Un pensionnat ou a première vue tout semble normal,sauf qu'ici il n'y a pas que des humains... |
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| Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] | |
| | Auteur | Message |
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Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 5 Jan - 16:14 | |
| Comme à ses habitudes, l'ange s'était levée assez tôt. Ce n'était pas vraiment contre un réveil quelconque. Simplement son horloge interne qui lui permet de se réveiller à des heures inattendues. Cette fois-ci, c'était presque en plein milieu de la nuit que la petite blonde fut réveillée en sursaut. Venait-elle de faire un cauchemar ou même un rêve ? Rikku ne pourrait répondre à cette question. Cela fesser bien trop longtemps que cette demoiselle n'avait pas rêvé ou cauchemarder. La chambre qu'occupait Rikku était plongée dans l'obscurité. Des ombres se fessaient voir aux yeux de la blonde. Pourtant, elle regagna avec facilité son sommeil. Profitant avec bonheur des bras de Morphée.
Après quelques instants, qui paressaient des heures aux yeux de la blonde, elle se réveilla accueillit par les quelques rayons de lumières qui balayaient la pièce, de leur luminosité. L’ange émit tout de même un grognement qui prouvait que le matin pouvait être une période assez dure pour elle. La blonde se leva, la tête dans le brouillard. Ce qui lui valut de se prendre la porte qui servait d’intervalle à la chambre et la salle d’eau. Rikku passa rapidement sa main sur l’endroit qui venait de se prendre la porte. Son front était d’un rouge pale. L’ange frotta rapidement avec sa main cet endroit, avant d’ouvrir la porte et s’y engouffrait.
L'ange ne savait combien de temps qu'elle venait de passer sous cette douche, la revigorant petite à petit. Chaque gouttelette d'eau lui tombaient dessus, sans qu'un seul sourire fessait place sur les lèvres de l'ange. La blonde n'était pas du genre à sourire tout le temps, seulement quand le moment y était vraiment venue. Cependant, dans une douche, ce n'était pas vraiment le moment tant convoité pour sourire véritablement. L'eau était tout de même chaude, mais à la bonne température pour l'ange. Ce n'était pas la chaleur qui l'effrayer, mais plutôt la froideur. Quoique, pas grand-chose fait peur à Rikku. Seul quelques petites choses, mais ce n'est pas vraiment le moment de dévoiler ce genre de choses.
Rikku sortit de la salle d’eau en débardeur et en short. Ce n’était pas vraiment les vêtements appropriés à la saison de ce moment, mais ce n’était pas vraiment le problème de l’ange. La blonde s’habillait suivant son humeur. L’ange mettait ce qu’elle aimait et ne suivait pas vraiment le temps qui demeurait pendant la journée. Souvent, Rikku arrivait tout de même à s’habiller normalement. Mais il lui était déjà arrivée de venir en tenue très peu chaude, alors que l’hiver approchait à grande enjambée. Cependant, le temps n’était ni très chaud ni froid. Sa tenue convenait tout de même. Un débardeur blanc et un short noir, sans oublier ses converses noires. Une veste peu chaude complétait le tout d’un ton blanc clair.
A peine venait-elle de finir de se vêtir, que la sonnerie résonna pour annoncer le premier cours. Rikku était déjà en retard, mais cela allait s'agrandir de plus en plus. L'envie d'aller en cour n'était pas à l'intérieur de la blonde. Elle sortit délicatement de sa chambre, fermant la porte. Certains étudiants courraient pour ne pas être encore plus en retard. Rikku prit une direction différente de ces derniers élèves. Un long soupir aurait pu se faire entendre, si quelque personne l'écoutaient. Mais l'ange avait l'habitude d'être seule et bientôt aucune personne n'était présente en dehors de leurs chambres. La blonde passa une main dans ses cheveux, les fessant volait au passage, avant de continuer sa route en direction d'un nouvel endroit à découvrir dans ce pensionnat.
L’ange évitait les salles de cours. La blonde ne savait pas vraiment dans quelles directions allaient. Ni même où allait, tout ce qu’elle espérait. C’était de découvrir un nouvel endroit. Sa soif de connaissance l’aidait souvent à découvrir d’autres endroits. Les couloirs s’enchaînaient les uns après les autres et se ressemblèrent de même. Après quelques minutes, ou tant bien même des heures. Rikku arrivait enfin devant un endroit dont elle ne connaissait pas encore l’existence jusqu’à présent. Elle inspira, puis expira avant de prendre le peu de courage qu’elle avait. Et de toquer timidement la porte, avant de s’engouffrer à l’intérieur.
Il n’y avait peut-être aucune expression sur son visage mi-enfantin, mais à l’intérieur d’elle. Cela ressemblait plus à une explosion d’émotion. La bibliothèque, c’était l’endroit qu’elle venait de découvrir. Des centaines de livres, voir même des milliers de livres à un même endroit. L’ange aimait beaucoup lire. Que ce soit dans un genre fantastique ou tant bien même pour un genre réaliste. La passion entre les livres et Rikku était survenue très jeune. Depuis, l’ange ne pouvait se détacher d’un livre. C’était comme se libérait de quelque chose quand elle pouvait poser ses yeux sur ses lignes écrites. La petite blonde avait l’impression de vivre un rêve, un rêve éveillé. Comme si cela n’avait jamais existé à ses yeux et pourtant. C’était tout le contraire.
Elle s'engagea dans une rangée de livre sur l'histoire de certaines races. S'en était fascinant pour la jeune demoiselle. Autant de livres sous ses yeux, il faudrait presque plus d'une vie pour pouvoir tous les lire. A cette même pensée, Rikku se referma sur elle-même. La blonde aimait tellement lire que ne pas pouvoir lire autant qu'elle voulait, pouvait la rendre de mauvaise humeur. Mais là, n'était pas vraiment le contexte. Après plusieurs secondes passaient à travers ces livres. Malgré sa petite taille, l'ange saisit un livre à sa hauteur. Cependant, d'autres livres en avaient décidé autrement. Et ceux-ci commencèrent à tomber au-dessus de la pauvre petite. Seul un petit cri aigu pouvait alerter certaine personne aux alentour. Sauf si personne n'était là.
« Me faire attaquer si sauvagement par des livres, ce n'était pas vraiment ce que j'aurais pu m'attendre. »
L'ange déplaça un livre qui venait de se loger sur sa tête, tout en parlant à soi-même. | |
| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 5 Jan - 16:46 | |
| Je m'étais réveillée en pleine nuit par une vision d'horreur, qui n'avait pourtant rien à voir avec mes crimes habituels. Ceux-là ne me réveillaient plus depuis longtemps. Je m'étais vue seule dans une immense pièce que je connaissais bien: ma chambre. Elle était vide de toute décoration: pas de livres, pas de lecteur CD, pas de lit, pas de fenêtre et , pire que tout, pas de présence féminine à ses côtés. Varda n'était plus là, et elle avait emporté tout mon univers avec elle. Toute ma vie s'effondrait, mon coeur avait arrêté de battre et je ne respirais plus. Je m'approchais d'une tâche brillante au sol, qui se révélait être un reste de miroir brisé. Mon teint était craieux, j'étais encore plus blême que d'habitude, et nombre de larmes de sang assombrissaient ma peau, noyant mes yeux. Elle était partie, m'avait quitté. Et c'était prévisible: je m'étais détruite.
Là, je m'éveillais en sursaut. J'étais dans mon lit, la fenêtre envoyait un faible rayon de lune dans la pièce. L'étagère remplie de bouquin était au mur, la télévision de Sheeta aussi, et elle était d'ailleurs allongée dans son lit. Mon lecteur CD était posé sur ma table de nuit. Je me retournais, étendis mon bras sous les draps froids. Ils étaient vides, j'étais bien seule. Un soupir franchit mes lèvres, j'avais les yeux fixés au plafond. Varda était bien partie, mais je m'en rapellais la raison: elle était partie dormir dans sa chambre, auprès de sa fille. Je n'avais pas essayé de la retenir, par respect. Mais quand elle n'était plus au creux de mes bras, contre ma peau.... Je avais que je ne dormais pas vraiment, car les vampires en étaient incapables. Disont que je n'arrivais même plus à sommeillé calmement....
Je me levais en silence. Je pouvais prendre une douche, puisque je savais que Sheeta ne dormait pas, de toute manières. Au pire, je la tirerais de sa léthargie. J'essayais tout de même de ne pas faire de bruit. J'avais fermé la porte qui séparait la salle de bains de la chambre. Je l'aurais sans doute prise en pleine face si je n'avais pas été vampire, avec de bons reflexes, même en plein milieu de la nuit. Ma douche fut rapide, et j'évitais de mouiller mes cheveux propres. Je les attachais en queue de cheval, avant d'entrer dans la baignoire. Je ne pris pas la peine de faire couler de l'eau. Je me déshabillais, me servit du pommeau pour faire couler de l'eau brûlante. Une vague de souvenirs me revint en mémoire, me submergeant. Je m'interdis de pleurer, sachant que je reverrai ma compagne au levé du soleil.
Une fois lavée, je sortis, avec ma serviette autour de la poitrine. Bim ! Nouvelle vague de souvenirs... Celle-ci ébranla mon esprit, fit vaciller mon coeur. Je me vêtis d'un t-shirt orné d'une manifique tête de femme pourtant un casque de musique, au dessus de mes habituels sous-vêtements noirs. Je passais un jean bleu foncé, à la coupe et aux dessins originaux. Je jetais ma veste en cuir blanc sur mes épaules, et une paire d'escarpins aux talons hauts de la même couleur. Je me dirigeais mécaniquement vers la bibliothéque. J'avais pris ma clef de chambre, fermant la porte derrière moi. Dans les couloirs, je m'éfforçais de ne pas faire de bruit, pour ne réveiller personne. Je poussais la porte de la bibliothèque, la refermant derrière moi.
Je marchais dans les travées, saisissant une paire de grandes oeuvres littéraires, passant pas les plus grands auteurs. Je m'installais ensuite sur une table très isolée, et lus jusqu'au levé du soleil. Je fus alertée par des bruits de pas, après le doux grincement de la porte. A l'odeur, c'était une jeune fille qui venait d'entrer. Elle s'engagea dans une travée, et tira sur un livre. Je perçus sa au bruit, et les crissement m'avertirent que tout allait tomber. Je me levai d'un bond, courant vers la bonne travée. Je me plaçais comme un bouclier devant la jeune femme, la séparant de l'étagère. Tout un tas de bouquins me tombèrent dessus, mais je le sentis à peine. Un bouquin était tout de même tombé sur la jeune élève, et elle s'en débarrassa. Mais c'était toujours mieux un que la trentaine.... Je les empilai rapidement, les posant en tas organisés sur la table d'à côté avant même qu'elle n'aie eu le temps de bouger le petit doigt.
Elle râlerait, mais la bibliotécaire les rangerait à son arrivée. Je me tournais habilement vers la jeune élève, lui demandaint immédiatement, d'une voix calme, posée, et non agressive:
-Ca va ? pas trop de dégâts ? | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 5 Jan - 17:44 | |
| La blonde semblait à moitié surprise de ce qui venait de ce passer il y a l’instant. A peine l’ange venait de prendre délicatement un livre entre ses doigts, que d’autres s’étaient rendus jaloux. Ils avaient décidé de se réfugier vers la blonde. Mais comme par enchantement, la petite blonde n’avait pas vraiment reçu tout les livres qu’elle avait vu la seconde d’avant. Non, si cela pouvait être magique, cela serait peut-être la cause. Rikku ne reçu que très peu de livre, à sa plus grande surprise. Seul un livre avait réussi à l’atteindre. Celui qui s’était jeté sur sa petite tête. Mais qu’elle avait délogé rapidement, le posant près d’elle.
Une jeune demoiselle venait de l’accoster. Demandant à la blonde si celle-ci n’avait aucun mal, ou si l’ange n’avait pas subit trop de dégât. Rikku n’avait toujours pas enlevé son air surpris. Cette jeune demoiselle venait de l’aider à ne pas trop subir ce genre de dégât ? Rikku se rappela rapidement de ce qui venait de ce passer. Une ombre s’était interposée entre elle et cette étagère. C’était peut-être cette demoiselle ? Qui sait ? Rikku n’en savait pas d’avantage. La petite blonde en était tout de même troublée. Ne pas savoir.. C’était peut-être la raison pour laquelle l’ange était venue dans cette bibliothèque. Apprendre le savoir, le découvrir.
L’ange détailla en détail la demoiselle qui venait de lui parler. Des cheveux blonds, semblable à ceux de Rikku. Des yeux de couleurs bleus comme l’océan. La jeune demoiselle semblait aborder des mensurations généreuses. Dame nature s’en était donnée à cœur joie sur cette demoiselle alors. Un tee-shirt représentant une jeune fille écoutant de la musique via un casque. Un jean foncé ainsi que des escarpins blancs. Cette fille ressemblait plus à une femme qu’à une enfant. Enfin, ce n’était qu’une intention de l’ange. La blonde ne pouvait détacher son regard de la jeune fille, qui bien que gâtée par la nature. Était une créature très belle.
« Je vais très bien, je n’ai pas vraiment reçu grand dommage. Il semblerait que ce soit un coup de chance. »
Rikku ne pensait pas du tout à ces paroles. L’ange savait qu’on l’avait protéger de cette avalanche culturelle. Il n’y avait pas plusieurs solutions possibles, soit ce que venait de dire Rikku était la pure vérité. Soit c’était la jeune fille qui venait de la sauvée de cette avalanche. La blonde pensait plus vers la deuxième proposition. Mais il semblerait que cette jeune demoiselle cache quelque chose. Si cette inconnue avait protégé l’ange, ne devait-elle pas. Quand à elle, subir quelques dommages à cause de la maladresse de Rikku. S’en était plus que probable. Seulement Rikku ne savait pas vraiment arrivé jusqu’à cette conclusion à la parole. L’ange laissa donc de côté ses suppositions. Et se releva.
Une pile de livre venait d’être rangé près de ces deux jeunes demoiselles. Ils étaient disposés sur une table non loin des deux. Ils étaient parfaitement rangés, très bien organisés. Et pourtant, il y a quelques instants. L’ange venait de passer par ce côté-ci. Il n’y avait rien. Cela attisa encore plus la curiosité de la petite blonde. Quelqu’un avait posé les livres pendant le lapse de temps où les livres tombaient sur la petite et où on venait de la sauver. S’en était un peu trop pour la blonde, son cerveau commençait à chauffer à force de réfléchir trop longuement. Rikku pensa donc maintenant qu’on venait de la sauvée d’une avalanche de livre.
« Au fait. Merci. Je n’aurais juste qu’une question à vous posez, vous êtes là depuis longtemps ? »
Rikku connaissait peu de personnes aussi intéresser qu’elle sur la littérature. Que ce soit avant, ces anciennes amies n’aimaient pas particulièrement les livres et préféraient la technologie et les nouvelles modes. Ce qui était tout le contraire de la blonde. L’ange était peut-être la seule d’un minimum responsable dans son ancien groupe d’amis. Et si nous parlons de ce de maintenant, elle n’en avait encore jamais parlé de ce genre de sujet. Ce qu’elle redoutait, c’était peut-être cachait sa joie et son envie de découverte aux yeux des autres. Pour les conserver en tant qu’amis.
« C’est si rare de rencontrer des personnes aimant la littérature. »
L’ange n’avait tout de même pas lâché le livre qu’elle voulait lire, en premier. Un livre basé sur les anges. La blonde aimait ce genre de livre, quoique souvent bien décalé de la réalité. Mais il semblait que celui-ci raconterait les vrais anges. Pas ceux qui ressemblait uniquement à quelque chose en blanc. Nan, les anges bons et ceux qui mauvais. Chacun peut être bon ou mauvais. Et Rikku pensait que ce livre racontait ce genre de chose. En fait, elle l’espérait au plus profond d’elle. La blonde en avait un peu marre des préjugés.
L’ange était en face de la demoiselle, sans l’avoir lâcher des yeux depuis la petite avalanche.
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 5 Jan - 18:20 | |
| La jeune demoiselle ne comprenait rien à qui venait de se passer. En même temps, ç'avait été tellement rapide, que c'était logique. Je souriais devant sa mine dépeinte. Elle doûtait, de demandant si elle avait eu de la chance, ou si je m'étais volontairement interposée entre son corps et l'avalanche de livres qui aurait manqué de la blesser. Je n'avais même pas eu mal, raison pour laquelle je n'avais pas hésité à la protéger. Et puis, j'étais prof, quand même. Je ne pouvais pas laisser des élèves se faire blesser par leur curiosité, ou par leur envie de savoir. C'était déjà suffisement rare comme ça. Pas la peine d'en rajouter. Je me tenais patiemment devant elle, attendant qu'elle retrouve ses esprits. La vitesse de 'laction l'avait complètement déboussolée.
Toujours surprise au plus haut degré, elle me dévisagea lentement. Je dus admettre qu'avec le temps, je n'y faisais plus attention. J'observais sans la scruter vraiment l'élève que je venais de protéger: une jeune fille blonde aux yeux rouge sang. Pourtant, je sentais que ce n'était pas un vampire. Au contraire, l'aura qui se dégageait d'elle était étrangelent claire et lumineuse, au point qu'elle m'en aveuglait presque. Elle n'était pas bien grand, vêtue comme un grand nombre d'élèves du pensionnat. Ce qui m'étonnais d'autant, c'est qu'elle ne soit pas en cours ou dans sa chambre à pareille heure. Je m'imaginais ce qu'elle devait penser d'un personne aussi évoluée physiquement, n'ayant rien à voir avec une adolescente.
