête, cherchant ses lèvres. Je finis par les trouver, et l'échange fut passionné et intense. Avant que je ne réponde, elle s'était saisi du pommeau de douche. Elle ouvrit l'arrivée d'eau et plongea le pommeau dans l'eau de la baignoire. Elle l'approcha de mon entre jambes, et les jets me tirèrent un gémissement, qui ne déplut pas à ma compagne, qui savait une fois encore très bien ce qu'elle faisait. Elle l'entra ensuite très légèrement en moi, intensifiant l'effet des jets sur mon corps. Un nouveau gemissement se fit entendre, mais il ne cacha pas la magnifique musique qui passait sur le poste dans la chambre. Je priais pour que Sheeta ne revienne pas maintenant...Varda riait comme une enfant, et moi je me perdais entre la sensation de plaisir intense et l'amour immense qui m'innondait. Elle me calait pour ne pas que je bouge de trop, mais sans me faire mal. Alors que les jets me tiraient des gemissements de plus en plus forts, elle glissa un doigt de ma bouche jusqu'à ma poitrine.

Elle exerça une légère pression sur le téton qui dépassait de l'eau recouverte de mousse du bain. Elle s'empara ensuite de mon sein, pour venir y poser ses lèvres. Elle retira le pommeau, évitant de me déranger. La place qu'il y avait dans la baignoire me permit de passer en dessous d'elle, me retrouvant collée contre la paroi. Ma respiration s'était accélérée, mais je ne voulais pas trop forcer ma compagne, n'oubliant pas qu'elle était toujours malade, et que si elle était arrivée jusqu'au pensionnat, jusqu'à ma chambre, ce n'était pas pour une seconde partie de plaisir... Je ne pus m'empêcher de poser une main sur ses hanches, et de glisser l'autre dans l'eau pour trouver l'entre cuisses de la démone. J'y infiltrai doucement mes doigts, les bougeant très lentement en elle. Au bout de quelques instants, je m'extirpais de son corps, submergée par le remord. Je n'aimais pas que ça m'arrive, pas en sa compagnie. Mais je n'arrivais pas à oublier que si elle était avec moi en ce moment, c'était pour que je répare mon erreur de la forêt, pas pour que je la recommette à nouveau.

Elle du se rendre compte que j'avais un coup de blues à ma tête, car elle posa ses mains sur mes épaules. Je m'excusais, ne pouvant une fois encore de m'expliquer:

-Je ne peux pas, chérie... Pas en sachant que tu es malade... Pas en ayant toujours l'impressiond de comettre le plus immonde des crimes, de profiter de toi... Même si c'est sans doûte ce que tu souhaites...

Il y avait assez de place pour deux dans cette baignoire. Elle se glissa sous moi et se retrouvais contre la parois. J'étais toujours en apparence d'humaine comme celle ci ne dérangeait pas Yelea. Elle posait une main sur ma hanche avant de glisser. Elle ne put se retenir, ce qui me fit sourire, de rentrer la main dans l'eau pour rentrer ses doigts dans mon lapinou, qu'elle enlevait assez rapidement après les avoir bougé un peu. Elle avait comme un petit coup de blues... .

Je ne peux pas, chérie... Pas en sachant que tu es malade... Pas en ayant toujours l’impression de commettre le plus immonde des crimes, de profiter de toi... Même si c'est sans doute ce que tu souhaites...

J'aurais volontiers continuer, mais dans un couple faut connaitre les limites de l'autre aussi. Et c'était une limite légitime qu'elle évoquait. Je m'arrêtais donc remettant le pommeau à sa place et fermant l'arrivé d'eau. Ensuite je me déplaçais pour me mettre de l'autre côté de la baignoire pour me retrouver en face de Yelea. Je touchais les pieds de ma compagne avec les miens et remontait vers ses cuisses. Au moment ou normalement mon pied allait passer délicatement sur son entrejambe. Je le reculais. Je devais respecter ce qu'elle souhaitait en ce moment ce qui était ne pas faire ça !

Tu veux qu'on parle un peu ? On peut parler en se lavant si tu veux. Allez je commence ! Chaqu'un pose une question sur n'importe quel sujet, même sexuelle, dit en faisant un clin d'oeil, et l'autre doit répondre sans mentir. Et interdit de scanner l'esprit !

