Quand ta vrai nature se réveil [PV : YELEA]

La journée s'annonçait longue, surtout quand je me retrouvais coincée dans ma chambre au pensionnat. Ma ravissante colocataire était partie chasser, mais je m'étais nourrie peu de temps avant son départ, j'avais donc renoncé à l'accompagner, et puis, je savais que je n'appréciais pas de partager ma partie de chasse avec quelqu'un, alors je l'avais laissé partir seule. J'étais restée quelques instants allongée sur mon lit, mais je fus rapidement prise de lassitude. Je me vêtis alors d'une paire de baskets blanches, d'un jean slim parfaitement taillé noir et d'un t-shirt un peu ample portant une tête de femme blanc, sur lequel je passai mon éternelle veste en cuir noire. J'avais intercalé les couleurs, et le résultat était plutôt pas mal, même si un certain nombre de plaisantins de mauvais goûts m'auraient assimilée à un dalmatien.

J'avais franchi les couloirs des dortoirs les uns après les autres très facilement. Ce fut là que je me demandais si Sheeta ne s'était pas encore perdue dans les couloirs. Je me demandais à quel endroit j'allais aller me balader, quand je pensais au cimetière. J'aimais bien voir qui y reposait, de fois que j'y trouve quelqu'un que je connaissais... Je n'avais pas souvenir qu'on m'aie un jour dit que quelqu'un y avait été enterré, mais on ne savait jamais. Certaines nouvelles ne nous parvenaient jamais si on ne les découvraient pas nous même. J'avais donc pris le chemin du cimetière, que j'avais trouvé en suivant tout simplement les panneaux qui l'indiquaient. Et puis, la ville n'était pas immense, alors trouver un cimetière était plutôt facile.

Je tombais bientôt sur un ensemble carré de grandes grilles noires en fer simple. A travers les barreaux, on pouvait appercevoir tout un tas de pierres tombales rudimentaires. Au loin, on voyait déjà des monuments plus imposants: des caveaux. Je n'eus pas à pousser la grille, car quelqu'un était entré sans prendre la peine de refermer derrière lui. Je passais donc le portail, pour m'engager dans une allée. J'observais un peu les noms sur les tombes, jusqu'à ce que j'arrive aux caveaux. Là, quelque chose me frappa. Sur l'un des monuments funéraires, je remarquais les armes de ma famille. Comment j'avais pu louper que ma famille reposait ici ? Bonne question ! Je marchais alors rapidement vers ce signe du destin. je m'arrêtais devant la porte, et passais sur les noms ma main, enlevant la poussière qui s'y était collée, découvrant deux noms:

James Sestrea
Agatha Von Baranov-Sestrea

Ca faisait une éternité que je n'avais pas vu le nom complet de ma mère apparaître quelque part. Sur l'épitaph, je reconnus un mélage de caractères russes, que je déchiffrai aisément, et de mots anglais. L'un était dédié à ma mère, l'autre à mon père. Mais les deux s'entrecoupaient pour donner ceci:

"Ici reposent deux grandes âmes, revenues du pays des morts, mais au grand destin."

Celui qui avait écrit ça ne devait pas être tout à fait sobre, mais ce qui était fait était fait, même s'il n'avait qu'à moitié raison. Quelle personne saine d'esprit aurait notifié qu'ils étaient des vampires ? Encore une bonne question ! Je posais ensuite la main sur le bouclier, sur lequel reposaient les initiales de tous les membres de la famille, rassemblées à côté d'un grand aigle et d'un caractère russe en grande taille qui représentait la royauté. Perdue dans mes pensées, je n'entendis que maintenant les pas se rapprochant dangeureusement de moi. Desu types, apparemment non-humains, venaient vers le caveau de mes parents, et ils ne semblaient pas avoir de très bonne intentions à son égard, ni au miens d'ailleurs. Je n'eus que le temps de passer ma main sur le tatouage de mon avant bras, le même que sur la tombe, qu'ils bondissaient sur moi.

J'en envoyais un voler sur une tombe, où il s'écrasa. malheureusement, il eu tôt vite fait de se relever. J'enffonçais mon poing dans le ventre de l'autre, avant de lui arracher le coeur sans la moindre trace de pitié dans le regard. Le mec parti en fumée sans plus de cérémonies. Le second type était revenu à la charge, et je me tournais vers lui, de longues canines et des yeux rouges indiquant que cet abruti ne s'était pas attaqué à la bonne personne. Je l'assomais d'un grand coup de poing au visage, avant de lui arracher la gorge à coups de dents. Il ne tarda pas à se volatiliser comme son camarade. Je murmurai pour moi-même:

-Vous ne vous êtes pas attaqués à la bonne vampires, messieurs.

Ce ne fut qu'en relevant la tête que je me rendis compte que le caveau d'à côté était ouvert. A son sommet dormait une gros d'or ornée de rubis, sur laquelle dormait un dragon couleur de sang. Une odeur de femme et d'angoisse s'échappaient du tombeau. Je m'arrêtais devant la porte fracturée du mémorial, disant d'une voix glaciale et sèche:

-On ne trouble pas le sommeil des morts, mademoiselle.

Ma présence, ou plutôt le vacarme que j'avais fait en fracassant les deux hommes n'avait pas rassuré la jeune vampire qui s'était cachée dans le mausolée qu'elle avait blasphémé. Elle hésita à sortir, et mon odeur plus mon ombre qui était vaguement projetée par la lune fit hésiter la jeune femme. Elle finit néanmoins par sortir la tête, jsitoire de voir où je me tenais, puis par sortir complètement. Elle semblait en effet très jeune et plutôt inconsciente. Le fait de l'avoir surprise ici, en train de saccager une tombe de cette manière m'avait déjà mise en boule, mais en plus de ça, elle ne semblait pas rongée par les remords. J'avais toujour strès mal supporté les gens qui abîmaient les tombes par simple plaisir, et ç'avait empiré après ma mort. cette jeune femme avait visiblement oublié le fait qu'elle avait dormi un temps dans le royaume des morts, elle aussi.