C'était un magnifique cadeau que m'avait offert mes parents en ne me transformant en vampire qu'à trente ans. J'étais figée pour l'éternité dans un corps de femme dans la fleur de l'âge. Le problème, c'est qu'au milieu de tous ces enfants, ça se voyait beaucoup plus. Elle n'arrivait pas à détâcher ses yeux de moi. Mes yeux bleu comme l'océan semblaient l'aimanter au sens propre du therme. Quand elle parla, sa voix cristlline me rapella ma loingtaine enfance. Elle s'était un peu modifiée avec l'âge, même si elle n'était pas grâve ou rocailleuse. Elle était juste un peu plu sgrâve que celle de la jeune fille en face de moi. Quand elle évoqua un coup de chance, je ris intérieurement. je lui répondis gentiment:
-On peut dire que c'est un coup de chance un peu anticipé. Je suis heureuse que tu n'aies rien.
Je sentais dans sa voix qu'elle n'était pas tout à fait franche. Elle semblait savoir que je l'avais protégée, et que son absence de d'hématomes n'avait rien à voir avec un coup du hasard. Elle doûtait pourtant encore, même si elle penchait plus pour un sauvetage express. Elle sembla rejetter ses suppositions dans un coin de son esprit, et se releva. je n'avais d'abord par remarqué qu'elle avait chuté. je lui tendis naturellement la main, l'aidant à se remettre sur pieds. Quand elle vit les piles de livres, elle fut de nouveau surprise, surtout que je savais pertinnement qu'elles n'étaient pas là quand elle était arrivée. J'avais, une fois encore, été trop vite pour ses perceptions.
La voir ainsi bouchée bée m'amusait beaucoup, mais je tâchai de ne pas le montrer. Elle vacilla, pensant que quelqu'un d'autre était entervenu pendant que je m'interposai. Je so,geais en moi-même que son raisonnement était assez incohérent, mais je ne la détrompais pas pour autant. Je n'étais pas un ange, juste un prof faisant son boulot correctemement. Je jetais un coup d'oeil au bouquin qu'elle n'avait pas lâché. Sans doute celui qu'elle voulait lire avant que tout ne tombe: " La vérité dévoilée sur les anges." Ca tombait plutôt mal, quand on pensaait que je venais de lui éviter une paire de bleus... Je craignais soudain qu'elle pense que j'étais son ange gardien. C'était peut-être trop imaginer, mais avec certaines personnes, on ne pouvait pas savoir. Surtout que je 'navais pas remarqué la couleur sinificative de son aura...
-De rien. Oui, je sui slà depuis... Minuit, à peu près. je dors mal, en ce moment.
Je lui avais donné une demie vérité. Même si je ne dormais vaiment jmais, en temps normal, mes nuits étaient calmes. Celle-là avait été plus agitée que les autres, à juste titre peut-être... Je redoutais toujours que celle que j'aimais me laisse un beau jour, m'avouant ouvertement que c'était fini. Elle finirait de planter son poignard dans mon coeur, déjà plaie béante. Je saignerai de tout mon être, jusqu'à être trop détruite pour me reconstruire. Un frisson secoua mes membres. Je ne supportais pas cette idée, et ne la supporterai sans doute jamais. Je m'empêchais de fermer les yeux, pour reconstituer dans mon esprit les traits parfaits de Varda. Ils se mobilisèrent quand même dans ma tête. J'étais harcelée par mes sentiments. Hantée par mon amour. J'imaginais soudain cette jeune femme, si chère à mon coeur, dans les bras d'une autre femme.
Je dus me résoudre à respirer profondément avant que cette scène virtuelle ne me jette dans un gouffre sans fond. Je me reconcentrai tant bien que mal vers la jeune étudiente qui se questionnait toujours. Elle semblait elle aussi perdue dans ses pensées, noyée dans ses souvenirs. Alors que je craignais le futur, elle redoutait son passé. Quelle ironie ! Peut-être que a venait du fait que moi j'ai un avenir très long à redouter, et qu'elle devait vivre au jour le jour, faute d'immortalité ? Des fois, je préférerai pouvoir vivre comme ça... profiter de l'instant présent. Pourtant, je savais que chaque jour serait immanquablement succédé par un autre, et ce jusqu'à la fin des temps.
-On va dire que j'ai reçu ça comme héritage de mes parents ( et c'était vrai). Et puis... En étant professeur, c'est logique. Je suis installée là-bas, si tu veux t'asseoir; Tu n'as pas l'air bien
C'était vrai: elle était blême. Presque autant que moi. Malgré le fait qu'elle m'aie assuré qu'elle allait bien, elle semblait vraiment trop soucieuse pour que ça ne lui porte pas préjudice. J'avais tenté de lui expliquer à demis mots qui j'étais, histoire qu'elle se porte un peu mieux. Mais je ne voulais pas non plus l'effrayer d'avantage en lui lâchant d'un bloc que c'était un vampire ( créature réputée très mauvaise) qui venait de l'empêcher de prendre tout un tas d'épais volume en plein visage... J'étais un peu plus réfléchie que ça quand même.J'attendis donc sa réaction, prête à la ratrapper si elle défaillait. Après tout, mon arrivée un peu trop prompt dans un tableau où je n'avais normalement pas ma place l'avait chamboulée. C'était légitime. | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Dim 6 Jan - 11:05 | |
| La jeune demoiselle intriguait toujours autant l’ange. Que pouvait-elle faire à cette heure-ci ? Bien que les deux jeunes filles soient dans une bibliothèque et que le but d’un tel endroit est de s’instruire. L’ange n’y comprenait toujours rien. Rikku pensait que cette demoiselle ne devait pas être une banale humaine comme ceux que l’ange avait déjà réussi à croisé dans ce pensionnat. Non, la plupart des personnes ne sont pas totalement humaines. Très peu de personnes y font exceptions, comme son amie Cloud. Enfin, pas vraiment vu que cette demoiselle était exorciste. Donc, cette demoiselle était en partie humaine, ou quasiment pas. Rikku passa en revue tout ce qu’elle savait sur les différentes races, en vain. Son esprit était plutôt ailleurs.
Les paroles de l’inconnue comme les siennes sonnaient fausses, un simple coup de chance. Impossible, l’ange ne pouvait pas éviter tant de livres à la fois. Ce qui pouvait être sur, c’était que cette demoiselle venait réellement de la sauvée de bleus. Déjà que la blonde est assez maladroite, si on ajoute quelques égratignures causé par divers livres. La jeune blonde arriverait bien amocher à la fin d’une simple journée de cours. Rikku n’avait, certes, aucune blessure. Sauf peut-être une petite bosse à cause du livre qui s’était logé il y a quelque seconde sur sa tête.
L’ange venait de se relever grâce à la main, rassurante, de cette femme. Rikku ne s’était pas vraiment vue tombé. Les évènements étaient tellement passés vite qu’à cause de la stupeur de voir tout ces livres tombaient vers l’ange, qu’elle s’était presque jetée à terre avec un simple réflexe. La blonde avait pris ave confiance cette main. De plus, elle pouvait, peut-être, faire confiance à cette femme. Certes, cette fille venait de la sauver. Mais bien que son comportement pouvait enchanter plus d’un. Cette femme semblait assez sympathique. Et heureusement cela dit, pourquoi la blonde devait rencontrer des personnes peu sympathiques alors qu’elle a tout le choix de choisir les personnes avec qui la petite voulait parler.
Cette femme venait de lui déclarer qu’elle était ici depuis minuit. C’était peut-être au moment où l’ange s’était réveillée si sauvagement. Rikku n’en savait pas grand-chose, ce qui est dit. Cela devait juste être une coïncidence. L’ange pouvait tout de même envier cette femme. Rester dans cette grande bibliothèque, pouvant toucher du bout des doigts des tonnes de livres. Pouvoir les lires à sa guise, les emporter. Les relire et faire tout ce qui pourrait être possible dans ce genre d’établissement. La demoiselle d’en face lui déclara, en plus, qu’elle dormait assez mal ces derniers temps. C’était tout de même fâcheux. Le sommeil peut être tellement important pour la plupart des personnes dans ce pensionnat. A par, peut-être les vampires qui n’ont pas l’état de sommeil dans leurs vies vampiristiques.
La petite blonde, dans une de ces rares fois où elle pouvait réfléchir des heures sans se fatiguer. L’ange ne pouvait se résigner à oublier ce qui venait de se passer. Cette jeune femme n’était tout simplement pas humaine, mais qui était-elle alors ? Très peu de race pouvait faire apparition si rapide, les loups-garous, les vampires et quelques spécimens assez étranges de robots. Ainsi que les êtres chats peuvent être tout de même rapide. L’ange sentait que cela ne ressemblait ni à un robot qu’à un membre chat. Seuls deux propositions lui restaient. Mais laquelle était la bonne ? La première ou bien la deuxième ? Que faire, que choisir dans ces moments là..
La demoiselle lui annonça qu’elle reçu en « héritage » la passion des livres et de la littérature. C’était peut-être la première fois que Rikku entendait ça. Une personne qui pouvait lui ressembler, aimant les livres autant qu’elle. Bien que sa passion envers ces morceaux soient un petit peu débordante dans sa chambre, elle pouvait s’en donner à cœur joie dans ce genre de d’établissement. L’ange divague un peu dans ce genre de situation. A force de réfléchir pleinement pour trouver quelque chose de cacher. L’ange finit par tomber malade ou de raconter des choses sans grandes importances.
C’est après quelques instants que cette jeune fille lui révéla qu’elle était professeur. L’ange ne voulait absolument pas en rencontrer. Normal allez-vous me dire, mais quand on ne va pas vraiment en cours à l’heure donné. Les sanctions arrivent par derrière. Même si cela ne sera pas la première, ce n’est pas vraiment plaisant aux yeux de l’ange de faire ce genre de punition. A cette heure-ci, la petite ange serait soit encore dans sa chambre ou tout simplement dans une salle de cours. Rikku ne devait pas être dans cette pièce, bien qu’elle voudrait y rester le plus longtemps qu’elle pu.
L’ange fut rapidement blême. Rien qu’à cette pensée, la blonde pensait tout un tas de sanction les plus horribles les unes que les autres. Bien que ce soit un peu enfantin comme pensé. L’ange ne pouvait pas vraiment se concentrer maintenant. Que pouvait-elle faire ? S’enfuir à toute jambes, sachant qu’elle serait poursuivit par un être doté de pouvoir vampiristique ou tout simplement de loup-garou. Non, Rikku ne voulait pas perdre la vie, pour cause d’avoir voulu fuir un professeur. La femme lui fit rapidement remarquer sa soudaine blancheur. Ce qui ne pouvait pas vraiment arranger l’état de Rikku. Pourquoi avait-il fallu qu’elle soit en retard ce matin même pour aller en cours. Pourquoi l’envie de ne pas aller en cours était-elle trop présente en elle ?
La blonde fit quelques pas en direction de l’emplacement qu’indiquait la jeune femme. Rikku marchait doucement, comme si elle fut un voleur il y a un temps. Ce n’est qu’une comparaison, bien sûr, l’ange n’était-il pas un signe de pureté dans divers livres et autre légende toute aussi absurde les unes que les autres ? Enfin, diverses livres étaient placés, la plupart lu pensa la blonde. Elle prit place sur une chaise, presque s’étalant dessus. La petite blonde posa à son tour, le livre qu’elle n’avait toujours pas lâché des mains. Comme s’il était précieux aux yeux de la blonde.
« J-je vais bien, ce n’est juste que je ne m’attendais pas vraiment à rencontrer un professeur à cette heure-ci. »
La blonde observa quelques secondes après cette phrase, le reste de la salle. Qui semblait tout de même spacieuse. On pouvait très bien circuler à plusieurs, bien que l’une des règles soit le silence absolue dans cette salle. On peut toujours entendre les quelques gloussement de certain, les chuchotements des autres. Mais là, rien. Presque personne n’était là. Il n’y avait presque que l’ange et cette demoiselle qui se trouvait être professeur. Rikku se sentait malchanceuse aujourd’hui. Tombée aussi facilement sur un professeur alors qu’elle avait réussi cette étape, pourtant simple, dans les couloirs menant à la bibliothèque.
« J’espère que vous retrouveriez rapidement le sommeil. Pourrais-je savoir votre prénom ? Je me prénomme Rikku. Rikku Mistorteen. »
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Dim 6 Jan - 11:52 | |
| Les questions à mon sujet se succédaient à une vitesse ahurissante dans la tête de la jeune fille. A tel point qu'elle me perdit presque. Qui était-je ? Pourquoi était-je ici à cette heure ? Quelle créature pouvas-je être ? Entre autres, que je ne saisis pas. Autant de questionnements restés sans réponses. Je m'amusais intérieurement de l'effet que j'avais eu sur elle. Elle me donnait l'effet d'être paniquée, anxieuse. Pourtant, je n'avais presque rien fait, à par peut-être m'interposer entre elle et une coulée de livres. Etre un vampire, même si les gens n'en étaient pas conscient, leur faisait souvent un effet boeuf. Les questions en tous genres continuèrent de se bousculer dans son esppit, et j'en sortis avant d'avoir mal au crâne. Dans sa tête, s'était en ébullition.
Le fait de retrouver quelqu'un dans une bibliothèque semblait être plutôt important pour elle. Elle ne devait pas avoir beaucoup d'amis très cultivés, et croiser une personne qui s'intéressait aux livres et au savoir devait avoir une certaine signification pour elle. Venant d'un professeur, ce n'était pas trop étonnant. Entre les recherches que je devais faire pour mes cours ( car je ne savais pas tout quand même), et ma curiosité naturelle, je passais beaucoup de temps à avoir le nez dans les bouquins. J'en avais d'ailleurs une belle collection dans ma chambre, même si ça ne valait pas l'immense bibliothèque de mon père ou de la cours de Russie. J'avais passé des heures et des heures dans ses rayonnages, à feuilleter des manuscrits plus vieux les uns que les autres. Avec des modifications orthographiques entre les époques. Quand j'étais partie de la cours avec ma mère, je m'étais interressée à la littérature étrangère, et particulièrement francaise et italienne.
J'appréciais les grands auteurs, comme Victor Hugo, Maupassant ou encore Baudelaire. Le théâtre de Molière me fascinait. Ses personnages, tellement drôles pour l'époque, restaient pourtant emplis de mystère. Comme ce dramaturge avait-il réussi à faire en sorte d'être toujours lu après temps d'années ? J'avai aussi lu quelques unes des oeuvres de Zola, dont l'Assommoire, Germinal et quelques nouvelles. J'avais adoré Le bonheur dans le crime, de Jules Barbey d'Aurevilly. Les mémoires de Chateaubriand m'avaient captivée. J'étais aussi passée par "Mein kampf", le livre écrit par Hitler. Et j'aurais tant d'autres ouvrages à citer... En deux cent trente ans, on avait le temps de visiter beaucoup de domaines, et mis à part la peinture, le dessin et la danse, j'avais aussi apprécié l'histoire, la musique et surtout, la littérature.
J'avais déjà enseigné quelques années, avant de me retourner vers la danse. Je voulais faire partager ce savoir, pour ne pas qu'il se perde. Voir les élèves actuels, si détâchés de tout ça, me rendait malade, surtout quand je repensais à mes premiers étudients, si concentrés, si appliqués... Les cancres et délinquants d'aujourd'hui feraient bien d'en prendre un peu de la graine. A l'époque, il ne suffisait pas d'avoir une belle voix pour être reconnu: il fallait de la culture. Une grande intelligence. Un savoir faire. Cette époque était celle des dépravés. Je me reconcentrai tant bien que mal sur la jeune fille, qui était toujours perdue. Depuis que je l'avais un peu quittée pour ma nostalgie, elle semblait avoir isolée deux espèces, qui auraient selon elle pu me convenir: les lycans, et les vampires. Elle semblait hésiter entre les deux, même si elle avait fait le rapprochement entre mon manque de sommeil et le vampirisme.
Je la laissais chercher, voulant qu'elle trouve seule ce qque je pouvais bien être. Je pensais d'ailleurs qu'elle aurait deviné bien avant ça. Quand je lui avais tendu la main, précisément. Les lycans avaient une température corporelle bien plus élevée que les humains, et donc que les vampires. La froideur de ma peau était un signe distinctif qui ne trompait pas, sauf quand je m'amusais à l'altérer pour adopter celle d'autres espèces. Mais là, je n'avais pas chercher à la tromper. je ne m'étais pas servie de mes pouvoirs. Un sourire se dessina sur mes lèvres, quand elle apprit que j'étais professeure. Elle se mit à baliser, j'imaginant tout un tas de punitions, plus atroces les unes que les autres, que je serais en mesure de lui infliger. C'était enfantin, mais je me souvenais d'avoir été comme ça, il y avait très, très longtemps.