Au fond de moi, au final j'étais comme une gamine, mais j'espérais que ce que je lui proposer allait lui plaire. Je pris un gant de toilette que je trempais dans l'eau avant de l'essorer au dessus de ma poitrine. Le liquide blanc, qui n'était que de la mousse, se répartit sur ma poitrine, je souris légèrement regardant Yelea avec mes petits yeux. J'étais vraiment irrécupérable ! J'arrêtais finalement de faire ma coquine et commença à me mouiller les cheveux en utilisant le pommeau de la douche.

Après nos galipettes et mon coup de blues, Varda fini par ranger le pommeau de douche et par s'installer de l'autre côté de la baignoire, suffisement grande pour que nous tenions de face. Je voyais bien dans ses yeux, où je fixai mes prunelles, qu'elle aurait bien volontier continué, mai elle respectait mes limites, et ça c'était un beau cadeau. Je ne pouvais pas me forcer, réduire en cendre mes valeurs, pour lui faire plaisir à tout prix, même si j'aurais aimé en être capable. Elle avait profité de son déplacement pour me caresser la cuisse du bout du pied, mais elle recula avant d'atteindre mon entre jambes. J'étais un peu triste de ne pouvoir pas la satisfaire, et le désir la brûlait. Dans ses yeux, la flamme qui s'était allumée ne disparaissait pas. Comme dans la discothèque, elle avait irrémédiablement envie de moi, mais elle semblait s'être résolue à garder ses disstances, ce qui soulagea un peu mon coeur, mais la culpabilité ne m'avait pas désertée...

Je souris pourtant à la proposition que me fit Varda. Elle riait comme une enfant, et ça me faisait plaisir de voir qu'elle n'était pas blessée par mon attitude. Au contraire, elle semblait même le prendre plutôt bien. Mais j'avais déjà une idée derrière la tête que me permettrait sans doute de pouvoir me faire un peu pardonner. D'une main, je pris un gant de toilette et le plongeais à mon tour dans l'eau. De l'autre, j'attrappais ses doigts.J'y entremêlai encore les miens, mais j'avais étrangement peur qu'elle ne refuse et retire sa main. Ma paume était aussi chaude que la tienne, mais l'eau commençait déjà à refroidir. La main qui tenait mon gant de toilette était toujours dans l'eau, et je lâchais le tissus dans la baignoire avant de me concentrer. J'augmenter la chaleur dégagée par con pouboir, et au bout de quelques minutes, l'eau avait retrouvé sa chaleur initiale.

Un fin sourire aux lèvres, je ratrappais mon gant de toilette pour en mouiller mes bras, mon plexus solaire puis la poitrine. Je ris quand je vis que je n'avais pas été la première à avoir l'idée, et varda ne put s'empêcher d'être coquine.

-D'accord, parlons. je te laisse commencer. Et sans télépathie, promis.

Je répondis à son clin d'oeil, et m'enffonçais un peu plus dans l'eau. Je n'avais pas perde ses yeux de la vue, et elle ne m'avait pas retiré ses doigts, ce qui me permis de jouer gentiment avec. Je lui souriais, les pieds appuyés sur la paroi derrière ma compagne, le long de ses fesses. Je ne craignais pas ses questions, car ç'allait sans doute être celles auxquelles j'aurais du répondre avant l'épisode de la forêt. Je me pliais donc au jeu, et ça semblait par avance bien amuser ma compagne. Elle avat conservé son apparence humaine, ce qui ne me gênait pas le moins du monde. Elle étaut aussi charmante comme ça...

Elle se prenait rapidement au jeu se qui était une bonne chose. Elle me laissais commencer en me promettant de ne pas user de sa télépathie. Elle s'engouffra dans l'eau ne quittant pas de vue mes yeux. J'avais toujours le pommeau dans mes mains et je frottais bien mes cheveux pour ne pas laisser une parcelle sec. Les pieds de Yelea étaient derrière mes fesses contre la paroi. J'avais détaché mes doigts des siennes pour me frotter les cheveux. Mais ce n'était pas parce que le contact avec sa main me déranger loin de là. Je commençais donc :

Je suis surement pas là premier fille avec qui tu couches. Tu as couché avec combien de filles ou de garçon ?

J'étais pas du genre très très jalouse. Si elle me disait aucune, je l'aurais pas cru après si elle disait une dizaine j'en serais pas jalouse pour autant. Je reposa la pommeau et pris le shampoing que j'appliquais au cheveux. C'était un shampoing à l'amande. J'aimais bien cette odeur. Je frottais avec les bout de mes doigts mon cuir chevelue. Je regardais toujours le bout de visage de Yelea qui dépassait de l'eau et de la mousse à la surface. Ma main aurait volontiers avancé et plonger dans le corps de Yelea mais je m'étais fait une promesse : plus de doigtage et d'autre choses du genre sauf les caresses évidement pour ce soir ! L'eau s'était refroidit un moment mais étrangement c'était réchauffé. Sans doute Yelea avait fait quelque chose avec un autre don.