Je vérifiais si elle n'avait rien pris à l'intérieur car le prix à payer pour un pilleur était encore plus élevé que celui qui était réservé aux gens de son espèce. De toute évidence, elle n'avait rien pris, mais je ne manquerai pas de lui dire ce que je pense des gens comme elle. Mon éducation m'avait toujours appris à respecter les gens de l'au-delà. Bien que vampire, je n'avais rien oublié de l'enseignement religieux quim'avait été donné. Bien que je ne puisse pas toucher une croix sans que ma peau ne se carbonise, je respectais les monuments aux morts.

Je détaillais la jeune femme, qui n'osait pas me fixer du regard. En même temps, à sa place, j'aurais été aussi honteuse qu'elle. J'avais l'impression qu'elle redoutait la sanction à venir, et elle avait déjà remarquée que j'étais plus vielle qu'elle. Je paraissaîs vraiment mon âge ou bien mon aura me trahissait-elle ? C'était une question à laquelle il faudrait que je réponde au plus vite. Elle avait des traits plutôt juvéniles, et des yeux et des cheveux mauves. Sa boucge était aussi fine que son nez. De mon côté, j'avais adopté un air froid, sévère. De ma grande taille, je la surplombais. Je fixais mes yeux dans les siens, alors qu'elle cherchait à fuir mon regard. Mais il n'était pas question que je la laisse se défiler. Surtout que c'aurait très bien pu être le caveau de mes parents qu'elle aurait blasphémé, et là, elle 'naurait mérité que la mort.

-Alors je vous conseille de ne plus refaire ce genre de choses, sinon je risque de vous donner une bonne raison d'être dans une tombe. Voir des armoiries qui nous plaisent n'est pas une raison valable pour détruire un mausolée. Vous avez eu de la chance que je ne vous voie pas dans le mausolée d'à-côté. je suis sûre que mes parents n'auraient pas apprécié, pas plus que moi. Je vous préviens: si je vous revois faire une pareille chose, il n'y aura pas de troisième fois. Me suis-je bien fait comprendre ?

Ma voix était glaciale et mon ton sans détours. Si elle recommençait, elle allait avoir de gros problèmes, surtout qu'elle était avertie maintenant. J'attendis la réponse de la jeune vampire. Maintenant que je l'avais rpise en flagrant délit, j'apprécierai de savoir qui elle était pour se permettre pareil crime. Sa tenue évoquait facilement une étudiente du pensionnat, mais les apparences étaient trompeuses. Il était tant qu'elle sache qu'on ne fait pas ce genre de choses alors qu'une Sestrea était dans les parages. Ma voix était toujours la même, et mon visage était resté indéchiffrable. Mes traits étaient comme figés, exprimant un peu ma colère cependant. A l'époque de mes premières années en tant que vampire, cette jeune fille serait sûrement morte avant même d'avoir eu le temps d'ouvrir la bouche, mais j'avais appris à laisser une seconde chance aux gens. Seulement une seconde chance. La troisième s'avérait mortelle.


-J'aimerai bien savoir qui vous êtes pour vous permettre pareil crime. Maintenant que vous avez été surprise, il n'est plus temps de vous défiler.

Les bras patiemment croisés sur la poitrine, j'attendis une fois encore la réponse de la jeune fille. Je restais impénétrable, plantée sur mes pieds et droite comme une statue, néanmoins prête à jaillir sur le chemin de la vampire si elle tentait de s'échapper sans avoir répondu de ses actes. Elle était jeune, je doutais qu'elle puisse m'échapper. Mais certaines personnes cachaient bien leur jeu. J'avais appris à me méfier des apparences. Je pensais que la mienne découragerait la jeune demoiselle si elle essayait de fuir. Je me perdis rapidement dans mes pensées, attendant qu'elle me réponde. J'avais parlé à mes frères et soeurs il n'y avait pas si longtemps, mais ils n'avaient pas fixé de date à leur venue. Mais ce qui était certain, c'est que si cet incident parvenait aux oreilles de James, elle ne se reléverait sans doute plus jamais. S'il était encore plus à cheval que moi sur les traditions, il était encore plus strict sur les punitions que moi. Il ne faisait pas bon ne pas avoir la conscience tranquille quand il était là, car il avait un peu le donc de sentir les gens qui mentent. Si, en plus de ça, j'étais à coté pour confirmer son intuition, vous pouviez faire vos derniers voeux.

Il n'avait aucune indulgeance envers de pareilles personnes, qu'il jugeait laides, et être un vampire n'était pour lui pas une excuse, et sur ce point, j'étais du même avis. Le sgens qui dormaient dans ces cercueils étaient ceux qui étaient restés enfermés de l'autre côté du miroir, qui n'avaient pas eu la chance de le tranverser à nouveau. Ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir une seconde vie, même si nous gardions un pied dans la mort, et l'autre dans la vie. Après tout, nous n'étions que des cadavres ambulants, mais c'était toujours mieux que le vide et l'oubli...

La jeune vampire m'écouta, mais visiblement, elle prenait mal le fait que je me mêle de quelque chose qu'elle jugeait hors de ma compétence. Pourtant, chaque être était capable de défendre ses convictions, et je ne supportais pas ce genre de comportements. Après tout, elle le prenait comme elle voulait, mais elle finit quand même par mme faire comprendre, d'un signe de tête, qu'elle avait comprit, et qu'elle ne recommencerait pas. Elle tourna aussi la tete vers le caveau de mes parents, pour lire les lettres d'or indiquant leur nom de famille. Elle croisa mon regard, mais cette fois-ci, n'arriva plus à s'en détacher. Sonr egard était profond, signe d'intelligence, mais comprendrait-elle qu'il ne fallait mieux pas chercher des poux à plus âgé que soi ? Ca, ce n'était pas garanti.