Elle se dirigea vers la table où je m'étais installée, entre des piles de livres d'un taille effrayante. Je croûlais presque sous les ouvrages, je ne m'en rendis compte que maintenant. J'avais mis à gauche ceux que j'avais finis, et à droite ceux que je n'avais pas encore lus. Autant vous dire qu'une pile était bien plus élevée que l'autre ! Mes capacités surnaturelles me permettant de lire beaucoup plus vite qu'un humain... Elle s'assit sur une chaise, tandis que je reprenais ma place. Mais je ne me remis pas à lire, me concentrant sur la jeune fille, qui me parlait à présent. Elle était d'une pâleur de craie, ses muscles tremblaient imperceptiblement. J'éclatais d'un rire franc, ne me préoccupant pas du silence qu'on demandait aux élèves dans cette pièce. Après m'être calmée, je lui répondis aimablement, toujours avec une touche d'hilarité dans la voix:
-Arrête de paniquer comme ça. Je ne vais pas te punir. Si je suis ici encore à cette heure, c'est que je n'ai cours qu'à dix heures. Certes, tu n'aurais pas du être là, sauf si tu n'avais pas cours. Malgré ton manquement au règlement du pensionnat, ce n'est pas à moi de te punir pour avoir séché. C'est au prof qui t'as en cours en ce moment. Et puis, tu étais à la bibliothèque, pas dans un trou en train de trafiquer de la drogue. Tu verras ta sanction avec ton enseignant.
J'avais l'impression de me décharger de mon travail, mais je ne voyais pas pourquoi j'aurais du la punir, alors qu'elle était venue ici dans le but de s'isntruire, ce à quoi ervaient également les cours. Mais de toute façon, je n'étais pas l'enseignante qu'elle aurait vu voir ce matin, alors le prof concerné se chargerait comme un grand de cette jeune fille. D'autant qu'elle n'était pas condamnable de chercher à lire. Elle observa la pièce, spacieuse et presque silencieuse. Nous étions seules, à ce que je savais, mais en temps normal, on entendait toujours les petits bruits hilares ou les gloussement de certains. Le silence était parfait. Il n'avait était brisé que par le son de nos voix, qui s'était tu. J'attendais de voir sa réaction, alors qu'elle balayait la pièce des yeux. J'étais détendue, une oeuvre de William Shakespeare entre les mains.
-Je ne dors jamais vraiment, tu sais ( gros indice !). Mais ça reviendra sans doute ( quand j'aurais Varda à côté de moi !). Les gens m'appellent Yelea. Yelea Sestrea. Enchantée. | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Lun 7 Jan - 17:06 | |
| La blonde n’avait toujours pas résolu ce misérable problème. Rikku n’était pas du genre cancre ou même, de personnes pu instruites. Mais plutôt celle des gens qui savent beaucoup de choses à leurs âges. On les surnomment surdouées. Bien que la blonde ne l’est pas pour autant. Certes l’ange est assez intelligente, mais ne peut tout de même pas rivaliser avec certain surdouées qui peuvent défier les plus grands chercheurs et ingénieurs de l’ancienne époque. La blonde n’aimait pas les cours pour autant, il apprenait la plupart. Des choses dont Rikku savait déjà, ce qui commençait tout justement à l’ennuyer encore plus que d’habitude.
En repensant au souvenir, non. La blonde ne peut pas appeler cela comme ceci. Le passé, celui bien avant elle. Le temps du Moyen-âge. C’était peut-être ça qui pouvait autant la fasciner. On pense tout de suite au chevalier combattant jusqu’à leurs derniers souffles pour sauver une princesse prisonnière dans un château loin tint. Rikku ne pensait pas vraiment à ce côté-ci. Mais plutôt à la noblesse, aux robes bien qu’elle puissent être extravagantes. Mais toujours avec un luxe et un raffinement que les couturiers de ce temps n’ont pas. Le tissu est changeant, enfin. C’était peut-être quelque chose d’enfantin de penser de cette manière. Mais n’était-ce pas ça qui permettait de nous imaginer grâce à des livres. S’imaginer comme on voudrait. Un rêve inaccessible.
La blonde se rendit, aussi, rapidement compte que son jugement sur la demoiselle en face était plutôt erroné. Rikku la prenait pour plus jeune qu’elle n’était réellement. Bien que cela pourrait être un compliment pour la personne désignée. Cela n’était pas vraiment l’intention de la blonde. L’ange la prenait plus pour un étudiante, bien que celle-ci lui avait affirmer être un professeur. Ou tout simplement, une jeune recrue. Diplômée il y a peu de temps pour s’occuper d’une classe. En fait, Rikku pouvait juste être tout simplement sympa en disant ce genre de chose. Le seul hic serait que ce n’était pas intentionnelle. Enfin, c’est toujours un compliment de rajeunir les gens. Bien que dans certaines situation cela ne soit pas très plaisant.
Retournons dans la période du Moyen-âge, combien Rikku pouvait passer de temps à s’imaginer dans des tenues de l’époque ? C’était seulement un petit plaisir qu’elle aimait s’offrir. Elle pensait être une jeune noble, et pas seulement une étudiante dans un pensionnat. Ne pas avoir dans son établissement de jeune crasseux aussi répugnant les uns que les autres. Seulement des jeunes gens preux et charmant, voir enjôleur. Bien que les conditions de vie pouvaient être ignobles ce temps là. L’envie d’y faire un tour, ne serais-ce que quelques secondes plaisaient à la petite blonde. Juste s’imaginer. Les livres l’aidaient dans cette « quête ». Bien que ce ne soit qu’un rêve. Il est toujours bon d’espérer, bien que cela ne puisse jamais se réaliser.
L’état de la blonde ne s’arrangeait pas pour autant. Elle tremblait légèrement, bien qu’on puisse le voir. Son teint n’avait toujours pas changé, ainsi que ses mouvements semblaient être tétanisés. Avant de parler, la jeune fille éclata d’un rire franc. Bien que dans une bibliothèque le silence est roi, elles étaient plutôt seules à elle deux. La jeune demoiselle lui demandait de ne pas s’inquiéter. Quelque chose de bien drôle à dire qu’on peut se faire prendre, bien que la blonde voulait juste s’instruire. Rikku devrait être en cours, mais l’envie n’y été pas. Ce qui prouva sa position actuelle dans cette pièce. Elle aurait une sanction à coup sur, bien que celle-ci ne serait pas trop importante. Quoique, il y pouvait y avoir quelques professeurs sadiques dans cet établissement. Espérons juste que son professeur en ce moment même ne soit pas dans cette catégorie.
Le jugement envers cette demoiselle commençait à prendre forme dans la petite tête de la blonde. Seulement deux races pouvaient paraître pour cette demoiselle. Soit les sangs chauds, ce qui fait référence aux loups-garous, soit les sangs froids, ce qui fait référence aux vampires. C’était surtout ce qu disait la plupart des livres sur ces deux « légendes ». Les deux pouvaient être d’une rapidité incroyable. Mais pourtant. Quand avait voulut se révéler, ne lui avait-elle pas tendu la main ? Sa main avait-elle une quelconque température que l’ange aurait pu caser dans sa tête comme « anormale » ? Les évènements étaient si rapides que Rikku n’avait pas vraiment prêté attention à la jeune fille.
Après plusieurs analyses, Rikku se demandait si elle pouvait enlever les lycanthropes de sa tête. Cela ne pouvait pas vraiment être possible, quoique… L’ange sentait plus que la demoiselle était un vampire qu’un lycanthropes, il y a une grande différence pour les deux tout de même. Les paroles de la demoiselle vinrent terminer sa recherche sur la race de cette fille. Ne dormir presque jamais. Spécifique aux vampires. Rikku s’était pourtant débattue pour rien. Alors que la solution était sous ses yeux. Une prochaine fois ce disait-elle, la prochaine fois. Elle trouverait plus rapidement que celle-ci.
Cette demoiselle s’appelait donc Yelea. Cela ne devait pas être courant dans ce pays. Devait-elle venir d’un autre pays ? Mais si ce jugement est bon, lequel ? Il y en a tellement. Que ce soit pour commencer par une ville, ensuite un département, une région, un pays ou bien un continent… Il pouvait y avoir tellement de possibilité. De plus, s’il fallait trouver parfaitement d’où Yelea devait venir, se serait quasiment mission impossible. Il faudrait prendre en compte le père, ainsi que la mère. Puis les parents de ceux-ci. Enfin, tout un beau monde pour trouver parfaitement toute les origines d’une seule personne. Ce travail pouvait prendre combien de temps ? Beaucoup de temps, voir trop..
« Enchantée de même. »
Comment aborder un tel sujet en face d’une parfaite inconnue ? Cela était limite impensable pour la blonde. Rikku ne parlait pas aussi facilement que certain, voir même. Elle ne parlait quasiment jamais. Enfin, sauf envers ses amis. Mais devrait-elle se retrouver ami avec un professeur ? Cela pourrait être un problème pour ses camarades qui la jugerait, malheureusement, d’une manière plus que outrageuse. Et ce n’était en aucun cas l’envie de l’ange. Déjà qu’elle avait peu de ses, sois disant « amis ». Sa classe, c’était comme-ci la blonde ne la connaissait pas. Elle ne les porte pas vraiment dans son cœur, ni dans son âme. Seulement que ceux sont des camarades de classe. Rien de plus, rien de moins.
« J’ai enfin compris… »
La blonde venait parler à haute voix, bien que sa voix fut plutôt basse. Pourquoi venait-elle de dire ces tels mots. Tout simplement qu’elle se trouvait tout de même heureuse, d’avoir réussi à découvrir la race de quelque un aussi facilement. Sans encombre. Pas comme avec Leïla, elle avait « presque du se battre » pour découvrir sa véritable apparence ainsi que son véritable comportement.
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Lun 7 Jan - 19:36 | |
| J'observais toujours la jeune fille. Elle était perdue dans ses pensées, entre des rêves de grandeur façon Moyen-Age et le fait de déterminer ma race. Elle doutait toujours sur cette même question... Mon Dieu, comment pouvait-on être aussi lent à comprendre ? Soit elle n'avait pas suivit suffisemment de cours, soit... Je ne trouvais pas d'autre option ! Ah, si... Soit elle n'avait pas lu les lègendes populaires sur les lycans et les vampires. Selon elle, si elle n'allait pas en cours, c'était parce qu'elle savait déjà tout et que, par le fait, ça l'ennuyait. Je pourrais peut-être la faire changer d'avis... Après tout, une prof avec un savoir de deux cent trente et quelques années, ça ne tenait pas dans un seul bouquin format poche ! Quand elle se mit à plonger dans ses idées de Moyen-Age, je me rendis compte qu'elle ne s'imaginait pas, comme tous les autres, des châteaux forts, de ténébreux seigneurs et de beaux chevaliers, près à se battre jusqu'à leur dernier soupire. Non, elle pensait à la mode d'antan. Pourtant, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus classe dans l'histoire ! Les couleurs étaient très laides, les coupes trop extravangantes. Je me revoyais, moi, dans mon costume d'époque. Une robe sans fanfreluches, pourtant très élégante. Une douleur discrète mais pas sans surprise... Une tenue amovible, très astucieuse pour l'époque. J'avais gardé ces tenues, qui étaient toujours en très bon état. Si elle avait besoin des livres pour toucher se rêve... Moi je l'avais vécu. Quand je revins dans le monde contemporain, je m'apperçus que cette fille passait du coq à l'âne sans cesse. je ne dirais jamais assez qu'il valait mieux ressembler à un coq qu'être un âne.. Maintenant, elle se questionnait sur mon âge. Elle restat persuadée que j'étais une élève, une étudiente, malgré que je lui ai explicitement dit que j'étais une professeure de l'établissement. Elle se questionna sur le fait que je pouvais très bien être une jeune recrue, c'était vrai, mais je n'étais pas fraichement diplômée, bien au contraire ! Je savais tenir une classe et faire court bien avant qu'elle ne soit dans le ventre de sa mère. Je me lassais, me rendant compte que ses pensées n'avaient aucun sens, qu'elle ne tenait aucun raisonnement jusqu'à la fin. Elle passait de l'un à l'autre sans avoir aucune réponse. Elle ne savait toujours pas de quelle race j'étais, me prenait toujours pour une étudiente, se questionnait toujours sur mon âge... Bref ! Cette petite avait elle un sens de la logique ? A chaque fois qu'elle échafaudait des théorie sur ma personne, elle les détruisait bien vite pour en reconstruire de nouvelles. Seulement, c'était bien souvent pire... Alors qu'elle se perdait de plus en plus à chercher qui je pouvais vraiment être, elle sauta de nouveau à la periode de Moyen-Age. Si elle continuait à faire des bonds dans le temps de ce genre, elle allait finir par me donner le mal de mer ! Je sautais de nouveau avec elle, me retrouvant à la voir essayer des tenues d'époque. le mauvais goût de ses fringues me donna presque envie de m'éjecter au plus vite de ses pensées désordonnées, et peut-être même de quitter cette bibliothèque. Quand je pensais à Varda, me rappellant qu'elle avait cours, je me disais que, dans tous les cas, je n'avais rien de mieux à faire. Après un nouveau changement de sujet brutal, elle se demandait de nouveau quel type de prof était celui qui devrait lui faire cours, se questionnant sur le genre de punition qu'il allait bien pouvoir lui coller. Si ça povait faire en sorte qu'elle arrête de s'inquièter, j'irais peut-être bien voir le fameux enseignant, lui expliquant qu'elle était avec moi et qu'il n'était pas nécessaire de la punir pour avoir sécher. J'étais très douée pour mentir, et les noeuds que la jeune fille se faisait au cerveau me donnait presque mal au crâne. La suivre commençait à devenir ennuyeux, et je me sentis privée d'une bonne occupation. Lire alors qu'elle était là n'aurait pas été poli de ma part. Alors je me contentais de sortir de ses pensées, écoutant le bruyant silence de la bibliothèque. Le silence se fit long et lassant, jusu'à ce qu'elle s'exclame en criant presque "Eurekâ !" Elle avait compris, mais quoi ? Que j'étais une vampire ? Mio Dio, il était temps ! N'ayant pour une fois pas suivi ses pensées, je me retrouvais obligée de jouer le jeu minable de ceux qui n'avaient pas le don de télépathie... Je pris un air intéressé et totalement innocent ( innocent, pas stupide !), pour lui demander patiemment: -Qu'as-tu enfin compris ?Et là, je m'attendis au scénario habituel des gens tournant autour du pot, n'osant pas cracher le mot " vampire", qui les dérangeait temps. A croire que, de leur point de vue, nous étions susceptibles de prendre ça comme une insulte. Après tout, nous étions comme nous étions, il n'y avait pas de problème à ce qu'on dise à voix haute que nous étions tout simplement des vampires. Je ne savais pas, après tout. Peut-être que pour eux, ce mot avait une connotation trop monstrueuse ? En parlant de monstre: oui, nous en étions bel et bien. Buveur de sang, tueur sans gêne ni remord, sans foi ni loi. Que voulez-vous, chacun est comme il est, on ne se refait pas... - Spoiler:
Désolée, post un peu court ^^"
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| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 12 Jan - 9:56 | |
| La blonde venait enfin de comprendre. Ce n’était pas trop tôt. Combien de temps avait-elle passé à essayer découvrir une misérable chose ? Plusieurs minutes, voir même une dizaine de minutes. Seulement pour cette chose. D’ordinaire, l’ange trouvait bien plus rapidement, peut-être qu’elle n’était pas si réveillée que ça, en fin de compte. Ce qui pouvait être fort probable. Mais là n’est pas le rapport, Rikku était tout de même assez fière d’avoir trouvé ça. Bien que la demoiselle lui donnait indice sur indice. Cela devait franchement être la fatigue pour ne pas voir vu ça avant. Se sentir ridicule pour avoir pris beaucoup de temps à trouver une misérable race, c’est le sentiment qu’avait la blonde en elle.
La demoiselle d’en face lui demanda ce qu’elle venait de comprendre. Normal après tout, la blonde ne venait-elle pas de « crier » dans toute la bibliothèque qu’elle venait de comprendre quelque chose. Bien que le mot crier peut être plutôt fort dans son cas. Rikku avait juste parlé doucement, bien que le silence dans cette salle fessait entendre sa voix bien plus forte que d’ordinaire. L’inconvénient d’une salle de bibliothèque. L’ange devait-elle foncer en lui révélant, même si cette demoiselle le sait déjà, sa véritable identité. Ou tout simplement tourner autour du pot pendant plusieurs minutes. Avant de bégayer quelque chose d’incompréhensible qui ne ferrait que douter de la parole de l’ange.
« Que vous êtes de la race des vampires.. Bien que ceci me prit du temps à comprendre. »
Rikku avait choisis la franchise, au pire. Si il lui arrivait quelque chose, ce n’est pas sa vie qui manquerait à cette terre. Voir même à personne. La blonde n’avait pas rencontré grand monde depuis qu’elle est au pensionnat. Et ce n’était pas vraiment ce qui pouvait lui manquer ici même. Certes, il n’y avait qu’une personne qui pouvait penser à elle. Mais il l’oubliera assez facilement au cours du temps. La blonde ne se trouve pas vraiment faite pour ce monde. Elle aurait peut-être du resté au près de ses parents, au risque de perdre ce qui pouvait être le plus précieux à ses yeux. Mais Rikku serait entourée au moins, entourée de personne qui feront semblant de l’aimer. Bien que ce serait une mascarade.
Des pensées noires firent irruption dans la tête de l’ange. Rikku pensait à ce qu’il se serait passé si elle ne s’était pas enfuie. La fois où elle venait de tuer quelque un. Qu’est-ce qui ce serait passé. Aurait-elle réussi à vivre parmi les autres en ne fessant que mentir, encore et toujours. Pour protéger ce qu’elle le plus au monde. Pour ne pas les voir les perdre. Qu’est-ce qui ce serait réellement passé. L’aurait-on trouvé ? L’aurait-on arrêté ? Qu’est-ce qu’on aurait fait d’elle ? L’aurait-on tuer ? La blonde ne savait pas le futur qu’elle aurait pu imaginé. Bien, que sa figure d’ange était assez rayonnant il y a quelque instant. Son visage s’assombrit au fil de ses pensées.