Je plongea rapidement la tête pour me rincer les cheveux et commença à me savonner gentiment les bras et le reste du corps. J'attendais maintenant la réponse de Yelea.

Ma compagne avait vraiment arrêté les câlins, ce qui fit envoler un peu de ma culpabilité. Elle avait toujours le pommeau entre les main, et je lui pris gentiment, pour pouvoir à mon tour mouiller mes longs cheveux blonds? Une fois qu'ils furent bien humides, je dus me pencher sur Varda ( je me mordis les lèvres) pour aller chercher le shampoing qui était resté à côté d'elle sur le bord de la baignoire. J'en mis dans ma main, désormais libre car désertée par la jeune femme au profit de sa toilette, puis l'étalais bien sur mes cheveux. Je frottais vigoureusement, histoire d'être sûre que mes tifs étaient bien propres. Tout en nous lavant, elle lâcha la première question, qui me posa une colle. Je ris un peu. j'avais eu tellement de relations sexuelles dans ma longues vie, que je n'avais pas perdu de temps à compter.

-Tu sais, j'en ai eu un paquet. J'ai eu une période où je les enchaînais. Jamais avec la même personne. Ca a bien duré une dizaine d'années... Alors tu vois, c'est dur de compter... Et toi ?

J'avais un peu triché, car je me contentais de lui retourner sa question, mais il faudrait bien qu'elle y réponde aussi. Je craignais qu'elle soit jalouse, ce qui était un peu mon cas, même s'il était dur de me l'avouer. je n'avais jamais vraiment tenu à quelqu'un, mais maintenant que j'avais Varda, les règles du jeu risquaient de changer légèrement. Le problème, c'est qu'avec sa moitié démone, je doutais qu'elle me reste fidèle très longtemps... Mais bon, il faudrait que je finisse par l'accepter de toute manière. L'eau, qui s'était refroidie, avaait été réchauffée par ma pyrokinésie, dont elle ne connaissait toujours pas l'existence. Mais elle poserait sans doute une quetion sur nos dons respectifs.La chanson avait changé dans la pièce à côté, et c'était maintenant le titre " Te amo" de Rihanna qui passait. Je connaissais les paroles, une fois encore, et me mis à chanter en sortant un peu la tête de l'eau, en attendant la réponse de ma compagne.Je me lavais le corps après avoir rincer mes cheveux a pommeau.

Je frottais le gel douche sur ma poitrine avec toujours une certes malice et un côté pervers. Yelea se pencha au dessus de moi en se mordant la lèvre pour prendre le shampoing qu'elle utilisait aussi après avoir mouillé ses cheveux. Je dus me le lever pour frotter mes jambes, avec encore un côté pervers. Je passais mon pied sur le rebord juste à côté de la tête de Yelea et me courbait un peu en avant. Vraiment vraiment... irrécupérable. Je me frottais donc la jambe puis l'autre. Ensuite, je frottais mon entrejambe. C'était primordial d'avoir une bonne hygiène à cette endroit ! Malheureusement ou heureusement pour Yelea, j'étais toujours debout au dessus d'elle... c'était que dans l'eau pour savonner c'était dur. J'évitais quand même de déraper. Un petit toussotement me remit dans le droit chemin et je replongea dans l'eau quand la toilette du bas de mon corps était fini.

Tu sais, j'en ai eu un paquet. J'ai eu une période où je les enchaînais. Jamais avec la même personne. Ca a bien duré une dizaine d'années... Alors tu vois, c'est dur de compter... Et toi ?

Ma mère était une succube... j'étais une succube... donc j'avais vu défilé des gens sur mon minou si vous voyez ce que je veux dire... . J'avais était éduqué par ma mère à ce niveau là, pas seulement sur ça naturellement mais elle s'occupait aussi de mon éducation sexuelle. Elle m'avait apprit comment utiliser ses doigts pour bien stimuler le clitoris d'une femme ou encore comment stimuler le membre d'un homme.

Beaucoup... vraiment beaucoup. A toi de poser une question.

Je continuais à frotter le haut de mon corps même si je l'avais déjà laver. J'étais bien dans l'eau avec Yelea.