Ces jeune sn'avaient vraiment aucune maîtrise sur leurs sentiments... On voyait à trois kilomètres que le fait que je lui fasse la morale la gonflait, mais les gens qui montraient pareil manque de respect pour leurs aïeux avaient forcément des problèmes... Une chance que je ne sois pas un vampire trop à fleur de peau, sinon elle n'aurait pas eu le temps de faire le ptit tour de passe passe qui suivi, et ç'aurait peut-être été mieux... J'admirai les effets spéciaux, nan franchement ça vallait le coup d'oeil ! Mais si elle voulait jouer à ce petit jeu, elle n'était pas au bout de ses surprises.

-J'admire l'effet, franchement, mais vous devriez peut-être faire attention... Les anciens son bien souvent plus doués à ce genre de jeux. Disons qu'on connait mieux les règles ! Et puis, si mon nom de vous interréssait pas, vous ne l'auriez pas lu sur le monument de mes parents. J'estime avoir le droit de connaître le vôtre si vous connaissez le mien.

Dans une nuée de chauve-souris, son apparence changea, et je me retrouvais avec une jeune femme aux cheveux blonds très clairs, aux yeux sanguins et aux canines trop longues pour le commun des mortels. Je ne fus pas surprise, car j'avais repéré à l'deur qu'elle était elle aussi vampire. Mais pour ça, je n'avais pas besoin d'autant de cérémonies et d'effets superflus. J'entamais alors ma propre mutation. Mes yeux virèrent au rouge sang, de grandes ailes de cuir noir, digne de la plus monstrueuse des chauve-souris me poussèrent dans le dos, et mes canines s'allongèrent. Elles étaient encore plus longues que celles de la juene vampire. Autant dire que je n'étais pas peu fière de ces atouts.

Je fixai mes prunelles dans les siennes, une flamme meurtière la toisant avec férocité. Elle n'aurait pas du commencer sur ce terrain là, il était glissant. Je l'attrapais alors par la gorge, la soulevant du sol. Je faisais pression sur son cou, elle se débattait. Quoi de plus normal ? Les paroles qui s'en échappèrent étaient assassines. Elle était en quête de réponses. Elle les aurait, mais je n'étais pas certaine que ça lui plaise. Si elle voulait des arguments musclés, elle les optiendrait. Mais elle risquait de perdre. Je ne me faisais pas d'illusions, je n'étais pas invincible. Mais avec les petits moyens que devait avoir ma jeune adversaire, je ne devais pas craindre grand chose. Je m'adressai alors froidement à elle:

-Je vous l'ai dit: on ne trouble pas le sommeil des morts. Mais si vous voulez vraiment les rejoindre, je peux m'en occuper. Vous semblez omettre que nous avons encore un pied dans la tombe. On ne nous a pas dérangés quand on est passés entre les mondes, alors faisons-en autant pour ceux qui sont coincés de l'autre côté du miroir. Mais si vous voulez vous battre, soit !

Je l'envoyais alors plus loin, sur un chemin de terre faiblement visible. j'avais épargné les tombes, cette fois. je n'avais pas besoin de faire plus de grabuge qu'elle. J'attendais qu'elle se relève. Si elle voulait vraiment l'affrontement, qu'elle vienne le chercher. Mais j'espèrais pour elle qu'elle aie de meilleurs armes qu'une armée de chauve souris minuscules... Mais je lui promettais de ne pas la décevoir. Elle se souviendrait de ce duel, comme toutes mes autres victimes, ou ceux qui avaient eu l'adace de me combattre. J'avais forcé un certain nombre de ces suicidaires dans le monde des ombres, et ceux-là n'en étaient jamais revenu. Se calmerait-elle à la vue des faibles chances qu'elle avait de s'en sortir, où s'obstinerait-elle dans cette voix sans issue ?

Je l'apprendrai bien vite. Mais connaissant bien le manque de raison des vampires, je m'attendais à ce qu'elle se batte jusqu'à la mort. Mais dans ce cas, il y aurait saans doute des dégâts des deux côtés... Jusqu'à ce que je l'empêche de nuire. C'était toujours comme ça, de toute façon ! Le plus tragique de l'histoire, c'est qu'elle mourrait dans d'atroces souffrances... C'était vraiment tragique de devoir en arriver là... Peut-être que j'arriverai à la décourager avant d'être obligée d'aller trop loin ? De commettre l'irréparable ? Elle était seule maîtresse de son destin.

Je savais que les vampires pouvaient parfois hériter des pouvoirs des générations précédentes, de la couleurs des yeux ou des cheveux, mais je ne savais pas que ce genre de changements d'apparences étaient eux aussi transmis à travers les générations. Enfin, c'est ce qu'elle pensait, et comme c'était ses pouvoirs, j'avais toutes les raisons de la croire. Et tout cas, pour une jeune vampire, elle s'y croyait. Et vas-y que j'apparais, que je disparait... Si elle n'arrêtait pas, elle finirait par me donner le vertige ! Elle riait intérieurement de ma famille, mais si elle avait un minimum de courage, elle le ferait à la vue de tous. Mais le pire, c'est que je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle. Elle trouvait peut-être ma prestation médiocre, mais c'était simple, au moins. Tous les artifices auxquels elle faisait appel faisaient pitié, mais à un point !