Ses yeux rivaient sur plusieurs ouvrages posés sur la table. De très bons livres ,d’autres inconnus, d’autres que la blonde n’aimait pas particulièrement. Rikku voulait juste échapper ses pensées, mais que faire. Cela la suivait, n’importe où, où elle pourrait aller. C’était comme un poids au fond d’elle, qui fessait ralentir l’ange à chaque pas qu’elle pouvait faire dans un bonheur total. C’était comme ci, le bonheur, était juste interdit aux yeux de la blonde. A cause de remords ? Non, pas du tout. De peur de se faire avoir, de peur que des gardes viennent la chercher pour la punir de son geste, purement, personnel. Ne plus revoir les quelques personnes dont elle venait de faire connaissance. Notamment sa colocataire, ou même, Dairiun.
« Je pense que tu facilement découvrir la mienne, simplement grâce à mon aura. »
Les caractéristiques des anges, une aura d’une blancheur incomparable. C’était bien ce qui pouvait faire remarquer à n’importe qui qu’elle était de cette race. De plus que leurs ailes les caractérisent de même dans cette voie là. Rikku aimait être comme cela et pas autrement, bien que c’était un peu à cause de sa solitude mêler aux jugements des autres qu’elle a finit par déliré. Oui, on pouvait bien dire délirer dans le cas de la blonde. Rikku était quelque un de très gentil, mais simplement par des paroles blessantes, elle a finit par se venger sur la première personne qui lui fessait du mal. La soulageant, bien qu’elle risque de perdre ses ailes…
Pourquoi ce genre de pensées fessaient rapidement surface chez la blonde. C’était un mystère inexpliqué. Même la blonde ne savait pas elle-même. C’était seulement quand Rikku se retrouvait avec quelque un qui aurait pu être une personne sympathique pour l’ange. A croire que le bonheur de devrait pas exister pour l’ange. Mais les anges ne sont pas ces êtres dont n’importe qui les trouvent beaux, intelligents et d’autres qualités. Mais surtout, ceux sont des êtres qui aimaient la vie. Enfin, ils aiment ce qu’il fait. Ils sont réputés pour être toujours bien entourés. Toujours entre amis, ou même collègue. Pourtant, avec Rikku, personne ne venait. Enfin, elle pouvait rencontrer certaines personnes. Mais souvent, ils ne revenaient jamais vers elle.
« Blanche.. »
L’ange venait de parler tellement doucement, d’une voix nouée. De fines larmes firent apparition aux coins des yeux de l’ange. Rikku était juste quelque un de fragile quand elle commence à penser vers son passé. Ce qu’elle venait de faire, sans même s’en rendre compte. Elle ne pouvait détacher son regard des livres, de peur de paraître ridicule ? Probablement. Quelques goûtes d’eau tombaient sur son short. Laissant une marque d’humidité dessus.
[HRP : Désoler du temps d'attente. Et ce n'est pas grave, des jours ont à de l'inspiration, d'autre non.] | |
| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Mar 15 Jan - 21:02 | |
| Alors qu'elle avait enfin compris ce que j'étais, j'attendais maintenant qu'elle le formule. Elle avait bien mit quoi... Une dizaine de minutes à piger de quelle race j'étais. De mon côté, je n'avais pas vraiment cherché à savoir, mais je me remis en mémoire la lumière fulgurante qui m'avait brûlé les yeux quand j'avais rencontré cette jeune femme. Une lueur intense, d'un blanc pur. Voilà pourquoi je ne la reconnaissais pas bien ! C'était sans doute possible une créature d'en haut. Une bonne créature. Un ange ? Bah tient ! Le pire dans tout ça, c'est que ça n'était même pas absurde. Dans cette ville, il y avait vraiment de tout, et n'importe qu'elle créature, que j'avais un jour imaginées comme légendaires, existaient vériblement, finalement. Si les démons, les vampires et les lycans existaient, pourquoi les anges, lightness et autres ne seraient qu'illusion ? Ca n'avait rien de stupide. Seulement, j'étais passée à côté de ça plutôt bêtement. Je n'en avais juste jamais vraiment croisés, mais quand même !
Quand j'ouvrais mes sens, me concentrant sur elle un minimum, je revoyais cette clarté qui m'avait presque cramé les rétines. Ca semblait tellement évident ! Si les créatures de la nuit dégageaient une aura noire, il était parfaitement logique que celle des créature du jour soient blanches. Et puis... Ce livre qu'elle tenait obstinément, même quand elle m'avait suivie jusqu'à ma table... Je le regardais en vitesse, sans paraître suspecte pour autant. Un coup d'oeil à la dérobée, en soi... Sur les anges, comme par hasard ! En plus, si je n'avais pas été une créature du mal, je ne me serais rendu compte de rien. ca aurait doublement du faire tilt. Mais au lieu de ça, j'avaic continué à discuter bêtement avec elle sur tout et rien, loupant la plus grosse et la plus importante des informations sur mon interlocutrice. Quelle cruche je faisais, franchement ! Je n'avais pas été plus lucide que la jeune élève, finalement, une erreur qui aurait pu me coûter cher en d'autres circonstances.
-Ah ! Voilà quelqu'un qui ne prend pas ce nom pour une insulte ! Alléluia. Mais je te rassure, j'ai moi aussi mis du temps à comprendre...
Elle avait joué franc jeu, et j'appréciais. Rares étaient les gens qui parlaient ouvertement et sans gêne de cette espèce. En même temps, il était lourd de sens qu'elle en parle aussi aisément, vu qu'elle était née pour nous détruire, à l'origine. Donc forcément.... Heureusement que ce n'était pas une ange plus âgée, car j'aurais eu du soucis à me faire. Je ne me fiais pas du tout au fait qu'être professeur dans ce genre d'établissement empêchait les élèves de se jeter sur eux dans le but de les tuer, malgré les stricts réglements. Nos instincts étaient très forts en général, et bien que les anciens sachent un minimum les gérer, les jeunes avaient logiquement plus de mal. En plus, l'âge physique ne voulait rien dire, puisque certaines créatures cessaient de vieillir. J'étais bien sur Terre depuis 230 ans, de l'extérieur et venant d'une personne ne me connaissant pas, elle aurait été bien incapable de le deviner.
J'avais bien été surprise, quand j'avais rencontré lors des fêtes organisées par ma famille, des vampires vieux de plus d'un demi siècle, ou même d'un siècle. Pour la plupart, ils avaient l'air de jeune adolescents, de lycéens des plus banals. Sauf que face à eux, je ne tiendrais pas plus de deux minutes avec tous mes os intacts. Mes briser la nuque ou m'arracher me coeur leur prendrait... Quoi... Une demie seconde ? Et encore ! Dans tous les cas, ils étaient bien trop rapiddes pour que j'ai une chance de rester vivante. C'était une des raisons qui faisaient qu'il vallait mieux les avoir dans son camp qu'en face de soi. Bien qu'on ne soit pas protégé des trahisons pour autant... Je n'étais même pas certaine que mon clan complet, face à un de ces originels, fasse le poids. Pourtant, nous étionss bien plus nombreux... Avec eux, il n'y avait qu'une solution: avoir une stratégie d'équipe sans faille, pour espèrer avoir une chance de s'en sortir. Encore vallait-il mieux éviter de s'y frotter, c'était plus sûr ! Et puis, à quoi bon essayer de fuir, face à quelqu'un étant deux fois plus rapide que vous ?
Quand je revins distraitement à moi, je me rendis compte que la blondinette contemplait vaguement les ouvrages se trouvant sur la table. Ceux que j'y avais mis, autrement dit. Elle passait plus rapidement sur certains titres que sur d'autres, et à la vue de ces derniers, je devinais qu'elle appréciait, ou pas, certains bouquins. C'était pour la plupart d'énormes pavés, composé de plus de mille pages. Je comprenais qu'un être mortel ne s'encombre pas de ce genre de volume. Il y aurait facilement passé sa vie. A moins qu'il lise non stop, mais c'était quasiment impossible, même pour le plus grand des passionnés. J'avais moi-même la chance d'être vampire, et donc de lire plus vite que la normal. En plus, j'étais immortelle, alors je ne comptais pas le temps. Je lisais parfois deux à trois heures de suite, sans me reposer, ce qui me permettait de finir des tomes monumentaux. J'aimais les ouvrages de références, ou ceux de grands auteurs. Pourtant, ça ne m'empêchait pas dêtre une grande fan du Journal d'un Vampire d'L.J.Smith, ou d'autres écrivains contemporains, voire modernes. Vous l'aurez compris: lire était ma plus grande passion. Avec la danse, bien sûr !
-Il ne vaut mieux pas que je la regarde, vois-tu ! Je risquerais d'y perdre la vue.
J'avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, pensant qqu'elle comprendrait. Une créature de Satan, face à tant de lumière, ne brillait pas. Je préfèrais l'oublier, cette aura. Elle avait un peu l'effet d'un soleil personnifié. Il ne faisant pas bon de le regard directement, au risque de s'y brûler. Heureusement que les vampires cicatrisaaient vite, mais même comme ça, ça devait être horriblement douloureux. Ces tissus là étaient très particuliers, et leur reconstruction demandait du temps, même pour moi. Alors autant s'éviter de pareilles souffrances, surtout qu'elles étaient inutiles ! Je regardais mes bouquins, puis les rayonnages, me disant que même une éternité ne suffirait pas à lire tous ces ouvrages. Des miliers, et des miliers, d'ouvrages. Qu'ils soient récents, ou très anciens, d'ailleurs. Les époques s'étaient succédées, entraînant avec elle des centaines d'écrivains, plus ou moins reconnus. Tant de mots, tant d'ancre, tant de pages. Autant de savoirs et de connaisances. Tout ce qui échappait à ces jeunes inconscients, qui n'avaient jamais ouvert un livre de leur vie.
Jamais ils ne sauraient ce qu'ils rataient. Car tout ça était passionnant. Quand on voyait qu'ils ne savaient même plus que le 14 juillet était la prise de la Bastille de 1789, on avait juste envie de se tirer une balle. Ils n'étaient capables que de dire : " Cool, c'est un jour ferié, y'a pas cours." Navrant. Franchement navrant. Je passais d'un livre au visage de l'ange, quand je vis des larmes couler sur ses joues. Intriguée, je fronçais les sourcils. J'avais vu qu'elle allait mal, mais pas à ce point là quand même ! Mon rôle de prof me discta de chercher à comprendre, pour pouvoir l'aider. Je n'étais pas bien spure que l'humour était le bienvenu, mais j'avais horreur des situations trop sérieuse, et la voir dans cet état me méttait très mal à l'aise. Elle m'enverrai peut-être sur les ronces, mais on verrait bien ce qui adviendrait:
-Eh bien ! Je pensais que les anges avaient plus de joie de vivre que ça... Qu'est-ce qu'il y a ?
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| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Mer 16 Jan - 15:49 | |
| La blonde arrivait tout de même à se faire du mal seule. Seulement par la force de sa pensée, elle arrive à se rendre mal. Au point d’en pleurer. Les pensées peuvent être tellement forte cependant. Un évènement du passé peut être tellement dur à vivre qui vaut mieux se lâcher en pleurer. Mais pourtant, la blonde ne l’avait pas vraiment fait. Elle était plutôt heureuse d’avoir accomplie ce geste. Aucune remords derrière, seulement une vague idée de ce qui pourrait l’attendre un jour ou l’autre. Alors, pourquoi cela arrive seulement à ce moment là ? Peut-être parce qu’au moment ou son geste s’était accomplie. La blonde n’avait pas réfléchie au conséquence. En fait, c’était surtout de perdre la chose la plus important à ses yeux qui pouvaient l’apeuré à ce point là.
Yelea semblait heureuse qu’une personne lui avouer en face, ne passant pas par des milliers de chemins, sa race. Il est vrai que la franchise n’était pas vraiment le point fort de la blonde. Mais que pouvait-elle risquer ? Le pire aurait pu être sa vie. Mais cela ne lui dérangeait pas pour autant. Rikku aurait pensé que c’était seulement le destin qui aurait voulu ça et rien d’autre. Elle retournerait voir son amie ensanglantée. Et passerait ses journées à ne rien faire, si ce n’est. Regarder ce pensionnat qui lui avait prêté refuge pendant quelques temps. Ce pensionnat qui aurait pu être un endroit comme les autres. Comme n’importe quel bâtiment. Mais non, celui là, c’était celui ou Rikku avait faire de nombreuses rencontres. La plupart positive.
Cette demoiselle semblait aussi avoir pris quelques secondes avant de savoir de quelle race était la blonde. Pas très compliquer pourtant, son aura aurait du l’alerté. Le seul problème de la blonde, c’est qu’elle ne reconnaît presque aucune aura. Ce qui lui vaut de tomber quelques fois sur des mauvaises personnes. Mais il faut bien de tout dans une vie, ou tout simplement dans un pensionnat. C’est peut-être l’un des seuls problèmes que pourraient rencontrer Rikku. Bien que l’aura d’une personne est assez simple à deviner, sans pouvoir la voir. La blonde n’avait pas encore l’habitude de s’entraîner à démasquer la véritable identité de quelque un. Rikku s’obstine juste à les regarder au loin, comme une demoiselle extrêmement timide qui ne cherche pas vraiment de l’aider. Mais qui, comme par hasard, en obtient assez facilement.
Cette demoiselle mentionna que si celle-ci regardait un peu trop longtemps l’aura de la blonde. Cette demoiselle se brûlerait les yeux. Un peu comme cet ange qui voulait atteindre les yeux, mais que ses ailes ont finis par brûler à une certaine hauteur, relativement haute. Bien que ceci n’est qu’une histoire, mais ce n’est pas très loin de la réalité. Il est vrai que cette demoiselle est une créature de la nuit et Rikku, de la lumière, ou plutôt du jour. Deux êtres totalement opposées. Pourquoi continuent-elles à parler si tranquillement alors qu’elles devraient être dans deux camps opposées. Ennemis l’un à l’autre, aucun échappatoire. C’était comme ci ces deux demoiselles se connaissaient, ou tout simplement, venaient du même camp. Un camp neutre, aucun jugement. Mais malheureusement, ce n’était pas la réalité. La réalité peu être parfois bien trop cruelle aux yeux de la blonde.
Rikku ne savait où regarder, si ce n’est que sur ces innombrables livres. Ridicule, sûrement. Avait-on déjà vu un ange pleuré aussi facilement ? Simplement par la pensée de cette même personne. Non, personne. Rikku se sentait terriblement ridicule. Se montrée en public, ou plutôt à cette jeune professeur. Alors qu’elle ne voulait en aucun cas se faire remarquer de telle sorte. Bien que ces livres pourraient lui remonter, ne serais-ce qu’un peu le moral. Rien, n’arrivait à dévier ses pensées de son passé. Pourquoi se torture-t-elle aussi débilement que comme cette voie là ? La blonde n’était peut-être pas si intelligente que ça, pour se faire autant de mal par la simple pensée. Rikku commençait à penser son utilité et même sa mort dans cette terre. Qu’est-ce que cela changera dans sa vie et celle de ces, soit disant, camarades ? Probablement rien.
« Les anges ne sont pas, comme tous le monde peut croire, heureux. Ils sont comme n’importe qui des personnes heureuses et même triste… »
Rikku venait d’articuler ses quelques mots sans trop de mal. Mais comment pourrait-elle expliquer ce qu’elle avait fait dans son passé à elle ? Comment dire qu’un ange, ces choses si blanches et si parfaites aux yeux de tous. Venais de commettre une délit et que la demoiselle risquait de perdre ce qu’elle tenait le plus, même au delà de sa vie. C’est peut-être absurde pour certaines personnes d’avoir autant d’attachement envers ces choses dans son dos, mais c’était pourtant ce qu’avait fait la blonde. Reprenons, Rikku n’arrivait en aucun cas à expliquer à Yelea son passé. Elle se trouvait déjà misérable, Rikku n’avait pas besoin de l’avis des autres pour qu’on la juge encore plus mal. Au risque de refaire une crise de folie…
Rikku essuya d’un revers de la main, les quelques larmes qui perlèrent sur ses joues blanches. De fines plaques roses, voir même rouges, donnait un peu de couleur aux joues de la demoiselle. Tout ceci à cause d’une simple vague de larmes. Son short commençait tout de même à devenir assez mouiller, il ne fallait que cela cesse. Mais comment arrêter quelque chose qu’on ne peut, en aucun cas, contrôler ? C’est totalement impossible de contrôler ses pensées. Enfin, quelques exceptions existent. Mais là, Rikku ne pouvait se contrôler. C’était tout simplement dans sa nature. Avouer la vérité à cette inconnue, au risque que la demoiselle aille révélé ce que la blonde aurait dit aux bonnes personnes. Pour que Rikku se retrouve priver de ce quelque chose d’indispensable à sa vie. Ou tout simplement mentir.. Dur dilemme pour cette petite ange qui ne comprends pas grands choses à la vie en pensionnat..