Alors qu'elle se lavait, sans perdre une certaine malice, j'en fis autant, mais je ne m'attardais pas. J'essayais d'oublier les envies envies qui me taraudaient, et de retenir mon pouboir de télépathie. La musique défilait toujours, mais j'avais oublié le titre du morceau actuel. Varda le leva dans la baignoire pour faire sa toilette intime, et bien spur elle ne m'oublia pas... Je souriais discrètement, même si j'étais ultra-tendue. Je devais garder l'esprit un peu vide pour éviter de déraper, mais le désir quand la vue de son corps nu provoqua sur moi me fit invétablement perdre les pédales. Elle toussa, et je sermit aussi vite dans l'eau. Non, quelle erreur ! Alors que je bataillai pour ne pas me jeter sur elle, elle me facilitait sans le savoir la tâche. Mes yeux virèrent au rouge, mais la jeune femme n'eu pas le temps de s'en rendre compte.

Dans l'eau, je passais sur elle. Je posais mes lèves sur les siennes, et entrouvris les lèvres. Ma langue dansa avec la sienne un instant. De la main, je repoussais délicatement une mèche de cheveux. Je l'embrassais dans le cou, mes mains se baladaient sur son corps offert. L'odeur qui se dégagea de sa peau fit sortir mes crocs, et je luttai toujours pour les remettre à leur place. Malheureusement, mon envie d'elle était plus forte que mes résolutions, et il passa comme un éléphant dessus, les réduisant à néant. Je mordis alors délicatement dans sa chair, mais je fis attention à ne pas lui faire trop mal. Je savais comment m'y prendre pour que le plaisir chez ma victime soit plus fort que la douleur, et j'usais de cette technique avec ma compaagne.

Le goût de son sang dans la bouche était divin. Sous mon corps, j'entendis la jeune démone gémir. Mais pas de douleur ! Je me repris en main, me propulsant assez violemment contre la paroi opposée. La main devant la bouche, je me débattis contre moi-même pour rentrer les crocs. J'avais honte d'avoir ainsi cédé à mes instincts de chasseresse. Un fin filet de sang s'échappa de sa plaie, qui ne tardaa étrangement pas à se refermer d'elle même.Mes yeux étaient devenus sanguins, et mes crocs ne se rétractèrent pas. Je voulus me cacher de la jeune femme, m'attendant à une réaction extrême, dégoûtée ou furieuse de sa part. Je ne me supportai vraiment plus à présent. Je n'avais plus de prise sur mon propre corps, et je l'avais blessée ! Je ne supportais pas l'idée d'être dangereuse pour elle, mais c'était le cas pourtant...

Du bout de la langue, je léchais le sang qui s'était déposé sur mes lèvres. Mon sang battit fougueusement dans mes tempes, ne faisant qu'un tour. Mon coeur s'afollait, comme à chaque contacte avec le sang. Surtout que celui de ma compagne était divin. Des larmes s'évadèrent de mes paupières. Elle allait m'en vouloir... J'avalai difficilement ma salive, et une larme de sang glissa sur ma peau blême. C'était comme ça quand un vampire pleurait. Je n'avais jamais eu de remord à mordre un humain. C'était la première fois. La culpabilité était tellement immense ! Le désir que j'avais pour la personne que j'aimais m'avait poussée à la blesser... J'avais fait couler le sang de Varda. Cette évidence s'imposa à mes yeux avec fatalité. J'étais mortellement dangeureuse pour les gens que j'aimais... Un vampire devait-il finalement rester éternellement seul ? La conséquence de ma condition était-elle la solitude éternelle ? Ma voix se brisa:

-Je suis vraiment désolée...

Les événements, qui suivirent, m'étonnèrent d'abord et ensuite m'amusèrent. Alors que j'étais retourné dans l'eau, Yelea passais sur moi. D'abord, je me disais ce qu'elle voulait faire sachant parfaitement que c'était à "cause" de son souhait que nous avions arrêté. Elle commençais par jouer avec ma langue avec ses mains baladeuses sur ma peau de mon corps offerte à elle. Elle dégageais une partie de mon coup et commençait à l'embrasser puis soudainement, je sentis deux pointes s'enfonçaient dans ma chair tendre. Elle m'avait mordu ! Ce ne m'était pas dérangeant au final... cela ne faisait pas trop mal. Je poussais même un petit cri de joie.