Je pressai sa gorge, tandis que je continuais à lui parler, mais comme elle semblait s'en foutre, il allait falloir qu'on passe à quelque chose qui rentrerait mieux dans sa petite cervelle. Puisqu'elle semblait dénuée de sens moral, j'allais lui en filer un en même temps qu'un epluie de coups. Ce que je lus dans ses pensées m'ouvrit une porte inattendue. Je ne savais rien de son passage ? En bien, qu'elle me la dise, cette vérité, si elle voulait que je la sache ! Je n'étais pas la pour me battre plus qu'elle, mais ses petits tour de passe passe me disaient tout le contraire. Elle atterit simplement sur la sol, quand elle fut projetée, mais se releva bien vite. Il semblait évident que je ne m'attendais pas à la tuer avec ça. Enfin, pas pour elle, visiblement.... Je n'avais pas joué toutes mes cartes, mais elle croyait que j'en avais déjà fini. Elle s'approcha de moi, pour diparaître aussi vite.

N'avait-elle donc pas le cran de rester devant moi et de me parlant en prenant le risque de payer le prix de ses mots ? Quand elle réapparut derrière moi, je me retournais aussi vte,plantant mes prunelles sévères dans les siennes. Son petit jeu de cache cache commençait à me taper sur le système. Alors que je m'apprêtais à lui répondre, elle disparut de nouveau, cette fois-ci pour arriver au sommet du caveau qu'elle profanait une seconde fois. Je vis rouge, mais ma réponse fut calme et posée:

-Si tu veux que je sache la vérité sur ton passage, pour éviter de "dire des saloperies", dis-la moi. Au lieu de monter sur tes grands chevaux et de jouer à celle qui se transformera le plus spectaculairement. Ca ne rime à rien. (J'éclatais soudain de rire.) Tu as eu de la chance, cette fois-ci. Tu es tombé sur le seul Sestrea qui n'a pas le gène du combat ! Il n'y a rien de plus simple que de lui mettre une raclée. Avec moi, ça risque d'être plus difficile. Mais je ne suis pas plus ici pour me battre que toi.

J'achevais ma mutation, pour me transformer en une grosse chauve-souris, et vins me poster face à elle, en haut du monument. Je me retransformais en plein vol, poussa la vampire en bas du caveau, et sautais aisément en bas de ce dernier. Il n'était pas question qu'on discute à pareil endroit. Je ne rentrerai pas dans son jeu. Je ne serai pas celle qui a blasphémé le plus les morts. Je m'apperçus que plus le temps passait, et plus on s'approchais des arbres qui cloturaient l'arrière du cimetière. D'un bond, je m'installais sur une branche d'une vielle arbre, pourtant suffisemment solide pour me soutenir, attendant l'histoire de la jeune vampire, dont je ne connaissais toujours pas le nom, ce qui m'agaçait royalement.

J'agaçais de plus en plus la jeune vampire, et je me disais qu'il y avait de plus en plus de chances pour qu'elle finisse par se battre, même si elle m'avait à plusieurs reprises dit qu'elle n'en avait pas envie. Elle ne semblait pas non plus intéressée par ma proposition de me conter son histoire. Il n'y avait donc plus d'autres issues à notre rencontre que la violence. Ce n'était pas que ça me dérangeais, mais je ne trouvais pas l'endroit approprié pour des règlements de comptes qui allaient s'en doûte être d'une grande brusquerie. Entre deux vampires, ça ne pouvait pas se dérouler autrement, c'était évident. Et puis, je ne poouvais pas tolérer que quiconque s'en prenne à ma famille. Elle allait donc payer très cher ses nombreux crimes. Alors que je la poussais du toit du caveau, elle se ratrappa, et vint se poser sur une autre branche que celle où je vins m'asseoir par la suite.

Elle cherchait vraiment l'affrontement, histoire de se mesurer à quelqu'un d'autre. Mais si elle avait réussi à battre quelqu'un qui n'avait pas envie de se battre, cette fois-ci, le combat serait tout autre. Je n'étais pas du genre à me laisser écraser par ce genre de fillettes, qui vavaient encore leurs preuves à faire. Elle se tenait agenouillées sur sa branche, attendant sans doute une attaque qui ne vint pas. J'étais humainement assise, les jambes croisées dans le vide. Si je l'attaquais la première, je serai perdante, car en l'air, elle aurait plus facile d'esquiver en sautant au sol, et je n'avais aucune chance d'enchaîner avec une seconde offenssive. J'attendis alors bien sagement qu'elle perde patience. Quand elle descendit de son arbre, un fin sourire, très discret, fendit mon visage; Première erreur de sa part.

Le fait de me provoquer n'était pas non plus une bonne idée. Quand j'étais en colère, ce qui commençait à être le cas quand je repenssais qu'elle avait osé s'en prendre à James, j'étais une vraie tigresse que plus rien n'arrêtait. Je ne me stopperai plus avant qu'elle ne soit morte à mes pieds. Toutes canines dehors, la jeune morveuse "m'invita" à la rejoindre en bas. Souplement, je me mis debout en équilibre sur la branche et sauta au bas de l'arbre. Je sortis moi aussi les crocs, ne jugeant pour l'instant pas utile d'achever une quelconque mutation. Si les choses venaient à se corser, peut-être que ça serait nécessaire. Ma force était en effet un peu augmentée si je me transformais complétement. Le jugement dernier ? Si elle le voulait, elle allait l'entendre !

Alors que je me jetais sur elle, je m'esquivais au moment de la percuter, pour me retrouver derrière elle. Le prochain coup était théoriquement qu'elle se retourne en essayant de me frapper du poing. Je me baissai donc, pour faucher ses jambes. A présent: deux solutions. Soit elle tombait et je pourrai l'immobiliser aisément pour la frapper, soit elle esquivait en sautant. Comme dans le second cas je risquait de me retrouver en position de faiblesse, je roulais habilement au sol pour m'éloigner un peu. Chaque mouvement était crucial, c'était une des raisons pour lesquelles j'anticipai toujours le prochain coup. Une astuce de combattante aguerrie. Le tout était de ne jamais être trop à portée de son adversaire,e t donc en position de faiblesse. Le tout était de toujours être en mouvement, pour ne jamais être trop facile à frapper.