« Les anges ne sont pas si pures que ça.. Je suis misérable, je n’ai pas besoin qu’on vienne rajouter des choses à mon compte. J’en ai déjà ma dose quotidienne… »
Victimiser? Peut-être. Rikku ne savait pas vraiment se défendre dans le vie de tout les jours. La blonde ne s’est que bien faire que dans des situations en dehors de la vie du pensionnat. Ce qui revient à dire que la blonde n’est qu’une brebis dans un camp de loup, une élève parmi des personnes indésirables. L’ange n’est pas le genre de personne combatif et peut juste facilement se faire mal. Rien que sa maladresse provoque certain ricanement de ses « camarades ». Ils la persécutent presque tous les jours. Mais Rikku ne dit pas grands choses et subit, sans rien dire. Misérable, misérable, misérable… Ces mots résonnent en boucle dans sa tête. Comme une chanson entraînante, celle-ci l’entraîne dans le folie…
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Ven 18 Jan - 16:17 | |
| J'étais vraiment abasourdie. Elle pleurait, et je ne savais même pas pourquoi. Comment pouvais-je aider quelqu'un sans connaîre le mal dont il souffre ? J'étais vampire, moi, pas migicienne ! Si elle n'éclairait pas ma lanterne, j'aurai du mal à faire quoi que ce soit pour la secourir, et ça me tapait inconsciemment sur les nerfs. Je voyais les larmes translucides rouler sur sses joues, mais le pire était de ne pouvoir les arrêter. Je me glissais dans sa tête une nouvelle fois, cherchant une réponse à ma question, mais il y avait un tel rafut dans son esprit qu'il était dure pour moi de distinguer l'écho des songes qui m'intéressaient. Il fallut que je fasse le tri pendant cinq bonnes minutes, au moins, avant d'être interpellée par le mot qu'il me fallait : " passé." Je savais quel lourd fardaux celui-ci représentait. En tout cas, pour une créature de la nuit, c'était un très encombrant bagage, dont on ne se défaisait vraiment jamais. Les vampires tuaient, tuaient... Beaucoup trop dde monde, beaucoup trop d'innocents. Dans les premiers temps, on ne s'en rendait pas compte, ça nous passait par dessus la tête, d'ôter la vie à de pauvres gens, qui ne méritaient pas pareil sort. Mais au fil des années, on se renait compte des crimes que l'on commêtait, ils nous revenaient en pleine figure avec une force ahurrisante. Suffisente pour briser l'ohmme au mental le plus solide. J'avais, après un siècle un siècle et demi, fait ma propre crise de conscience. J'avais longtemps souffert, temps que je me penchais vers le passé. Seulement, je savais que je n'y trouverai jamais mon amandement. Ma pitié pour ces jeunes personnes ne les ferait pas revenir. J'avais flotté pendant un dizaine d'années dans ce flot de pensées néfastes, à rester enfermées dans mon domicile, claquemurée sans jamais sortir. Ca n'avait été mieux qu'une fois que je me fus tournée vers l'avenir. Je savais que mon pardon, s'il était possible, serait donné sur mon comportement avenir. J'avais alors décidé de tuer le moins possible, mais je savais que ça demandait un extrême contrôle de mes pulsions.
Dès lors, j'avais passé les vingts ou trente années suivante à travailler sur ça, en compagnie de mes frères et soeurs. Certains avaient déjà passé cette épreuve, et m'aidèrent à m'entraîner, m'arrêtant avant de commettre d'autres crimes, qui auraient bien trop allongé ma liste. Ils me tentèrent, me testèrent, m'imposant le goût du sang, jusqu'à ce que j'arrive à m'empêcher de bondir, d'égorger... De tuer. Malheureusement, il m'arrivait encore de faire du mal, un mal irréparable... Puis je repensais de nouveau à Varda. Cette jeune professeure, qui avait changé ma vie... Elbereth, la démone qui avait volé mon coeur... Celle qui me demandait, à chaque instant, de faire des efforts surhumains pour contrôler ma force, ma puissance, et de maîtriser mes pulsions, qui me commandaient, toujours un peu plus, de la vider de son sang. Pourtant, mon amour baillônnait tout ce qu'il y avait de plus mauvais dans mon coeur. Elle avait été... Ma rennaissance. Elle m'avait vue comme une jeune femme, qui avait réussi à la conquérir. Elle avait oublié mon côté monstrueux et déstructeur, pour me garder au près d'elle, sans jamais me craindre, même quand je lui avait dévoilé la plus horriple de mes facettes. Le temps passé avec elle, dans ses bras, m'avait convaincue que j'avais choisi la bonne voix, et que ça présence était la plus bénéfique de toute sur moi. Pourtant, jamais elle ne m'avait bridée. Jamais elle m'avait empêchée d'aller chasser, en sachant pertinemment où j'allais, et pour quoi faire. Elle ne m'avait pas condamnée à arrêter le sang humain, c'était même abandonnée à moi jusqu'à ce que je m'abreuve de son propre elixir de vie... C'est plus que n'en n'aurait fait n'importe qui d'autre, si on oubliait ma fratrie. J'avai fondu devant sa franchise, mais aussi son esprit de provocation, ainsi que par son sens de l'humour.
Ces deux siècles d'existence avaient peut-etre raffermit mon caractère, mais elle avait détruit mon sens naturel de la plaisanterie. Elle l'avait fait réapparaître, me redonnant à elle telle que je fus avant d'être vampire. Malheureusement, elle m'avait rendue faible.... Je ne supportais plus la moindre de ses absences, chaque seconde s'écoulant alors qu'elle était loin de moi. Elle me donnait en pâture à des cauchemards de plus en plus violent dès qu'elle ne se réveillait pas à mes côtés, et je me rapellais de cette idée de mariage, qui lui avait effleuré l'idée. Bien que ce pact pour l'éternité scellerait notre relation, je savais que ça ne l'empêcherait pas de s'éloigner. De plus, elle était déjà mariée, et cette pensée me rongea, à tel point que je repoussais mes songes dans un coin perdu de mon esprit, les barricadant derrière de solides prisons. Je tâchais de me reconcentrer un peu sur la situations présentes, mais mes réflections m'avaient éloignée du vif du sujet. Je cherchais le regard de l'ange, mais cette dernière passait son temps à se perdre sur les livres. Elle devait se sentir carrément ridicule, de se montrer ainsi en pleine peine, mais je pouvais comprendre mieux que personne que le poids de ses actes passés la mette dans tous ses états, j'avais moi aussi eu ma période. Je finis par croiser ses yeux noyés par les larmes. Contrairement à tous les préjugés, les anges n'étaient pas toujours heureux, je le savais bien, et ma tentative d'humour étaait tombée à l'eau. Bien que les erreurs soient lourdement punie au Royaume des Cieux, les anges faisaient aussi des bêtises. Si elles ne leurs coûtaient pas leurs ailes, ça ne les empêchait pas de s'en vouloir terriblement? Au moins un point en commun entre nos races. Les gens disaient souvent que les vampires n'étaient pas doués d'âme, qu'ils en étaient dépossédés. Pourtant, une grande par des nôtres étaient sensibles et avaient une conscience. Il n'était d'ailleurs pas facile de concilier le sang et les sentiments. Je me levais, ouvrais mon manteau pour en tirer un portefeuille, que j'ouvris sur une très vielle carte d'identité. Elle me représentais exactement comme aujourd'hui, ci ce n'était que la date remontait à 1800...
J'ouvrais ensuite un des épais tomes qui se trouvaient sur la table, à une page que j'avais retenue aisément. Un très ancien portrait me représentait de nouveau, encadrée des membres de ma famille, alors qu'une seconde image me montrait seule. Je n'avais pas changé, pas pris une ride. Mon nom complet s'étalait en haut de la page, dans une écriture très éléante qui aurait, sans me vanter, put être la mienne.
-Je sais très bien que les anges ne sont pas toujours heureux. Je ne crois pas à tous ces préjugés. Après tout, je suis professeure, je me dois de voir plus loin que le bout de mon nez. Mais tu dutes toujours de mon identité. Alors regarde, et constate.
Elle semblait toujours réticente à me parler d'elle. Pourtant, j'espèrais que le long passage évoquant de multiples dates de disparitions et de mort inexpliquée, masquées sous des attaques d'animal pour la plupart et secrétement attribuée à ma folie déclarée la ferait changer d'avis. Certes, je ne craignais rien. mais elle devait s'imaginer que je la jugerais sur son passé, ce que je me refusais toujours à faire. On ne choisissait pas toujours notre vie, contrairement à ce que beaucoup pensaient. Dans un sens, mes parents avaient choisit pour moi en me transformant, comme pour le reste de ma famille. Et les morts que j'avais faits n'étaient pas dus à mon seul jugement. Trop de gens se disaient aussi que les anges étaient toujours bons, toujours purs... Mais la perfection n'existait pas, et comme dans tout ce qui advenait de la nature, il y avait des failles. La nature humaine, à la base de nos races, nous avait impsé le concept. Et même les meilleurs avaient un jour commis des crimes, plus ou moinds graves certes. Mais c'était comme ça, et personne n'y pouvait rien.
La jeune fille essuya ses larmes d'un revers de main. Elle semblait courageuse, mais je sentais qu'elle avait besoin d'aide. Je ne m'en serais pas sortie, si je n'avais pas reçu d'aide, et je ne pouvais pas la laisser ainsi seule, en proie de sa conscience. Elle ne parvenait pas à contrôler ses pensées, j'étais bien placée pour le savoir. Il faudrait que je l'aide à se dire que le passé ne s'éffaçait pas, mais qu'il n'aidait en rien de rester accroché à ça toute sa vie, au risque de tout simplement passer à côté. Je serais probablement moi aussi passée à côté de la mienne si Elbereth n'était pas venue à mon secours. Je n'avais pas d'avenir sans elle, je n'avais retrouvé ma vitalité que grâce à son arrivée. Je ne pouvais pas laisser cette jeune fille se morfondre, devenir un corps sans vie comme je le fus.
-Je ne suis pas là pour te juger, et encore moins sur tes actes passés. Je suis passée par là, moi aussi. On ne passe à côté de sa vie qu'en n'essayant pas. Ne pas courir après son avenir n'es pas bon. Profite de ton existence, même si nos crimes ne s'éffacent jamais vraiment. C'est un fardeau, qu'on doit porter toute sa vie, j'en suis consciente. . Mais si tu m'expliquais, je pourrai sans doute t'aider au mieux. Tu vois tout ce qui est écris dans ce livre ? C'est ma vie, et tout n'est pas rose. Je suis certaine de pouvoir te proposer une solution. Je suis ton professeur, mais je suis avant tout quelqu'un sur qui tu peux compter sans craindre d'être trompée. | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Sam 19 Jan - 10:34 | |
| Rikku n’est pas vraiment ce genre de personne très combatif. Voir même craintif. L’ange n’aime pas faire du mal, peut-être comme les anges qu’on écrit dans les livres… Enfin, Rikku n’est pas forte en combat et se laisse facilement faire. Bien que l’ignorance est ceux qu’elle peut faire de mieux quand on l’ennuie trop souvent. Ce n’est pas une technique très puissante, vu que ceci n’a toujours pas marché envers ces quelques camarades de classe. Qui arrive à prendre un malin plaisir à la « torturer ». Ce n’est qu’un grand mot, bien sûr. Mais on pourrait plutôt dire victimiser. Qu’est-ce qu’elle aurait envie de pouvoir les faire arrêter leurs gamineries. Même au prix de coup, mais l’ange est bien trop timide et peu forte physiquement que ce serait tout simplement peine perdu.
Malgré ces quelques tentatives de se calmait, la blonde n’arrivait strictement à rien dans cet état là. Elle n’était bonne qu’à se morfondre, qu’à pleurer et encore pleurer pour les évènements du passé. Bien qu’elle contrôle l’élément. La blonde arriva tout de même, dans cet état, à contrôler le peu de pouvoir qu’elle avait. Les vents de cette salle ne changèrent pas, mais plutôt se stagnèrent. Rikku était juste quelque un d’impuissant. Si un ami, déjà faudrait-il déjà qu’elle en ai, était en total danger. La blonde ne pourrait rien faire pour aider cet « ami ». Utile ? Rikku ? Non, la blonde se trouvait totalement inutile dans ce monde. Bien qu’elle aimerait penser le contraire de temps en temps.
Bien que les yeux de l’ange étaient perdus dans ses innombrables pensées, plus destructrices les uns que les autres. L’ange regardait les mouvements de Yelea, bien doté d’une élégance naturelle. Un épais livre, qui devait remonté à une paire d’année. Voir même de siècle, dans ce cas là. Enfin, Yelea ouvrit de livre poussiéreux et s’arrêta à un page bien précises. Comme ci, celle-ci, cette femme la connaissait par cœur. Plusieurs images y étaient imprimées. Voir dessinées ? Enfin, la plupart montrait une demoiselle, ou tout simplement une famille. Une ressemblance fragrante entre cette demoiselle du livre et Yelea. Cela devait être les même. Cette femme devait vivre depuis un bon paquet d’année. Heureusement, qu’elle ne devait pas se soucier de son physique. Avoir un tel corps, serait un bonheur. Quoique.
De nombreuses dates et morts étaient écrites dans ce vieux livre. Une odeur en échappait, qu’humait l’ange au fil des pages. Les dates correspondaient à la mort de personnes. Homme, femme, enfant. Il devait y avoir presque de tout. Tous avez des explications. Mort par une bête, c’était ce qu’il y était écris la plupart du temps. Une vague d’animal féroce aurait tué autant de personnes, en si peu de temps ? L’ange oublia cette hypothèse, impossible. Si cet jeune professeur voulait lui montrer un livre en particulier, ce n’était pas pour montrer quelques choses de quelconques. Ce qui revenait à dire que cette demoiselle était la cause de tout ces morts. Assoiffée de sang sûrement, cette demoiselle n’avait pas réussi à résister à cette envie de sang, qui pouvait devenir si douloureuse à force de se retenir.
Les pages se succédèrent, et se ressemblèrent tout bonnement. Toujours la même cause de mort, une vague de bêtes enragées avait saccagé la ville à coup de morsure et de vidage du sang de leurs victimes. Rikku pensait de plus en plus à sa propre hypothèse, que ce n’était seulement un coup de rage de Yelea. Enfin, pas de rage. Mais plutôt de soif ou de désespoir envers son envie s’abreuver de ce genre d’élixir. La blonde n’avait, pourtant, pas peur de cette demoiselle. Bien qu’elle eut commis de nombreux crimes. Elle devrait. Mais non, l’ange s’en fichait royalement. Si cette demoiselle était de mauvais poil, elle lui en aurait déjà fait bavé depuis bien longtemps. Avant de l’achever avec sa morsure. Pourquoi Rikku aurait douté de son identité ? La blonde n’en savait rien… Elle n’était plus très bonne pour réfléchir en ce moment même, cela demander beaucoup trop d’effort à la blonde pour réfléchir à une petite chose banale. Alors réfléchir à quelque chose de compliquer, n’imaginez rien du tout.
La blonde commença doucement à affronter le regard de cette personne. Bien que ces larmes cessèrent de couler, rien que le regard de cette personne venait de faire tomber un déluge de larmes de la part de la petite blonde. Qui maintenant, ne pouvait en aucun cas s’arrêtait. Rikku ne parlait pas, mais ne pouvait non plus s’arrêtait d’une manière ou d’une autre. Rikku, s’en même s’en rendre compte, s’élança dans les bras de la professeur. Après, ci celle-ci accepte de l’étreinte. Si on peut appeler ça un étreinte. La blonde avait bien plus que les larmes aux yeux. Ses yeux qui étaient déjà rouges, ses joues rejoignirent cette couleur aussi. Les paroles de cette femme arrivait à réconforter la blonde. Qui, tout de même, était toujours une enfant. On pourrait la croire mature et très intelligente, ce qu’elle ait. Mais Rikku est aussi extrêmement fragile et timide. Une facette bien cachée…
« Misérable, pathétique, inutile… »
Bien que cette demoiselle pouvait être une vampire, la blonde s’en fichait totalement. Si celle-ci ne voulait pas d’elle, un coup de dent suffirait. Bien que ce soit une solution plutôt radical, s’en est toujours une solution. La blonde trouvait sa vie inutile, alors pourquoi ne pas en finir rapidement ? Une solution, certes. Mais bien trop absurde. Rikku pourrait toujours vivre dans l’ignorance, vivre convenablement. Sans bonheur, sans malheur. Une vie tout à fait banale, sans ami, sans famille. Sans rien. C’était ce qui attendait Rikku, sûrement. La blonde venait de parler tellement doucement, qu’on aurait pu croire à un chuchotement. Mais à qui s’adressait-il ? A personne. Pourquoi parlerait-elle à quelque un alors que personne ne l’apprécie ? C’est tout un mystère que la blonde ne connaît pas la réponse.