Elle reculait d'un bon sans doute en réalisant ce qu'elle fit. Elle avait l'air de s'en vouloir beaucoup pour cette acte au final assez positif. Elle l'avait fait car, elle m'aimait en soit. Elle léchait du bout de sa langue le sang posait sur ses lèvres. Une larme de sang coulait le long de sa joue. Ma cicatrise disparut assez vite, c'était quelque chose venant du faite que j'avais du sang de démon dans les veines.

Je suis vraiment désolée...

Ce n'était vraiment pas grave mais elle s'excusait quand même. Sans doute, elle n'avait pas l'habitude que les "mordu" reste en vie. De plus c'était un peu spécial avec moi vu qu'elle ne devait pas logiquement tenir au gens qu'elle mordait. Mais je ne lui en voulait pas au contraire, cela ouvrait une autre façade d'un plaisir différent. Je repoussais une mèche de cheveux qui cachait ses yeux. J'étais sur les genoux une partie du corps dans l'eau. Là je pris sa tête dans mes mains et l'embrassais tendrement avant de dire. J'avais remarqué que ses yeux avaient changés de couleur.

Ce n'est pas grave... tu veux me montrer ton apparence de vampire ?

Je me débattais contre moi même, détestant ce qu'elle devait voir de moi malgré le fait que j'essayais de lui cacher mes crocs et mes yeux. Les larmes se succèdaient sur mes joues, mes mains tremblaient devant mon visage. Je respirai difficilement, et le combat qui se menait en moi m'épuisait. Je n'avais plus aucune prise sur mon pouvoir de télépathie, et toutes se pensées se mêlèrent aux miennes, me donnant un mal de tête phénoménal. Je ne distinguais ni ne comprenais plus à rien cet ouragan de pensées pêles-mêles. Je m'étais détournée, n'osant pas regarder Varda. J'étais mal dans ma peau, à ce moment là, et ma pyrokinésie enflamma ma peau. J'étais brûlante, maintenant, et l'eau bouillait presque autour de moi. Un cri sourd s'évada de mes lèvres. J'avais mal, mais pas seulement physiquement. J'étais torturée par une culpabilité opportuniste.

Je me demandais si je n'étais pas plus malade que ma compagne, maintenant. ma compagne... Si tenté qu'elle veuille encore de moi après ça. Je n'étais pas du tout certaine qu'elle reste avec moi après pareille erreur de ma part. J'avais tué tous ceux que j'avais mordus. j'avais pris le risque que ça lui arrive aussi, et ça me restait en travers de la gorge. Je rinçais vivement mon visage avec l'eau du bain, rageuse. Comment, par ma faute, un moment si aprfait pouvait se transformer en pareil cauchemar ? J'étais un vampire, c'était ça mon problème ! Je ne faisais plus attention à la musique, effaçée par le vacarme de nos pensées entremêlées. La jeune femme se mit finalement à genoux dans l'eau, pour venir repousser une mèche de cheveux. Je ne trouvais pas la force de résister, ruinée par ma culpabilité, mais taraudée par l'espoir qu'elle ne m'en veuille pas.

Elle prit ma main et l'ôtait de mon visage, ce qui eu pour effet de me faire tourner le visage. Elle avait posé ses yeux sur moi, puis ses mains pour encadrer ma figure. Elle l'orienta vers elle, puis posa ses lèvres doucement sur les miennes. je n'avais pas réussi à rentrer les crocs. Elle m'avait donc embrassée en la présence de ceux-ci. Une grande première dans ma vie. Le fait qu'elle ôse pareil geste me toucha profondément. Je l'attirai vers moi, les mains glissant vers ses fesses. Pendant le baiser, une nouvelle larme de sang roula sur ma peau blême. Elle avait forcément remarqué la nouvelle couleur de mes yeux. Qu'elle me demande de lui montrer cette apparence vile et malfaisante me surprit. Personne n'avait jamais souhaité la voir, je l'avais toujours imposée aux autres. La respiration saccadée, je tenais Varda près de moi. Plus rien ne s'opposait à la vue de ma figure de démon. Je n'avais perçu qu'une toute petite partie de ses pensées:

-Tu ne le prends vraiment pas... Mal ? Ca t'a vraiment plu ?