-Tu as voulu te battre, mais seras-tu à la hauteur ? Le jugement dernier ne sera peut-être pas pour moi. Tu risques de regretter le résultat, mais tant pis pour toi. N'oublies pas que je t'ai laissé le choix.

Le comportement de la jeune vampire était vraiment énervant. Si à chaque fois elle évitait le combat en allant se percher dans un arbre, nous n'arriverions jamais à rien. Qu'elle esquive les coup était encore normal, mais qu'elle refuse littéralement de se battre en courant à l'autre bout du cimetière, là je n'étais pas d'accord. J'acceptai que dans un combat, tout soit permis, mais j'admettais quand même quelques règles. Si elle ne supportait pas qu'on soit dans son dos bah... Elle n'avait qu'à se retourner, non ? Je n'étais pas en tors, elle n'était seulement pas à la hauteur.

-Je ne triche pas. Mais si tu n'es pas à la hauteur, il suffit de le dire. Toute technique a ses failles, tant pis pour toi si tu ne sais pas les déceler. Mais si tu veux cesser de te battre, reste donc dans ton arbre.

Après avoir gentiment posé ses petites règles que je ne respecterai pas, elle se jeta sur moi. Dans une mutation trop rapide pour la jeune vampire, je mutais en chauve souris, évitant aisément le boulet de canon qui avait fusé sur moi. Je repassais sous forme humaine, alors qu'elle était tombée au sol après mon esquive. Un sourire mauvais, dans le genre rictus, se dessina sur mes lèvres. Si elle voulait jouer à chat, soit ! Sur mes gardes, je me rapprochais un peu d'elle, à distance de poing. J'envoyais d'abord mon poind droit, mais je m'attendais à ce qu'elle me contre. Je protégeais alors mon visage du coup à venir, pour finalement enflammer mon poing gauche et lui envoyer sous la mâchoire. Le choc fut assez violent, mais j'étais certaine que malgré son jeune âge, il en faudrait plus que ça pour la décourager.

J'éteignis mon poing. Ce n'était pas la peine d'épuiser mes pouvoirs pour rien. Il était bien temps de raviver les flammes quand j'en aurai besoin. L'endroit où je l'avais frappé était délimité sur son visage, par une brûlure assez peu amène. D'apparence, c'était plutôt laid, mais la blessure n'était que supperficiel. le commun des vampires craignait le feu. Ca la pousserait sans doute à réfléchir. Si elle ne voulait pas finir réduite en cendres, elle éviterait sans doute le contact, mais mes armes pouvaient très bien être mouvantes. Je décidais de ne pas attendre la réaction de mon adversaire. Il était dangereux de rester fixe, alors je décrivais des cercles autour d'elle, comme le rapace ciblant sa proie. Si elle s'avançait, elle reprendrait un coup, voir un enchaînement si elle se plaçait au bon endroit.

J'étais en position défensive, et j'attendais, les muscles tendus, qu'elle fasse le prochain pas. La précipitation était le pire ennemi d'un combattant, et il était hors de question que je me précipite dans les pièges qu'elle essayait de me tendre. Je ne devais pas perdre cet affrontement, pour mon honneur comme pour celui de ma famille.

Si je ne respectais pas toujours mes propres règles, la jeune vampire en fit autant. Le coup que je lui avait mis l'avait expédiéeau dessus des pierres tombales, et le mur qu'elle rencontra devait bien lui avoir brisé quelques os au passage. Malheureusement, c'était tellement peu pour un vampire. Elle guérit bientôt, se remit sur pieds et sauta au dessus de mes cercles vigilents sans que j'ai le temps de voir quoi que ce soit. Elle me percuta de plein fouet et m'envoya voler. Un cratère s'ouvrit sous ma chute. Furax, je me relevais. Mais j'avais une côte cassée. Comment cette garce avait-elle fait pour me pèter un côte ?! Je me posais la question, mais je n'eus pas la réponse avant que l'os rompu ne se remette en place de lui même. On avait beau dire que les vampires guerrissaient vite, ce n'était pas toujours indolore. Et quand il fallait réparer des dégâts dans ce genre là, l'organisme protestait. Il se rapellait alors à nos bons souvenirs. Les bruits que faisaient les os en se ressoudant étaient plutôt écoeurant. Un piètre spectacle pour un humain. Une vraie habitude pour quelqu'un comme moi. J'avais, peint sur le visage, un air de plus en plus mauvais, et une flamme meurtière s'alluma dans mes yeux. J'avais à présent envie que le sang coule, mes crocs me le rapellaient bien.

La marque laissée par le feu cicatrisait très lentement sur le visage de cette petite putain. Elle m'avait décroché la mâchoire en me frappant, et la cicatrisation était assez douloureuse. Je devais l'admettre: j'avais un peu sous estimé cette garce. Mais s'il fallait passer à la vitesse supérieure, j'étais partante ! Je me jetais sur elle, mais au moment de la percuter, je m'arrêtai subitement, pour lui envoyer un coup de pied souple et bien placé dans le visage, qui la fit tomber raide au sol. Le genoux sur sa poitrine, je l'immobilisais, alors que je lui envoyais des coups de poings rageurs dans son immonde face. Je la saisis ensuite par la gorge, lui enffonçant mes ongles dans la peau, faisant ainsi ruisseler son sang. Elle finit sa course dans le tronc d'un arbre, qui se brisa sous l'impact. L'écorce de l'abre lui avait généreusement entaillé la peau.