« A cause de ma folie, j’ai supprimé la vie de quelque un que j’appréciais. Aujourd’hui, je lutte pour garder ma liberté. Si on me trouve, je me retrouve sans liberté. Je ne sais ce qu’il m’attends. Je pense que ce serait la mort… »
Pourquoi la blonde venait-elle se confier à cette, si on peut dire, à cette étrangère. Cette demoiselle pourrait la vendre à un garde des cieux pour lui confier ce que la blonde venait de dire. Rikku retournait-elle dans sa folie ? Il y a de forte chance que ceci recommence. Pourquoi la blonde ne voulait pas que tout recommence à zéro. Bien que tuer ne lui dérange pas. C’est surtout qu’elle devrait quitter cette établissement, qui lui apportait tout ce qu’il lui faudrait. Pourquoi quitter ce genre d’endroit, alors que le monde extérieur voudrait sa mort ? Ou plutôt son village, le royaume des cieux. Le royaume où elle vivait…
Rikku avait continué de chuchoter, de peur que d’autres personnes l’entendent ? Ces deux jeunes filles étaient seules dans cette bibliothèque. Alors pourquoi chuchoter d’une telle manière ? La honte, sûrement. En fait, cette situation est tout de même ridicule. Un ange qui confit un crime à un vampire, qui a du en commettre des centaines et des centaines. Cette scène est juste du grand n’importe quoi. Mais que voulez-vous ? Rikku recommence à devenir folle à cause de cette histoire. La blonde devrait partir prochainement si sa folie continue de cette ampleur pareille. Oui, c’est ça. La blonde devrait partir très rapidement. Comme la première fois…
« Je ne devrais tout simplement pas rester.. »
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Dim 20 Jan - 13:58 | |
| A la voir, je me disais qu'elle avait baissé les bras. Un peu comme moi, quand j'avais cédé à mes pulsions, et tué tous ces gens dont les dates correspondaient aux attaques du livre, toujours ouvert devant Rikku. Pourtant, je savais qu'il ne s'agissait que de volonté. Avec quelques efforts, on arrivait à changer. Si j'arrivais à l'en persuader, je pourrai l'aider à évoluer. Il suffisait de lui faire comprendre que personne n'était sur cette Terre par hasard, que chanque création de Dame Nature avait un but.Je devais lui apprendre à se battre, à se rendre utile et à faire ce pour quoi les anges étaient sur cette planète: le bien. Si elle aidait les gens autour d'elle, elle se sentirait moins seule, moins désemparée. Le seul moyen de sortir de cet état dépressif était de lui faire oublier son passé, de trouver un moyen pour qu'on lui accorde le pardon. Sil n'esistait pas pour les vampires, démons et autres, c'était sans doute aucun possible pour les êtres du Ciel. Sans quoi le Paradis ne valait pas mieux que l'Enfer.
J'étais malheureuse de la voir ainsi, à ne pouvoir s'empêcher de pleurer. Je devinais qu'elle avait retenu ses larmes trop longtemps, et qu'elle avait explosé comme un volcan, dont la rage avait été contenue bien trop de temps. Je me sentais liée à elle, me disant que j'étais peut-être la seule personne à pouvoir lui venir en aide, à le vouloir. Elle semblait vivre en retrait, mais ce n'était pas ça qui l'aiderait. Je pouvais la protéger, je le savais, et peu m'importait ce que penserait les gens. J'étais professeure, j'avais un peu de pouvoir sur les élèves, et s'ils la maltraîtraient, ils seraient remis dans le droit chemin. Si elle avait des problèmes avec ses pouvoirs, mes connaissances lui serviraient. Je pourrais faire mon devoir de prof. Je me surpris à penser comme une mère: protéger, apprendre.... Aimer. Je ne me pensais pas capable d'éprouver des sentiments à l'égard de quelqu'un d'autre qu'Elbereth, et pourtant cette petit blonde était en train de me prouver le contraire.
Ses yeux montraient bien l'égarement de leur propriétaire. Elle était perdue, dans ses pensées, mais pas seulement. Elle n'arrivait pas à s'en sortir, mais j'allais l'aider à retirer sa tête de l'eau. Je serrai sa bouée, comme la jeune professeure l'avait été pour moi. Un échappatoire, un moyen de s'évader, de redevenir soi. Elle avait jeté un coup d'oeil sur l'ouvrage, qui contenait une partie de ma vie. Elle avait fait le rapprochement entre la jeune femme de ces images et ma propre personne. Vu l'aspect du tome, elle s'était rendu compte que je traînais dans ce monde depuis un bon moment déjà. Mon devoir était de mettre mes expériences à son service, pour la faire évoluer. Je vis ses yeux balayer les pages, dont elle humait l'odeur. Elle vit les nombreuses dates de morts, d'enfants, de femmes et d'hommes. Je me doutais qu'elle ferait vite le rapprochement entre ces attaques d'animal et mon coté vampire. Pourtant, je lisais dans ses yeux qu'elle n'avait pas peur de moi. Elle ne cherchait pas à s'enfuir, elle ne criait pas. Elle restait calme, sereine, bien qu'elle était toujours en train de se débattre contre son passé.
Mais le meilleur moyen de se tourner vers le futur n'était pas de refuser son passé, mais de l'accepter, pour tourner la page. Pour aller de l'avant. Comme je l'avais fait. Le but n'était pas de la faire changer totalement, mais de la rendre plus forte. Je réussissais bien à repousser plus longtemps ma soif de sang, à ne plus tuer mes proie. Pourtant, je me repaissais toujours de sang humain, et j'aimais toujours autant la chasse et la traque. Je ne m'étais acceptée qu'à partir du moment où j'avais réussi à ne plus tuer. Prendre conscience de sa nature, ne pas chercher à s'en débarrassé, c'était le seul vrai moyen de voir le bout du tunnel, de vivre mieux. D'être heureux. C'était la raison pour laquelle je voulais qu'elle apprenne à être elle, et à accepter son passé pour devenir meilleure. Etre un ange,c'était son destin, elle n'y pourrait rien. Mais faire tout pour le réussir, faire en sorte d'y prendre plaisir: c'était ça, vivre.
Je vis les pages, tournées par Rikku, se succéder sous mes yeux. Toujours le même constat fait par les médecins. Car à cette époque, les gens ne croyaient pas en l'existence de vampire, nous faisions tout pour ne pas être découverts, contrairement à maintenant, où nous vivions au grand jour, mêlés aux humains. Ils nous redoutaient, ou pas, mais en tout cas, ils étaient conscients de nôtre présence. Elle jetait de temps en temps des regards vers moi, mais aucune méfiance imprégnait ses prunelles. Je voyais qu'elle lisait, mais sans vraiment réfléchir à ce qui s'imposait à elle. Elle regardait, simplement, ne cherchant pas à assimiler plus que ça ce que je lui avais présenté. Quand elle affronta mon regard, les larmes cessèrent de couleur. Je soutins son regard, patiente, calme, sereine. Si elle pouvait trouver du soutient, du courage, dans mes yeux, alors je n'allais pas les détourner. Je fermais le livre d'un geste soupe, toujours empreint de calme. Inutile de lui faire plus de mal avec tout ça. Il n'étais pas nécessaire de la faire plonger d'avantage.
Elle se sentait toujours mal, ça se voyait dans son aura, qui vibrait de manière quelque peu inquiètante. Mais elle avait cessé de pleurer, c'était l'éssentiel. Elle ne sembla pas s'en rendre compte, mais elle se leva soudainement, pour venir se jeter dans mes bras. Je me levais à mon tour, la laissant se serrer contre moi. Je refermais mes bras de pierre autour d'elle, faisant attention à ne pas la blesser. C'était toujours une enfant, je m'en apperçus plus à ce moment qu'à n'importe quel. Elle avait besoin de soutient, d'affection. Que j'essayerai de lui donner, comme si ç'avait été ma propre fille. Sa peine, je la partageais, et je n'aimais pas la voir comme ça. Elle était timide, réservée et discrète, à tel point que les autres ne s'étaient peut-être pas rendu compte qu'elle souffrait. parce qu'elle avait gardé le silence, encaissant silencieusement tout ce qui pouvait lui arriver. Sauf qu'un jour ou l'autre, on ne peut plus supporter tout ce qu'on garde pour nous, et on craque. C'est ce qu'il se passait en cet instant. Je passais ma main dans son dos de manière rassurante, lui faisant comprendre que je ne refuserai jamais de l'aider. Je serai là pour elle, dès qu'elle m'appellerait. Et je ne doutais pas que ma compagne m'aiderait. Je n'avais jamais eu d'enfant, mais elle avait une fille. Elle pourrait peut-être me filer quelques tuyaux ?
Quand j'entendis les mots qu'elle murmura, je me baissais, mettant mon visage à hauteur du sien. Je pris sa main, la fixant dans les yeux. Ma voix était sereine, mais tout de même empreinte de sincérité. Elle n'était rien de tout ça. Personne ne ressemblait à ça. Car, que le but de notre existance soit bon, ou plus tragique, nous avions tous un rôle à jouer. Elle ne l'avait pas trouvé, c'est tout. Mais je l'éclairerai, l'aiderai à trouver ce pour quoi elle vivait:
-Je confirme: tu n'es rien de tout ça. Chaque être, qu'il soit bon ou mauvais, est sur Terre pour une bonne raison. La nature a donné un but et un rôle a tout ce qu'elle a créé. Que ce soit aux créatures du mal, ou à celle du bien. Les anges ont été envoyé sur Terre pour faire le bien, non ? Ton but est donc d'aider les autres, même s'ils t'en font voir de toutes les couleurs. Regarde, même si c'est malheureux, les démons sont les messagers de la mort. Il en faut bien, même si on n'aime jamais voir partir ceux qu'on aime.
Je ne savais pas pourquoi, mais elle semblait persuadée que je la rejetterai. Que si c'était le cas, je me débarrasserai d'elle en un coup de dent. Pourtant, il n'était question de rien de tout celà. Mon seul but était de l'aider à se retrouver, je ne voyais pas pour quelle raison je la tuerai. Je pouvais comprendre qu'on se sente inutile, et qu'on trouve que notre vie ne manquerait à personne si on nous la prenait, mais je n'étais pas d'accord avec tout ceci. Personne ne méritait de mourir trop tôt, sans même avoir eu le temps de faire ce pour quoi on avait été destiné. Je ne l'empêcherai pas de faire le bien, de venir en aide aux gens, alors que c'était le but que la nature lui avait confié. Son chuchotement ne s'adressait à personne de particulier, mais moi je le pris pour un véritable SOS. Un tragique appel à l'aide. Mais j'étais là, maintenant. Et j'avais reçu son message. Il était poignant, d'ailleurs. Comment, à son âge, pouvait-on se murer dans pareille situation ? Les autres n'y étaient pas pour rien, mais elle s'était refermée sur elle-même... Elle s'était refusée au bonheur, à la joie de vivre, ruminant sans cesse son erreur passée... Il fallait à tout pris que je change ça, pur qu'elle retrouve la joie de vivre. Pour qu'elle hurle quand on lui parlera de mourir.
-Je te protégerai contre ceux qui essayeront de venir te chercher. Personne ici ne te laissera perdre ta liberté. J'ai une très bonne amie qui serait tout de suite d'accord avec moi. Crois-moi, tu ne risques rien, je sus là... S'il faut tuer ceux qui t'approcheront, dans le but de te faire du mal, je le ferai. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ça s'arrange.
Quand je lus dans son esprit qu'elle avait à présent peur que je rapporte ce que je savais à ses poursuivants, je me sentis quelques peu indignée. Je lui tendais la main, je lui proposais un secours, et elle me pensait toujours capable de la vendre à ceux qui la cherchaient ? Je pensais plutôt qu'elle avait une peur bleue de devoir partir de ce pensionnat. Mais personne n'y entrerait si c'était pour remener cette jeune fille là d'où elle venait. Je me battrais corps et âme pour les en empêcher, j'en faisais le serment ! Elle se sentait condamnée, si elle devait partir. Mais je ne voyais pas bourquoi elle devrait s'en aller. Elle n'était pas la seule, dans cet établissement, a avoir commis des horreurs. A l'entrée, l'administration ne regardait jamais nos passés. Sinon, je n'aurais jamais été admise, avec le nombre de crimes que j'avais sur ma liste. Je jugeais qu'elle s'inquietais pour rien. Je serai le rempart qui recevrait les boulets de canons qui lui seraient destinés. S'il fallait prendre des coups, je les prendrais. mais je les rendrais aussi. Personne s'entêterait à venir la chercher.
Elle continuait à chuchoter, comme si elle avait peur qu'on l'entende. Pourtant, nous étions toujours seules dans la pièce, j'aurais entendu la première personne à entrer. Il n'y avait donc rien à craindre. Ses yeux rouges, ainsi que ces joues, colorées par les larmes passées, marquaient son chagrin, et sa discrétion sa honte. Pourtant, il n'y avait pas à en avoir. Nosu traînions tous derrière nous de lourds fardaux, mais nous avions su nous en remettre, aller de l'avant. C'était son tour, et je savais que les enseignants étaient tolérant à l'égard de ce genre de choses. Nosu étions loin d'être des enfants de Choeur. Si j'oubliais le ridicule qui entourait notre situation, je me serais dit que ç'aurait pu être n'importe qui. C'était ironique, pourtant: un ange, qui confie à un vamire un crime qu'elle a commis, alors que les deux étaient sensés se détruire... J'avais moi-même commis des centaines de meurtres, ce qui expliquait peut-être que je pouvais la comprendre mieux que personne. Mais je le savais, la solution miracle n'était pas la fuite. Nos problèmes nous ratrappent toujours, tant qu'on n'y fait pas face.
-Fuire n'est pas la solution, Rikku. Tes problèmes te ratrapperont, que tu sois ici ou ailleurs. Le vrai moyen de s'en défaire, c'est d'y faire face, pas de leur tourner le dos. Tu crois que j'aurais changé, que je serais ici comme professeure, si je n'avais pas décidé de prendre le taureau par les cornes ? Si j'avais courru, en refusant d'affronter ma nature, je serais toujours cette vampire accro au sang qui a tué tous ces innocents. | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Mar 26 Fév - 18:37 | |
| Rikku se posait tant de questions en ce moment même. La plupart se posait sur son passé. Mais à quoi bon revenir en arrière ? Tout ceci n’est là que pour la faire souffrir, enfin, c’était plutôt son point de vue. Impossible de la faire détacher de cette opinion. Mais pourquoi autant bloqué la dessus ? Seulement pour ce qu’elle a fait ? Seulement pour un risque de ce faire retrouver ? Seulement pour ce genre de chose ? Certes, Rikku est plutôt le genre de personne assez craintive, voir même très craintive. Mais est-ce une raison pour s’enfermer chez soi pour ne plus jamais en sortir de peur de se faire découvrir ? C’est totalement ridicule, mais pourtant, la demoiselle avait tellement peur de perdre ce qu’elle tenait le plus cher au monde.
Rikku se sentit tout bonnement mal. La demoiselle avait l’impression que le monde était derrière elle. Que ce monde ne voulait tout simplement pas la laisser avancer pleinement. Ce monde voulait la retenir comme un jeune oisillon dans sa cage. L’oisillon aurait voulu s’envoler mais cette cage l’en empêche, un peu comme Rikku. La cage serait cette barrière que l’ange s’est crée. L’oisillon la représenterait. Tout aussi fragile, tout aussi pure que l’ange peut être. La blonde serait juste un petit oisillon perdu dans cette cage immense. Perdue dans ce monde si imprévisible et si tortureur qu’il peut être. Pourquoi la blonde devrait vivre dans ce genre de monde ?
Rikku cherchait une solution à cette simple question. Pourquoi la demoiselle devrait rester vivre dans cet endroit. Ou tant bien même, vivre sur cette terre. Épargnons le paradis et l’enfer. La seule chose qui reste, serait cette terre. Rikku ne manquerait à personne, voir presque personne. Certes, seulement deux à trois personnes seraient un peu triste de la voir partir. Mais ils l’oublieraient rapidement ? Comme dans le temps passé. On vit le présent, mais on oublie rapidement le passé pour penser au futur. Ces quelques personnes penseraient soudainement à autre chose. Oubliant la petite blonde dans leur vie. Rikku pensait de cette manière, allez savoir pourquoi..
Se suicider ? Non, Rikku n’y avait pas pensé. Mais pourquoi devrait-elle y penser ? N’est-ce pas une manière d’abréger ses souffrances assez rapidement ? Certes, mais n’est-ce pas tout de même douleur comme « mort ». Rikku ne veut pas mourir, bien que ceci pourrait abréger les brèves souffrances de cette demoiselle. La blonde préfèrerait encore souffrir que de disparaître totalement de la terre. Elle préfère encore rester sur celle-ci mais se faire oublier des autres. De toute façon, de son point de vue, la demoiselle se trouve totalement inutile. Dénuée de sens. Personnes ne penseraient à elle, et cette demoiselle resterait dans son coin. Ou tant bien même, Rikku partirait dans un autre pays pour revivre la même chose. Bien que cette solution ne l’enchante guère.
Rikku ne veut pas partir, mais pourtant, ce serait une solution assez radicale. Mais pourquoi pense-t-elle de cette manière ? Pourquoi la blonde pense-t-elle déjà à fuir ? Il n’y, pour l’instant, aucun danger. Pourquoi l’ange s’était autant renfermée quand cette jeune femme était venue lui parler. Pourquoi venait-elle de prévoir un danger qui risque, peut-être, de ne jamais arriver. La demoiselle ne comprenait pas. Pourtant, elle savait que cette femme n’allait pas la dénoncer. Bien que celle-ci pourrait le faire aisément avec son rôle de professeur de ce pensionnat. Mais Rikku commençait à penser que Yelea ne la dénoncerait pas. Qu’est-ce qui lui fessait penser de cette manière ? Rikku n’en avait aucune idée. Tout ce qu’elle ressentait, c’était un sentiment de bien être.
Était-ce à cause de cette personne qui ne l’avait point repoussé ? Il y avait de forte chance. Mais d’ailleurs, pourquoi Yelea ne l’avait pas repoussé ? C’est vrai. Rikku venait de tomber dans ses bras, sans aucunes raisons. Juste sur le coup d’une impulsion. La blonde ne comprenait que vaguement. Rikku tombait assez souvent, certes. Mais peu de personnes l’a rattrapé. Souvent, on l’a laissé tomber et on lui riait au nez comme si elle fut clown un jour. Yelea serait l’une des premières personnes qui venait de la rattraper de justesse. En fait, ce n’était pas vraiment une chute. Non, Rikku n’avait pas vraiment fait une chute, mais plutôt voulait être rassurer. Trouver de la chaleur humaine, trouver une présence prête à l’écouter..