Mon apparence " primaire" ne la révulsait pas. mais serait-ce le cas dans la mutation secondaire et complète ? Ce qui était sûr, par contre, c'est que les dernières phases de la mutation ne tiendraient pas dans la baignoire. Mes ailes étaient trop grandes pour cet endroit. Elle avait adoptée une position que je connaissais bien: l'Embrassade assise des deux sirènes. Nos jambes étaient écartées, nos parties génitales étaient en contact direct. Nos mouvements en étaient réduits, mais le plaisir qui s'infiltrait en moi quand j'étais contre sa peau se suffisait à lui-même... Je glissais une main dans le bas de son dos, et maintenant doucement sa nuque de l'autre main. Je n'avais pas refusé l'embrassade, trop heureuse qu'elle m'accepte pour la repousser. J'avais entrouvert les lèvres, et Varda aussi. J'avais fermé les yeux, les larmes avaient cessé de chuter.

Vu l'attitude de la jeune démone, ma morsure ne l'avait pas gênée outre mesure. Même si elle ne m'offrirait pas une veine tous les jours, le plaisir que je lui avais procuré l'avais ouverte à cette pratique. Ma respiration s'était accelérée, l'eau était bien caude... Le moment était de nouveau parfait. Mais il allait de nouveau falloir que je le brise, si elle voulait vraiment me voir sous mes autres formes. M'a voix étaient un peu altérée par l'envie que 'javais d'elle, une fois encore:

-Mes transformations ne tiendront pas dans cette baignoire, mon amour... Il faut qu'on sorte, si tu le veux vraiment...

Elle retira de mon visage la larme de sang, replaça mes cheveux et m'embrassa encore et encore, mais je ne m'en pleinds pas. Finalement, je la repoussais gentiment, pour sortir de l'eau. Je fus totalement à découvert, pour aller chercher les serviettes posées à côté de nous, et les yeux de la jeune femme ne manquèrent pas de me scruter avidement. Je lui tendis la seconde serviette, avant de me couvrir de la mienne. Je l'attachais autour de ma poitrine. Une fois que Varda se fut essuyée, je lui tendis mon peignoir. Elle l'enfila sans problème, et je pénétrais de nouveau dans la chambre. la musique continuait de tourner. J'attendais qu'elle me rejoigne, et une fois que ce fut fait, je la sommais de garder ses distances, histoire de ne pas la blesser d'avantage.

Je vérifiais bien qu'elle soit sufisemment loin, puis j'essayais de faire en sorte que la serviette ne me gêne pas. Je fermais les yeux, me concentrai tout en respirant encore plus lentement que d'habitude. Doucement se formèrent dans mon dos, deux grandes ailes de cuir noir d'environ deux mètres et demi d'envergure. Je me retournais, toujours couverte de la serviette. Je n'attendis pas la réaction de Varda, et je lâchais le tissus sur le sol. Instantanément, je mutais en chauve souris, et restai posée au sol, sur le monceau blanc. J'attendis qu'elle aie bien vu, puis repassais en forme semi-animale, équipée de mes ailes. Je repassai la serviette autour de moi, m'approchant d'elle, les yeux sanguin et les canines longues. Je lui demandai, d'une voix un peu rocailleuse mais pas désagréable:

-Tu penses être capable de supporter ça ?

Yelea aimait la situation et se laissa faire de nouveau. C'était agréable pour nous deux et on en profitait vraiment. Elle finit pas me repousser, elle voulait me montrer sa forme de vampire. Elle n'avait naturellement pas de place dans la baignoire et me repoussa gentiment avant de sortir de la baignoire. Elle avait encore un peu de mousse sur le corps, son corps mouillé me mettait encore plus dans une excitation immense. J'appuyais le menton sur mes bras qui était eux sur le bord.

Elle m'invitait à prendre son peignoire et se mit une serviette autour de la taille. On sortit de la salle de bain. Là, elle a fit une démonstration de sa transformation. Je fus d'abord étonné de la taille des ailes immenses. Elle mutas complètement en chauve souris et se remit en "demi-créature" avant de se rapprochait de moi. On distingeait mieux les grandes canines et les yeux rouges de Yelea. Je touchais du doigt la sorte de membrane de l'aile. C'était assez mou, je rigolais en lui disant que c'était drôle. J'aimais assez bien son côté "chauve-souris".

Tu penses être capable de supporter ça ?

Bien sûr ! C'est drôle !

Soudain des courbatures me prenaient d'un coup... sans doute des restes de ma maladie qui d'ailleurs avait diminué vu que je ne toussais plus. Je me dirigeais vers le lit... le main dans le dos comme une vielle.

Désolé... c'est mes muscles et articulations qui font des siennes... sans doute à cause de ma maladie.

Je la regardais encore avec des yeux abattus... décidément j'étais pas capable de tenir pas malade aujourd'hui.