Ses vêtements faisaient pâle figure, à l'image des miens, d'ailleurs... Moi qui pensait que ça serait une banale balade au cimetière ! Bah non, il fallait encore qu'une petite pétasse ruine mes fringues ! Courant sur elle, je lui enfonçais généreusement mon poing dans l'estomac, la pliant en deux dans les feuilles mortes. Elle tomba sur les paumes et les genoux, et je vis du sang couler de sa bouche. D'un autre coup de pied adroit au visage, je la retournais comme une crêpe, et elle tomba sur le dos. Je la laisserai se relever, je n'étais pas du genre à gagner un combat en frappant comme une brute quelqu'un qui était à terre. Mais l'idée qu'elle s'en soit pris à mon frère me poussait à le vanger.

-Tu ne respectes pas non plus les tiennes, mais pauvre petite ! Ca, c'était pour James. Maintenant, règlons les problèmes personnels ! Relève-toi !

Plus les coups que je lui envoyais s'accumulaient, plus ils devenaient durs à encaisser pour mon adversaire. Plus les estafilades sur sa peau grandissaient en nombre, plus sa sicatrisation devenait lente, et plus en souffrait. L'abre s'était répendu et des milliers de bouts sufisemment minuscules pour être des pièces de puzzle. Elle lui avait bien entaillé la peau, mais je ne m'y attendis pas: je pensais être assez loin mais un bout d'écorce me perfora la peau. Dans un grimace, je l'ôtais en tirant brusquemment dessus, mais la douleur du bois était pire que tout. J'allais mettre un certain temps à guérir, cette fois-ci. Le sang coulait abondemment de la plaie, et pendant ce temps, la vampirette c'était relevée. Malgré la douleur diffuse, j'avais trouvé la force de lui envoyer ma bourrade à l'estomac. Alors que je pensais l'avoir immobilisée, je me retrouvais projetée sur les tombes. Cette salope avait réussi à me chopper le genoux et elle m'avait propulsée dans les airs. La chute fut rude et une paire d'os se brisèrent en route. Se fut un peu plus diffile de me remettre sur pied. Mes vêtements étaient en lambeaux, et ma peau avait suivit l'exemple. Les sutures se faisaient tant bien que mal, mais j'avais du sang partout.

Quand je la vis appuyée sur le monument de mes parents, je vis rouge. Quand elle l'avait lâché, elle l'avait dégradé, et je ne supportais pas, cette fois-ci. Quand je me jetais sur elle, encore handicapée par ma blessure, elle se fit pousser deux ailes dignes de celles de mon dragon. Ma surprise fut titanesque. Je ne pensais pas que tous les vampires étaient capables de pareilles mutations ! Elle me pris par le col avant de s'envoler avec moi. Une fois à bonne hauteur, elle m'envoya une droite que je m'empressais de contrer, mais la vague de coups dans le ventre qui suivit, je ne pus l'intercepter. Elle me mordit le cou, me laissant une marque de dents. Je tentais de déployer mes ailes, mais l'altitude n'était plus suffisente. Je m'écrasais comme une larve sur les autres tombes, ruinant les pierres sous le choc. Ne nouveaux bouts de roches vinrent m'entailler la peau, et une nouvelle vague de sang s'échappa de mes coupures.

Une paire d'entre elles se cicatrisèrent assez vite. Je me remis sur pied en chancelant un peu. Je sortis mes propres ailes, assez semblables à celles de mon adversaire. Je m'envolais, me plaçaisà côté de cette petite garce, lui plantais mes prunelles dans les siennes en même temps que ma main se saisissait de son coeur, à travers sa cage toracique. Je sentais les battements étouffés entre mes doigts. Elle devait se sentir de plus en plus mal au fil que je resserais mon étreinte. Le sang ruisselait le long de mon avant bras. J'enflammais mon bras, la brûlant de l'intérieur, attendant un cri de douleur qui ne vint pas. J'intensifiais les flammes, jusqu'à ce qu'elle hurle. Elle était retenue en l'air par mon bras, et si je le retirai, elle chuterait dans le vide, comme moi un peu plus tôt.

-Ca doit cuire un peu là, hein, non ? Si je retire mon bras, tu tombes, et dans l'état dans lequel tu es, survivras-tu ?

Je lui plantais mes crocs dans le cou, faisant couler d'avanatge de son sang. Je me revigorai, alors que le liquide chaud et poisseux s'écoulait dans ma bouche. Une fois sufisemment en forme, je retirai mon bras et je lâchais son cou. Elle chuta comme une chiffe au milieu des tombes restantes. Le cimetière était dévasté, mais je n'étais qu'à moitié responsable. Je restai dans les airs, contemplant la carcasse de la jeune vampire. Survivrait-elle ? On allait voir.

Je l'avais bienmutilée, cette fois-ci, et elle était tellement mal qu'elle ne put réagir quand vint l'innexorable chute. Je la regardais s'acraser ser le sol, à moitié nue à présent. Ses vêtements étaient cmplètements réduits en lambaux, et des bouts de roches, de béton ou je ne sais quoi encore étaient venus se loger dans sa chair. Elle tomba vite dans l'inconscience, et j'éspèrais que cette fois-ci elle ne se reléverait pas. Toujours dans les airs, je sortis une lime à ongles de ma poche. Mon jean était à moitié déchiré, et je m'étonnais que l'outil se soit pas tombé de ma poche. Je me fis tranquillement les ongles, attendant qu'elle se réveille. Car j'étais certaine qu'elle n'était pas morte. Elle aurait pris feu sous mes yeux sinon. Du bout de la langue, j'ôtais le reste de sang qui était resté sur mes lèvres. J'avais presque fini ma manucure quand je perçus du mouvement en bas.