Rikku commençait à se sentir bien, enfin, quand la demoiselle veut dire bien. C’est que celle-ci commençait de moins en moins à ressentir cet état de tristesse. La seule chose que la demoiselle pensait s’était l’état, ou plutôt, l’endroit où elle se trouvait et avec qui. Pourquoi cette femme avait ce « pouvoir » en soi ? Pourquoi arrivait-elle à faire ça à la jeune blonde ? Pourquoi ? Rikku commençait sérieusement à avoir mal au crâne à force de réfléchir de cette manière. Ce n’était pas vraiment bon pour elle de trop réfléchir. Ou de réfléchir de cette manière. Au bout d’un certain temps, elle va finir par s’endormir à force d’avoir donner tant d’efforts. Enfin, là, on s’en fiche un peu. Les yeux de la blonde étaient toujours aussi rouges. Mais la demoiselle ne pleurait plus vraiment.
Les paroles de Yelea la troublaient. Les anges sont envoyés pour faire le bien sur terre. Mais comment faire le bien quand les autres te rejettent comme la peste ? C’est quelque chose très difficile à faire. Certains trouvent ça tellement facile qu’ils envient les anges. Alors que les anges envient les simples personnes qui n’ont presque aucun but dans la vie. Les démons sont envoyés pour faire le mal sur terre. C’est limite pareil que les anges, mais seulement dans le sens opposé. En fait, les démons et les anges se ressemblent grandement. Très peu de chose les différencies. Seulement le bien et le mal, la politesse et l’impolitesse. Tout ça n’est que stéréotype. Les anges et les démons ne se rendent pas vraiment compte de leur ressemblance.
« Les anges et les démons se ressemblent sans vraiment s’en rendre compte. »
Sa voix était toujours aussi faible. Mais que son état commençait à mieux aller. Mais ce n’était toujours pas ça. Les paroles de Yelea commençaient à être de plus en plus poignantes. Rikku eut presque comme un sursaut quand la demoiselle voulait la protéger coûte que coûte. Combien de personnes lui avaient dit ce genre de mot ? Presque aucunes. Tous le monde préféraient fuir les personnes dotées d’ailes. Bien que celle-ci soit purs, diverses personnes préféraient fuir de peur que les anges leur fassent du mal. Mais pourtant, il était là pour faire le bien, et non le mal. Tous le monde ne sait pas forcement ça. Et c’est plutôt ça qui est difficile à faire entendre à d’autres personnes. C’était peut-être l’une des choses les plus difficiles à faire pour la mission des gens. Les convaincrent qu’ils sont purs.
Rikku contenait ses paroles en elle. Elle n’osait pas vraiment sortir ses paroles qui étaient tout de même étrange. La demoiselle préférait attendre encore un peu. Pourquoi briser ce moment d’harmonie ? L’ange pensait vraiment à ce genre de chose. Pourquoi parlerait-elle ? La blonde ne voulait pas vraiment briser ses paroles réfléchies. Rikku est plutôt ce genre de personne plutôt timide et maladroite. Voir même très maladroite. Ce n’est que rarement qu’elle ne tombe pas en une seule journée. Cela peut rapidement devenir un calvaire de vivre avec elle, ou tout simplement, de rester quelques instants avec elle. Mais Rikku avait finit par s’habituer, même si cela peut-être quelque peu gênant au début.
« Tu es fortes mam… Je veux dire, maintenant, tu sais te contrôler.. J-je.. »
Les larmes commencèrent une nouvelle fois à monter. Rikku venait pourtant de s’arrêter de tomber dans la tristesse, voilà que ceci revient. La demoiselle sentait les bras de la femme se resserraient derrière elle. Pendant ce temps, Rikku serrait un peu plus fort son étreinte, de même que le tee-shirt de Yelea. Pourquoi devrait-elle de nouveau pleurer ? Certes, l’ange se sent faible. Mais ce n’est pas une raison, comment devrait-elle avancer si elle s’effondre à chaque obstacle ? Impossible d’avancer. Mais, cette femme avait bien réussi à se refaire dans une nouvelle vie. Oubliant une partie de son passé pour foncer vers le présent et l’avenir. Rikku l’admirait en quelque sorte.
« J-je crois que j’avais juste besoin d’être rassuré par une personne de confiance… Je-je crois que j’avais juste besoin qu’on me p-parle normalement… »
Rikku pensait différemment. Cette femme fessait un peu penser à quelque un qui s’inquiétait un peu trop pour la blonde. Mais n’était-ce pas adorable de faire cela pour une demoiselle comme Rikku ? L’ange se sentait heureuse, cela pouvait qu’elle n’était plus un corps sans vie, sans âme, sans état d’âme, sans conscient. En fait, Yelea venait de prouver que Rikku pouvait vivre sans avoir peur de se qui peut se passer. Et même si quelque chose se passerait, Yelea ne venait pas de dire qu’elle l’aiderait, quoiqu’il arrive ? Rikku se sentait rassurer. Elle n’avait plus peur mais pourtant, la demoiselle ne voulait pas bouger. Étrange…
« Me-merci beaucoup, Yelea. J-je suis heureuse que tu m‘es écoutée si pleinement. Cela me change d‘ordinaire. »
[HRP : Pardon du temps d'attente. >0< J'espère que ma réponse te convient.]
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Mar 26 Fév - 21:00 | |
| Toujours debout au milieu de cette vaste bibliothèque, à l'espace comblé par de lourdes étagères contenant d'énormes volumes et en très grand nombres, quelques tables et un silence qui aurait pu être inquétant s'il n'était pas brisé par les murmures qui provenaient de l'étrange scène que Rikku et moi formions. Elle était toujours serrée contre moi, mes bras formant un rempart qui semblait indestructible autour d'elle, qui la protégeait de tout ce qui pourrait venir la chercher, qui voulait la retirer à ce qui lui était cher. A tout ennemi, venant de m'extérieur, comme de l'intérieur. Pourtant, je sentais bien dans sa tête que les questions, et les doutes, n'avaient pas disparus. Certes, je l'avais rassurée, mais tout n'était pas fini. Loin de là. Elle se demandait à quoi bon rester, mais aussi à quoi bon fuir, si c'était pour revivre le même calvaire ailleurs, où personne ne serait susceptible de lui venir en aide. Je savais que je pourrai la secourrir, la tirer de l'eau avant que le ras de marée ne la submerge. Pourtant, le flot incontrôlable et scélérat de ses émotions était un piège mortel, sur lequel elle n'avait aucune prise. C'était là que j'intervenais.
J'avais du vaincre ça, moi aussi, il y avait fort longtemps. L'être humain souffre de la colère, de l'amour, de la tristesse, de la rancoeur, de la trahison. Mais un vampire, lui, ne souffre plus que d'une chose : la soif. Une seule pulsion, qui regroupe à elle seule toutes ces émotions, aussi contradictoires puissent-elles être. La soif pousse à tuer, mais jamais elle n'est rassasiée. Elle est insatiable et pousse toujours plus à ôter de nouvelles vies. Jusqu'au jour où, las de souffrir, le vampire fait face à cette pulsion destructrice. Il s'y oppose, s'entraîne à discerner de nouveau des sentiments, à s'empêcher de tuer même si ça lui coûte. A souffrir plus comme un homme que comme un monstre sanguinaire et instoppable. Ca prend du temps, c'est un combat de tous les jours, une souffrance intarrissable et incommensurable. Sans commune mesure, sans égal, sans comparaison. Et pourtant, le résultat paye. Le vampire se remet à vivre, même s'il doit apprendre à gérer ses nouvelles aptitudes physiques. Sa visions, son ouïe, sa vitesse, l'absence du besoin de respirer, qui ne devient qu'une option. Et pour ajouter à tout ce malaise: ses pouvoirs. Combien de choses avais-je détruites avant de savoir contrôler mes dons ? J'avais encore eu une chance: ne pas avoir été seule. J'avais secondé mes frères et soeurs, mais ils m'avaient aussi beaucoup soutenus. C'est ce qui est vital, c'est ce qui donne au vampire le courage de continuer à lutter.
Peu à peu, les barreaux s'écartaient, se tordaient, puis fondaient et disparaissaient. Nous avions tous besoin de liberté, mortel ou immortel. Mais s'il y avait aussi une chose dont on avait toujours besoin, plus ou moins selon les êtres, s'était de la compagnie et du soutient d'autres gens. Elle avait, elle comme moi, besoin de la présence d'autres personnes pour la soutenir, pour partager ses joies et ses peines, mais aussi pour surmonter les nombreuses embûches de la vie. Si elle avait été aussi longtemps ignorée, il était légitime qu'elle se sente inutile et... Morte. Notre vie ne coulait pas que dans nos veines, mais dans les embranchements complexes que formaient tous les vivants. Tous supportaient les autres, inconsciemment. Si un tombait, tous perdaient. Mon devoir était donc de l'empêcher de chuter, d'être le filet qui la recueillerait, qui la sauverait du néant. Nous avions tous besoin de cette bouée de sauvetage qui nous était offerte, même si elle pouvait s'avérer rare et difficile à obtenir. Elle était indispensable. La vie n'était qu'une gigantesque question, à laquelle la réponse était inconnue. Pourquoi vivre ? A quoi servait-on, si la seule issue possible était l'achévement de toute chose ? Vivre en vallait la peine, mais pour quoi exactement ? personne ne le savait, même si tou le monde était conscient que le jeu en vallait la chandelle. Je ne pouvais pas laissé cette jeune fille, qui avait tellement peu vécu encore, démissionner et baisser les bras maintenant. Mon expèrience de la vie, avec ses déceptions, mais aussi ses belles rencontres et ses aventures, serait sûrement le remède au mal qui la rongeait. Je voulais la sauver, mais je voulais l'aimer, car je savais qu'il n'y avait que ça pour tirer quelqu'un d'une impasse comme celle qui emmurait Rikku.
Au fil de ses reflections, de ses questionnement, la jeune demoiselle s'aggripait à mon t-shirt. Je resserrai doucement l'étau de mes bras, sans la blesser, autour d'elle. Mon soufle était calme, profond, bien qu'inutile. Je savais que si j'étais normalement prédestinée à détruire les êtres d'en haut, qu'il était hors de question que je fasse du mal à cette petite. Un étrange sentiment s'était noué en mon sein envers cette petite blondinette aux traits enchanteurs, mais pourtant si égarée. Un main dans le bas de son dos, l'autre carressant doucement ses cheveux, je me rappellais ma rencontre avec Elbereth. Je n'avais pas non plus eu le temps de comprendre ce qu'il se passait que j'avais déjà succombé à l'amour que j'avais naturellement ressenti pour la belle démone. Même si le sentiment était plus familial et maternel, cette fois-ci, il n'en différait pas tellement. Aussi imprévisible, mais tout aussi fort et puissant. Si jamais je n'avais pu avoir d'enfant et si jamais je n'avais pu comprendre ce qui unissait une mère à son enfant, les choses venaient de changer radicalement. Bien qu'elle ne soit pas ma fille biologique, et que je ne l'ai pas portée comme tant d'autres l'avaient fait, je me sentais liée à elle par des liens du sang qui portant n'étaient pas. Elle était ma fille, à présent. Je la protégerai envers et contre tout, contre les tornades et les tremblements de terre, contre les attaques et les aggressions, quiconque en soit l'auteur. Je n'avais jamais eu, outre ma compagne, de meilleure raison de donner ma vie. Je serai la muraille aussi indestructible possible, qui la défendrait. Elle ne prendrait pas les coups, je les prendrai à sa place.
-Le Bien et le Mal. Deux notions abstraites qui changent selon chaque individus. Pourtant, la preuve en est nous ne sommes pas toujours faits pour nous entre-tuer. Certaines créatures du Mal sont capables de sentiments, de faire le bien, comme certaines créatures d'en haut sont en mesure de faire le Mal...
Sa voix était faible, la mienne plus solide et plus puissante, bien que douce et apaisante. J'étais plus sûre de moi, plus sereine aussi, pour avoir déjà vaicu et dépassé ça. Le Bien et le Mal, des questions que les enfants abordaient dès leur plus jeune âge avec les contes. versions très manichéenne d'un monde pourtant obsolète. Mais cette question était immortelle et traversait le temps sans jamais se flétrire. Même si les frontières n'étaient plus les mêmes, même si les règles avaient changées au fil des siècles, des millénaires, les êtres vivants se posaient toujours cette même question. Mais le Grand Méchant Loup avait peut-être ses raisons d'être ce qu'il était, tout comme le Petit Chaperon Rouge ? Blanche Neige et son empoisonneuses n'étaient peut-être pas si différentes que ça, tout compte fait ? Les limites n'étaient plus aussi claires, aujourd'hui. On se rendait enfin compte que ce monde n'était pas fait que de noir et de blanc, mais de toute une palette de couleurs, allant du blanc en passant par le rouge, le bleu, le jaune, le gris et le noir. Chacun avait en lui une part d'ombres et de ténèbres, et une part de lumière. ce qui nous différanciait les uns des autres, s'était la part de nous que nous choisissions de faire gagner du terrain, et dominer. Nous n'en restions pas moins des être uniformes. Nous étions tous composés d'étranges reliefs qui façonnaient notre être, ce que nous étions réellement.
-Le contrôle vient avec le temps. Mais il nous est aussi apporté par l'aide de tiers. Il m'arrive aussi de ne pas pouvoir me retenir. Il n'y a pas que l'envie de tuer, heureusement. La soif n'est pas la seule pulsions irrépressible, et heureusement. ( un sourire se dessina sur mes lèvres aux paroles qui allaient suivre:) Il y a aussi l'amour, le désir... La passion pour quelqu'un est parfois même plus grande que mes besoins vitaux. Le sang est parfois nettement moins importants que mon besoin d'être avec la personne que j'aime. Tout est relatif, même le self-control. Mais si tu me fais confiance, je peux t'aider à devenir comme moi. A dominer tes émotions. mais il faut avant tout que tu comprennes qu'il y a des choses que, même avec la meilleure des volontés, on ne peut pas réprimer.
Sentant que les larmes commençaient une nouvelle fois à lui monter aux yeux, je m'accroupis face à elle, prenant son visage tendrement entre mes paumes dures, fixant, arrimant mes prunelles d'un bleu océanique aux siennes. La faiblesse qu'elle ressentait était tellement humaine... Mais il allait faloir qu'elle apprenne à la dompter, pour devenir forte et résistante, en mesure de faire ce pour quoi elle était destinée, à savoir aider les gens. mes doigt se firent carresses sur ses joues à la peau douce. Respirant calement, j'essayais de faire passer ma paix intérieure jusqu'à elle. J'étais un champ désert, balayé par la brise chaleureuse de l'été. Une prairie verdoyante où tout était vivant, parfait. Un espace au ciel bleu, sans nuage, rithmé par le chant reposant des oiseaux. Je ne souffrais pas du sommeil, mais il était possible que les changements émotionnels qu'elle ressentait soient dus à la fatigue. Après tout, nous étions en plein milieu de la nuit, où presque tout le pensionnat dormait. Je ne perdais pas de vue ma colline vermeille, restant sereine. Ma voix se fit mélodie apaisante, carillon au son argentin:
-Je suis heureuse de pouvoir t'aider. Mais par delà tout ça, mon rôle ne s'arrête pas ici... Il est important que tu n'hésites pas à me parler ouvertement, à me poser des questions. A t'arrimer à moi si c'est nécessaire, autant qu'il te faudra. J'ai les épaules larges, tu peux t'y appuyer sans rien craindre. Je serai la famille qui te manque, mais aussi une amie qui ne te fera jamais faux bond. Une personne sincère à qui tu peux faire confiance. Je ne suis plus seulement une professeure parmis d'autres.
Sans la quitter des yeux, je sentais qu'elle commençait à aller mieux. Si je passais en ce moment pour quelqu'un de trop protecteur, alors tant pis. Sans vouloir l'étouffer, je sentais que c'était ce dont elle avait incontestablement besoin. Un soutient, un port auquel s'ancrer, une eau paisible où se reposer. Un lac à la surface plane et sereine où se refletteraient ses rêves, ses sentiments. Le miroir où elle trouverait les réponses à ses questions. Qu'elle craigne son avenir était légitime, mais j'empêcherai ce qui viendrait la prendre de parvenir à ses fins. Il était innenvisageable que ça se passe comme ça. Elle resterait avec moi, il suffisait qu'elle aie foi en moi. Je m'opposerai à tout ce qui serait capable de lui faire du mal. Je pris sa paume chaude dans la mienne. La plaine herbeuse était devenue un foyer, une demeure ancienne chauffée par un doux feu de cheminée. Une chambre, au mur percée d'une fenêtre ouvrant sur la mer, l'air portant le bruit des vagues se couchant sur une plage de sable blanc. Avec un palmier et un parasol, une serviette et une femme... Ma compagne, qui m'épaulerait et m'aiderait sans hésiter à protéger ma fille. Une seconde mère. Un paysage rassurant et si réel s'était fondé dans mon esprit. Je me doutais que l'imaginer ferait du bien à la demoiselle, et je le projetais doucement dans sa tête grace à mes pouvoirs. Je la retenais doucement, lui faisant comprendre de ne pas se méfier, que j'étais responsable que ça mais que cette illusion ne lui ferait aucun mal:
-Je serai toujours là pour toi, Rikku. Si tu as besoin de parler, même en pleine nuit, je t'écouterai sans rechigner. Que ce soit en plein milieu d'un cours, je m'ouvrirai à ce que tu auras à me dire. Tu peux compter sur moi, n'importe où, n'importe quand. Je suis la porte qui t'est tout le temps ouverte. | |
| | | Rikku Mistorteen
Messages : 83 Date d'inscription : 22/09/2012 Age : 25 Localisation : Sous ma couette... <3 ~
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Dim 10 Mar - 17:18 | |
| L’ange ne bougeait plus à présent. Pourquoi voudrait-elle bouger alors qu’une personne voulait l’aider du mieux qu’elle le pouvait. Cela fessait tellement longtemps que quelque un essayait de l’aider d’une manière quelconque que la petite blonde avait même oublier cette chaleur au fond d’elle. Cette chaleur qui pourrait terrasser n’importe qui. Mais pourtant, la demoiselle avait réussi à oublié cette chose là. Personne ne fessait attention à elle, mais ces derniers temps. Tout ceci commençait à changer. Rikku avait rencontré quelques personnes qui commençait à être très chère au yeux de la petite blonde. Mais maintenant, celle qui commençait à surpasser une bonne partie de ces personnes, c’était elle. Elle l’avait rassuré, elle l’avait consolé, elle l’avait aidé, elle lui avait parlé, elle la regardé sans crainte. C’était bien elle, la personne en qui Rikku pouvait faire pleinement confiance sans s’attendre par derrière à un mauvais coups. Non, Rikku pensait sincèrement que cette personne serait incapable de lui faire mal; de même pour la blonde.