Je rangeais la lime comme je pouvais dans la poche arrière de mon pantalon, mais je n'étais pas sûre de la retrouver là à ma rentrée au pensionnat. Mes vêtements en triste état laissaient presque voir mon soutient gorge à présent. Ma veste en cuir était complètement foutue: un trou s'était découpé dans le dos.... J'hésitais soudain à faire payer la jeune vampire qui m'avait complètement bousillé des habits d'une valeur colossale. Je renonçais, me disant que cette adolescente n'aurait jamais suffisemment d'argent pour me rembourser, et la mettre sur la paille n'aurait pas été très loyal. Quand elle se releva tant bien que mal, elle chancela. Les plaies dues à la chute et aux gravillons cicatrisèrent vite, mais du sang s'écoulait toujours de sa plaie au thorax. Je riais en calculant ses chances de s'en sortir dans un pareil état. La blessure était importante et profonde, et elle cicatrisait très lentement face au feu, comme tout vampire. Encore un ou deux coups pour l'achever, pas plus.

Quand elle m'envoya une pique en s'approchant du caveau de mes parents, je fis un piqué digne d'un faucon, me jetant sur elle, le poing en avant. Presque arrivée à elle, j'enflammais mon bras. Ses réflexes avaient été grandement diminués par ses plaies, et je la percutais violemment au visage, la projetant deux ou trois mètres plus loin, dans un nouveau cratère et de nouveaux éclats de pierres. J'aurais frappé un peu plus fort, je pense que je lui brisais la nuque. C'était peut-être un option pour lui faire comprendre qu'elle n'avait aucune chance. Elle se serait réveillée une ou deux heures plus tard, avec un mal de tête pharaonique, mais elle s'en remettrait. Je planais jusqu'à elle, me posant doucement au sol. Je rangeais mes ailes, pour voir que les siennes étaient cruellement abîmées. Elle ne pourrait plus voler avant un petit moment.

Elle avait encore pris une bonne claque, et elle était de nouveau sonnée, mais pour moins longtemps cette fois-ci. Je m'approchais silencieusement du caveau qu'elle avait blasphémé. Je regardais les noms gravés deçus, suceptibles de l'avoir poussés à faire ça. Peut-être ue, comme moi, elle avait de la famille dans se monument. J'aurais cru que ça l'aurait justement empêché de l'ouvrir, mais peut-être était-ce le contraire ? Je me remémorais les listes d'appels que j'avais eu sous les yeux. Je les avais vues dans les cahiers qui appartenaient à Varda. Je tombais sur un nom que je me rapellais avoir vu : Misaki. Pouvait-ce être le nom de la jeune vampire avec qui je me battais depuis tout à l'heure et qui m'avait éffrontément menacée de violer l'oeuvre funéraire de mes parents ? Jentendis une fois encore du mouvement derrière moi. Je me retournais calmement. Ma voix était douce, loin de la violence des coups que je lui avais donnés plus tôt:

-C'est ta famille qui repose dans ce caveau ? C'est pour ça que tu l'as ouvert ? Tu es la fille des Misaki ? (je voulais la décourager de se lancer dans un assaut suicide:) -Réfléchis aux chances que tu as de survivre si tu continues à m'attaquer dans l'état dans lequel tu es. Elles sont nulles.

en se réveillant Leïla avait constaté que la garce se manucuré les ongles alors qu'ils étaient en plein combat, quelque chose de bien misérable. Elle rangea ensuite sa lime dans une poche troué et donc sur de ne jamais la revoir, Leïla se tenait à présent debout, elle avait ranger ses ailes pour que la guérison s’accélère un peux plus mais ça ne changerai pas grand chose à la situation et pour sa il faudrait très vite trouvé une solution pour qu'elle récupère et puisse vaincre son adversaire cette fois-ci ! Les vêtements des deux Vampires étaient vraiment dans un piteux état et si elles rentraient comme ça tout le monde se poseraient des drôles de questions à leur sujet et elles devraient aller s'expliquaient dans le bureau du proviseur se dont Leïla n'avait pas très envie.

Elle s'avança et ramassa la lime tombé discrètement avant que la salope ne lui redonne un coup dans la figure avec son bras enflammer, si elle voulait jouer avec le feu Leïla ne se retiendrai plus et faut dire qu'elle était vraiment très douée avec le feu. Elle fut projeter des une dizaines de mètre encore mais se redressa vite. Leïla ne savait plus vraiment quoi faire, elle tenait la lime caché dans sa peau pour ne pas se faire repérer mais elle se rendit alors compte que le combat ne pouvait se terminer ainsi, elle n'avait pas encore sorti toute ses cartes !

Leïla avait bien morflé mais n'était pas a bout de force pour autant, la garce s'était alors posé au sol et c'était le bon moment pour sortir une autre carte ! mais celle-ci semblait être un peux dans les nuages, elle réfléchissait plus précisément et Leïla n'était pas trop sa. Elle se rapprocha de son adversaire mais resta tout de même à une distance raisonnable prête à esquivait la moindre attaque futur. A présent sa tête avait tournée en direction des caveaux mais plus précisément sur celui dans lequel elle avait pénétré : celui de sa famille ! Elle semblait chercher quelque chose d'inscrit quant elle se tourna ensuite vers la jeune Vampire qui soigner encore ses plaies.

-C'est ta famille qui repose dans ce caveau ? C'est pour ça que tu l'as ouvert ? Tu es la fille des Misaki ?

Elle écarquilla les yeux mais ne fut pas vraiment impressionnée, de toute évidence la conne l'aurait su tôt ou tard avec qui elle se battait mais bon. Pourquoi cela l'intéresser de savoir si oui ou non elle était une Misaki ? Car de toute manière les deux familles ne se connaissaient pas. Elle se rapprocha alors un peux plus et ferma les yeux mais la Sestrea continua de jacasser de plus belle :

-Réfléchis aux chances que tu as de survivre si tu continues à m'attaquer dans l'état dans lequel tu es. Elles sont nulles.r=indigo]C'est vrai que les chances étaient minces mais pas seulement pour elle, pour son adversaire aussi alors pourquoi parlait elle de chance au juste ? La question n'était pas la, elle avait encore trois cartes à jouer face à son adversaire qui n'en avait pas des masses non plus. Leïla ferma alors les yeux pendant quelques secondes et quant elle les rouvrit elle se retrouva derrière son adversaire qui ne pouvait plus bouger, pourquoi ? simplement parce que la jeune Vampire avait fait appel à un de ses nombreux pouvoir : les ombres ! Même le feu ou toute autre attaque serait peine perdu pour la Setrea. Leïla mordit alors dans son cou une seconde fois pour se revitaliser et cicatriser plus vite avant de la lâcher et de tourner autour d'elle et s'arrêter en face.