Rikku ne pouvait s’empêcher de s’agripper toujours un peu plus fort au tee-shirt de la demoiselle. C’était comme si que si l’ange s’éloignait trop de cette personne, elle pourrait en souffrir longuement. Elle pourrait en souffrir rapidement et ne jamais refermer cette blessure. C’était comme si il fallait à tout prix, que l’ange reste au creux de ses bras. C’était simplement à cet endroit là que Rikku n’avait plus vraiment peur du monde extérieur. C’était cet endroit là que Rikku voulait explorer ? Pourquoi simplement avec cette personne, Rikku se sentait si soudainement apaiser, pourquoi avait-il fallu qu’elle reconnaisse ce genre de sensation ? Pour se sentir mieux ? Pour ne plus avoir peur, ne plus avoir mal, ne plus se faire blesser inutilement ? Forcement.. Mais Rikku était bien heureuse que ce soit ce genre de personne qui essayait de l’aider. C’était peut-être l’une des seules fois, mais l’ange voulait en quelque sorte que ce soit Yelea qui la sauve. Qui l’aide, qui la console, qui la maternise un peu aussi..
Comment l’ange pourrait décrire dans l’état où elle se trouvait. Elle n’était plus comme il y a quelques instants. Indécis, hésitante, perdue. La jeune femme venait de lui faire retrouver le chemin, le bon chemin. Lequel chemin lui était destiné. Celui dont l’ange avait perdue de vue depuis un petit moment. Perdue à cause de personnes totalement ridicules, Rikku se fessait atteindre tellement facilement. Son côté timide et faible prends rapidement le dessus, ce qui rends les « attaque » des autres bien plus facile et bien plus difficile à supporter pour la demoiselle en question. La petite blonde était faible, elle le savait, mais ne venait-elle pas de trouver quelque un qui venait de lui rendre un peu de force. La force qu’elle avait perdue au fil du temps qu’elle avait passé sur cet endroit. Ne venait-elle pas de trouver des personnes en qui avoir confiance, des personnes qui feront attention à la fragilité de la demoiselle. Qui feront tout simplement attention elle, Rikku fera de même pour eux. Même si ils trouveraient ça inutile.
« Certains sont fait pour aider les autres, d’autres non. Pourquoi avait-on besoin de les ranger dans une case précise ? Pourquoi vouloir les ranger, pour pouvoir les critiquer à chaque faux mouvements ? »
Rikku semblait prendre un peu plus confiance en elle, sa voix n’était plus aussi faible qu’il y a quelques instants. Elle semblait même plutôt réfléchie dans cette situation. Elle avait presque déballé son cœur à la jeune femme qui l’avait écouté comme une mère à son enfant. La demoiselle se sentait libérée d’un poids qui devait se trouver vers son cœur. Maintenant, la demoiselle ne voulait plus bouger, rester dans cet endroit qui commençait à devenir si apaisant. Yelea, quand à elle, avait une voix bien plus confiante que la petite blonde. Sa voix était plus forte, plus rude, non, pas rude. La jeune femme avait une belle voix, une voix apaisante mais elle savait parfaitement ce qu’elle disait. Et c’était ça qui prouvait un peu sa force, une voix plutôt forte. Mais tout aussi docile, le ton de sa voix ne fessait en aucun cas peur. Mais elle se voulait être rassurante, ce qui marchait pour le cas de la petite blonde. Rikku se demandait presque que si la demoiselle n’avait pas un pouvoir quelconque pour la remettre sur pied aussi rapidement.. Un pouvoir si protecteur et maternelle…
« Je sens.. Je sais que je pourrais te faire confiance. »
Rikku était néanmoins toujours aussi faible. Yelea avait du sentir cela, vu que la jeune femme se déplace. Bien que la position où elles se trouvaient. Rikku aurait voulu qu’elle ne bougerait pas. Mais il ne fut pas ainsi. La vampire avait lâché son entrainte avant se venir s’accroupir vers la petite blonde, qui elle, n’avait toujours pas bougé d’un centimètre. La jeune femme posa délicatement ses mains sur le visage de l’ange. La blonde se sentait rapidement surprise. Elle avait un petit peu du mal à accepter à avoir enlacer Yelea, la voilà la prendre son visage entre ses fins doigts. Ses yeux de couleur océans semblaient se perdre, ou tout simplement, explorer ceux de la blonde, qui était d’un rouge presque sang. Cela semblait tout de même assez drôle, une vampire ayant les yeux bleus, pures. Et un ange se retrouvant avec les prunelles rouge sang. L’inverse serait plus plausible que cet situation là. Les mains de Yelea semblaient presque caresser les joues de la petite blonde. De fines caresses, certainement très douces. Rikku ne ressentait aucune douleur, juste du soulagement.
Rikku regardait timidement Yelea, ne pouvait empêcher son regard d’aller vers ses prunelles bleues. Rien qu’à son regard, l’ange se sentait mieux. Bien mieux. La demoiselle ne pouvait décrire dans quel état elle se trouvait. Il semblerait qu’il puisse changer tellement rapidement ces derniers temps. Comme si, elle s’adaptait au situation en changeant de comportement. Assez étrange tout ça. Il devrait y avoir une cause pour avoir ce genre de trouble. Mais lequel serait-il ? Comment se fait-il qu’une demoiselle comme Rikku se retrouve à changer aussi facilement et rapidement pour aucune raison apparente. Pourquoi ne peut-elle tout simplement pas mon montrer son véritable soi. Celle qui est réellement elle, pourquoi devrait-elle s’adapter aux autres ? Pourquoi se sentirait-elle si étrange ? Pourquoi devrait-elle faire tant d’effort pour si peu ? Enfin, bien que le si peu concerne des personnes en qui Rikku commence à porter une grande confiance en eux.
« Je n’hésiterais plus, je te parlais.. Bien plus qu’une simple professeure.. Tu ne remplis plus ce rôle pour moi. Tu es bien autres choses.. Mais je n’ai point le mot dessus. »
Yelea prit la main de Rikku dans la sienne, le contact de leurs mains semblaient faire bien plaisir à la petite blonde. C’était comme un manque pour elle. Elle commençait à retrouver quelques sensations que l’ange avait perdu il y a quelques temps. Rikku pensait qu’elle les avait perdu le temps où elle se trouvait encore dans la ville de sa meilleur amie. La où tout à commencer, la ville où se trouvait ses parents. Si on peut appeler cela des parents bien sûr. Rikku pensait largement à autre chose, ses parents, ce n’était pas ceux là. C’était des bonnes personnes, mais pas pour la demoiselle. N’était-ce pas la raison pour laquelle l’ange était partie de cet endroit pour rencontrer d’autres personnes ? Rikku pensait plus que Yelea pourrait remplir les critères d’une mère qu’une simple professeur. A cette simple pensée, Rikku se mit rapidement à rougir discrètement. Ses pensées étaient confuses, mais celle-ci semblait être vrai. Rikku pensait sincèrement ça, bien qu’elle est un peu de mal à l’accepter ? À l’assumer pleinement ?
Yelea semblait projeter divers images dans tête de la blonde. Pas des projections étranges ou terrifiantes, bien au contraire. Les images montraient quelque peu, un endroit paradisiaques. Un endroit de rêve, un domaine pleinement chaleureux Une plage, un cheminée chauffée par le bois, deux femmes.. Cette illusion fessait presque rêver la petite blonde qui pensait un jour pouvoir y rentrer dedans. Illogique mais enfantin, la demoiselle était un peu naïve, bien qu’elle avait compris que cette illusion venait de l’esprit de Yelea. Mais à quoi bon, la petite blonde a bien le droit de rêver un peu. Après tout, elle se pose tellement de questions. N’avait-elle pas le droit à un peu de repos, surtout dans ce genre d’endroit. Et puis, même si cet endroit n’existe pas. Les rêves pourront la faire venir à ce lieu si calme et si tranquille. Les rêves seront la pour la faire s’échapper de ce monde si cruelle, mais qui réserve de belle surprise, comme cette femme..
« Je n’hésiterais plus.. Tu m’aideras… Je t’en suis bien reconnaissante.. J-je sais pas vraiment comment le décrire. Mais je me bien.. Je me sens bien mieux.. Je pourrais te parler aussi longtemps que je veux.. Comme un enfant à une mère.. Com- »
Rikku se sentait faible ? Oui, mais seulement somnolente. Cette conversation l’avait épuisé ? Non pas vraiment, seulement, la demoiselle s’était réveillée presque en pleine nuit. Ce n’était pas vraiment très bon pour elle. La petite blonde n’avait pas réussi à terminé sa phrase. Mais la demoiselle pensait que Yelea avait bien compris ce qu’elle représentait pour la petite ange. Enfin, Rikku le pensait. Ses yeux se fermèrent rapidement, un faible « Merci.. » sortit de bouche avant qu’elle ne puisse ne plus se contrôler. La demoiselle venait de s’endormir presque automatiquement. Rikku n’est pas très douée pour les conversations, mais il se trouve qu’elle est très douée pour être une bonne maladroite.. La demoiselle avait pourtant le sourire aux lèvres.
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| | | Yelea Sestrea
Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012
| Sujet: Re: Rencontre entre une créature d'en haut et d'un enfant des Enfers [Pv : Yelea] Lun 11 Mar - 8:34 | |
| Le temps passait, tandis que le silence gagnait de plus en plus de terrain dans la bibliothèque muette, n'habritant que nous. Rikku avant totalement cessé de bouger, comme moi d'ailleurs. L'immobilité ne m'avait jamais vraiment dérangée, mais je préférais quand même être toujours en mouvement. J'aurais aussi préféré entendre une musique de fond, qui aurait rendu la scène moins sérieuse ert solennelle. Cette espèce d'ambiance de bureaucrate, presque politique, me dérangeait. Mal à l'aise, je me retenais pourtant de danser d'un pied sur l'autre. Je contrôlais toujours l'illusion, que j'avais créée dans la tête de l'ange, cette belle plage d'Italie, faite de sale blanc, baignée par un soleil chaud et réconfortant, l'être étant rythmé par le doux clapotis des vagues, se posant sur la grêve. J'avais moi aussi fini par y croire, à ce mensonge, bien trop lointain de ce pensionnat pour être possible. Nous étions seules, debout dans un silence assourdissant, résonnant à mes oreilles comme du verre brisé. Je me revoyais, dans la toundra, me disant que ce paysage là était tellement plus familier que celui que je m'évertuais à imaginer et à rendre aussi hypnotique que possible, tellement attirant.... Même la petite blonde semblait s'être prise au jeu. Mais dans la dureté de la réalité, pouvait-on encore se permettre de rêver, et de s'évader de cette manière ? En se complaisant à ce point dans des songes ? Après la vie que j'avais mené, et la vérité révélée du passé de l'ange, nous avions bien mérité un peu de répis, non ? Alors autant en profiter tant qu'on l'avait ! L'illusion changea, et j'apparus en maillot de bain, m'allongeant sous le soleil. Puis j'imaginais la jeune fille, me rejoigant. Nous étions en hiver, mais cette scène de théâtre avait un avant goût très prononcé d'été.
Je respirais calmement, alors que la petite se laissait absorber dans mes chimères. Je ne pouvais pas totalement décrocher de la sombre rangée d'étagères qui nous entourait toujours. Mon pouvoir me retenait toujours au véritable environnement dans lequel j'étais plongée. Je ne profitais pas pleinement de ce spectacle, que j'avais si longtemps rêvé, imaginé pour moi seule, et qu'aujourd'hui je partageais. J'étais apaisée, calme et sereine. J'avais su donner ça aussi à cette fillette, qui semblait tant douter et souffri quelques instants plus tôt. Je l'avais libérée, avais fait tomber les chaînes qui lui liaient l'esprit, pour qu'elle puisse se repaître d'espoir et d'envie de vivre. Mais même si elle était reposée, elle était aussi réellement fatiguée. Elle semblait se retenir de s'éffondrer dans mes bras, et j'espèrais que cette vision allait la détendre et lui permettre de se glisser dans le sommeil. Nous étions quand même en pleine nuit, et si je n'avais pas besoin de dormir, ça lui était nécessaire. Une fois accroupie devant elle, caressant ses joues pâles, je la sentis, de plus en plus attirée vers ce repos, qu'elle avait tant cherché sans jamais trouver. Si j'oubliais mes dernières nuits agitées, et que je revenais à mes souvenirs humains, je me revoyais assoupie, le visage paisible et souriant. Je souris doucement aux mots prononcés à vois basse de ma "fille".
-Nous sommes tous catalogués, tu sais... Réduits à une toute petite part, infime, de ce que nous sommes vraiment. Nous pouvons espèrer s'échapper de ces chaînes, mais les préjugés des gens seront toujours omniprésents. Ce n'est pas une raison pour rater la mission qu'on nous a confiée...
La voix de Rikku était plus confiante, plus ferme. Pourtant, on sentait toujours une petite hésitation, des questions restées sans réponses. Il faudrait qu'elle réfléchisse un moment avant de tout comprendre. Même en 230 longues années d'existence, je n'avais pas compris la totalité du mode de fonctionnement du monde, surtout qu'il changeait sans cesse. On ne résolvait jamais toutes les énigmes d'une vie. Même si l'immortalité permettait d'en solutionner plus, personne n'était conscient de tout. Longtemps, elle chercherait des informations qu'elle ne trouverait peut-être jamais. Mais c'était ça, de vivre vraiment. Courir après quelque chose, en sachant de manière abstraite qu'on ne trouvera jamais, mais qu'il ne faut pourtant pas abandonner la course. Marcher, avancer, s'arrêter, se reposer, et courir de nouveau. Reprendre son soufle, et repartir. Ceux qui laissaient tomber trop tôt étaient ceux qui mourraient, et partir trop vite n'était pas la solution. C'était... Choisir la facilité. Passer à côté de beaucoup de choses, rater sa vie. Ce n'était qu'un entrelas inextricable de chemins, l'existence, c'était se tromper, faire demi-tour, chercher sa route, explorer, se tromper de nouveau, tomber dans des voix sans issue... Mais comment résumer la vie, en quelques mots seulement ? C'était impossible, mais ça ne coûtait rien d'essayer, pas vrai ?
-Je suis contente d'avoir réussi à te convaincre.
Rikku était toujours fixe, debout près de moi, tandis que j'étais encore accroupie. J'aurais pu rester comme ça des heures sans ressentir la fatigue, bien que ça commence à devenir ennuyeux. Pourtant, elle allait bientôt me donner la possibilité de me tirer de là, je le sentais, je le REssentais. Je sentais la fatigue galoper à une vitesse éffarente dans les veines de l'ange, ses paupières se fermaient presque toutes seules. Elle avait beaucoup de mal à rester éveiléle, et la voir lutter comme ça m'amusait, bien que je savais qu'un moment ou un autre, elle finirait par céder et rejoindre les bras de Morphée. Elle faisait durer la conversation, mais elle ne trouvait plus ses mots. Quand elle ne réussit plus à finir ses phrases, ce fût qu'il était temps de retourner se coucher. Elle me chuta dans les bras, et je la ratrappais souplement, faisant perdurer ce qui était devenu un rêve dans la tête de Rikku. La portant aisément à travers la bibliothèque, je refermais la porte derrière moi en sortant. Ignorant où était la chambre de l'étudiente, je décidais de l'emmener dans la mienne, où elle pourrait finir la nuit. N'ayant pas besoin de repos, je me contenterai de la regarder sommeiller sur le fauteuil. Je parcourus alors les couloirs, l'ange dans mes bras, un beau sourire aux lèvres, jusqu'à ma chambre, que j'ouvris souplement d'un tour de clef. Je fermais doucement le battant une fois à l'intérieur de la pièce noire. Je ne voyais pas Sheeta, je ne savais pas où elle était. Je déposais Rikku sur les couvertures, avant de la glisser dessous, déposant sa tête sur l'oreiller. Une fois la petite couchée, je m'assis sur le canapé, en face du lit, et la regardais dormir en silence. Attachée par mon propre état à demi comateux, je finis par plonger dans ce qui était le sommeil des vampires.
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