-"En quoi sa t'intéresse que je soit une Misaki ? et Nos chance sont égaux même si tu penses le contraire et se n'est pas avec une voix d'Ange que tu me trompera, pendant le temps que je souhaite je peux te garder sans que tu ne puisses bouger et chaque fois que tu t'enteras quelques chose les liens se resserrons. Je vais te faire payer pour avoir voulut m’ôté le coeur garce !

Je lisais dans la tête de la petite vampire, après son réveil, qu'elle trouvait que se manucurer les ongles en plein combat était misérable. De mon côté, je trouvais ça bien provocateur ! Ou alors cette petite n'avait aucun sens de l'humour, au choix... Occupée à me foutre intérieurement d'elle, je ne remarquais pas la chute de la lime que j'avais mise dans ma poche trouvée. Je ne vis pas non plus la vampire, debout et sans ailes, s'en saisir. Je contemplait dans haut l'état de nos vêtements. je me fichais bien de ce que pourrais penser les gens, quan dnous rentrerions dans cet état au pensionnat. J'avais bien eu laaudace de sortir avec un prof de l'établissement, et de coucher avec, alors après ça, je n'avais plus rien à perdre.

Par contre, la jeune vampire risquait de subir les foudres de ses camarades. J'aimerai bien être là pour voir ça, tient ! Ca promettait d'être comique. Le coup que je lui avait mis ne l'avais pas sonnée longtemps, mais je m'y attendais. Si elle avait encore des cartes à tirer, c'était le moment. Je n'étais pas au bout de mes prouesses, et même si nous n'étions pas sur un vrai pied d'égalité, je savais qu'elle pourrait encore me faire du mal. Pourtant, j'étais plus âgée et plus expérimentée qu'elle, donc je pouvais très bien la mettre KO. Même à distance, mes pouvoirs de pyrokinésie étaient efficaces, et je pouvais la déboussolée avec mon pouvoir de télékinésie. Il suffisait que j'intègre tous un tas de mes pensées dans son esprit pour l'embrouiller complètement.

Tandis que je réfléchissais sans trop vraiment le faire en contemplant le caveau, je sentis du mouvement derrière moi. Après m'être retournée et lui avoir dit ce que je venais de découvrir, elle me cloua au sol. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Elle m'avait prise dans un écrin de ténèbres, qui m'empêchaient de bouger. Si elle voulait jouer avec les ténèbres, elle oubliait qu'en tant que vampire, j'en étais moi aussi faite... Elle s'était remarterialisée derrière moi, me mordit une nouvelle fois au cou. Qu'elle y aille... Le sang de vampire n'était pas nourrissant. Par contre, la morsure n'était pas agréable, faîte comme ça. J'avais découvert de nouvelles faons de le faire, avec le temps. Elle n'était qu'une débutante, c'était certain.

Je restai détendue, essayait de fermer les yeux. Quand je voulus m'eclipser en mutant, je fus retenue par les liens invisibles. Surprise, je m'empêchais de sursauter. Les cordes s'étaient resserrées un peu plus autour de moi. Je la voyais presque ricaner intérieurement. Mais si elle croyait avoir gagné son combat, elle se fourrait le doigt dans l'oeil. Je fixais mes prunelles aux siennes, lui envoyant une immense vague de pensées vides de sang, qui la submergèrent. Elle se retrouva à genoux au sol, comme moi, les mains prenant sa tête en étaux. Elle avait mal, même si elle n'hurlait pas. C'était visible sur son visage, même s'il était incliné vers le sol. Elle perdit alors le contrôle de ses ténèbres, et je m'en libérais aisément, maintenant qu'ils étaient complètement distendus. Je la soulevait du sol, pressant sa gorge sans cesser de lui envoyer des pensées. Ma voix était toujours calme et posée:

-En quoi ça t'intéresse que je sois une Sestrea ? Tu as bien cherché à savoir comment je m'appellais, j'en ai fait autant. Les Misaki n'étaient pas une famille très réputée... Des gens dépravés et sans aucune tenue, à ce que je me souvienne. C'est amusant de voir ç quel point c'est toujours pareil. Vous êtes toujours les mêmes, de génération en génération. Votre manque de discernement, qui semble être héréditaire, a coûté la vie à tes parents, et elle te coûtera la tienne, un jour ou l'autre. Temps que j'y pense: j'y j'avais vraiment voulu t'arracher le coeur, il ne battrait plus dans ta poitrine en se moment. Il se baladrait quelque part dans ce cimetière.

Je n'avais pas cessé de la tenir par la gorge, et plus mes mots s'écoulaient, plus ma prise sur son cou se resserrait. Bien que l'asphyxie ne la tuerait pas, elle tomberait une fois encore dans les pommes. C'était vraiment trop facile. J'en avais marre de ce combat. C'était lassant. Qu'elle essaye tous ses pouvoirs sur moi me gonflait, je n'étais pas un mannequin d'entraînement au combat. Je pris son menton dans entre les doigts de mon entre main, et lui tirai violemment la tête sur le côté, rompant ses vertèbres les une après les autres. Je la jetais ensuite comme une poupée de chiffon sur le sol, avant de tourner les talons et de m'en aller. J'espèrais pour elle qu'elle se réveillerait avant le levé du soleil, surtout si elle n'y résistais pas.

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