Si Roméo et Juliette avaient été lesbiennes... [X]

Le bonheur était sans doute à son apogée dans mon corps comme dans mon esprit. Yelea n'avait pas pris mal m'a dernier "action" dans la discothèque en même temps vu l'envie qu'elle avait de me tenir dans ses bras, je n'avais pas risqué grand chose. Elle m'avait emmené dans la partie réservée au personnel où Yelea prit ses affaires. Ensuite, elle me fit sortir et me donna un casque que j'essayais d'enfiler comme je le pouvais avec l'overdose d’adrénaline dans mon corps.

Elle me fit monter sur la moto. Je me serrais à elle, juste pour être en contact. Elle roulait vite vers un lieu qu'elle avait sans doute dans la tête. Un lieu calme ! Où on serait seul, seulement moi et elle. Elle quittait la ville et roulait en direction de la forêt. De magnifiques chemins y serpentaient. Nous serions bien toutes les deux, là bas... Seules. Elle arrêta la moto à la lisière de la forêt. On était proche de la route, mais cette dernière était déserte. Elle remit la clef de l'appareil dans la poche de sa veste. Je la tenais pas la main et la tirais vers l'intérieur de la forêt. Je m'arrêtais seulement quand j'étais sur d'être assez loin et dans un lieu calme. On était finalement arrivé à une sorte de mini clairière éclairé par la lune.

Ne pouvant plus retenir mes gestes, je la serrais dans mes bras et l'embrassais fougueusement sans qu'elle puisse réagir. Ma langue s’infiltrait comme un long serpent à l'intérieur de sa bouche et s'enroulait au contact de la sienne. Nos nez se frottaient délicatement au mouvement de tête lent. Ma main droite se glissait déjà dans le short de Yelea et empoigner avec toujours autant de délicatesse, la fesse gauche. Pendant que mon autre main passer sous le t-shirt en caressant son dos. J'arrivais finalement à l'attache du soutient gorge que je détachais tout en continuant à l'embrasser.

J'avais mis les gaz à fond pour arriver le plus vite possible. La lisière des bois apapraissaient déjà sous la visière de mon casque, et un fin sourire se dessina sur mes lèvres, quand elle s'accrocha à moi comme un noyé à une bouée. J'étais ravie du lieu que j'avais choisi. Calme, magnifique... Romantique. J'avais hésité avec le lac, car je savais que les points d'eau de la région étaient splendides. Mais il faisait aussi plus froid là-bas, et malgré la chaleur de Varda, je ne voulais pas me mettre à trembler comme une gamine. J'avais serré les mains sur les poignées du guidon, histoire de maîtriser un peu mes émotions. Ce n'était pas franchement l'état idéal pour conduire, mais 'jarrivai quand même à nous conduire à destination. Je nous avais arrêtée au bord de la route, et j'avais rangé les clefs à leur emplacement habituel. J'aidais la jeune femme à descendre, et elle m'entraîna profondément entre les arbres.

Elle avait ôté son casque, et l'avait laissé près de l'engin. Moi aussi, d'ailleurs, mais ça ne risquait rien il n'y avait personne, comme je l'avais prédit. A force de marcher, nous avions atteint une sorte de clairière, faiblement éclairée par la lune. De toute façon, l'éclairage n'était pas important pour des démons, mais le rayon de lune sur le visage de Varda la sublimait. Alors qu'elle ne pouvait se retenir, et moi non plus, elle me prit dans ses bras, m'embrassant fougueusement. Je posais mes paumes sur ses hanches fines faisant jouer ma langue avec la sienne sans retenue. J'avais déjà bien trop attendu. Elle avait glissé sa main sous mon short, pour venir la poser sur mes fesses. J'en fis autant, alors que son autre main se perdait dans mon dos, jusqu'à l'attache de mon soutient gorge, qu'elle fit habilement sauter. Sa peau douce et chaude sur mon corps glacé me fit du bien, et des frissons s'emparèrent de moi.

Dans des mouvements de tête lents et délicats, nos nez se frottaient. Je l'arrêtais d'un geste, posant mon doigt sur ses lèvres. Je contemplais ses yeux un instant, ouvrant sa veste lestement. Sans quitter ses prunelles, je caressais sa peau soyeuse du bout des doigts au niveau du plexus solaire, juste au dessus de sa poitrine. Je la pris par la taille, l'approchant de moi comme si je ne voulais faire qu'un avec elle. Je posai doucement mes lèvres sur les siennes, la faisant doucement basculer sur le lit de feuilles se trouvant sur le sol. Je la retenai aisément, et nous nous couchâmes souplement. Le corps au dessus du siens, je lui murmurais à l'oreille:

-Cette fois-ci, c'est moi qui mène la danse....

Alors que je l'avais allongé sur le sol de la forêt, elle me débarrassa de mon t-shirt. Je soutien gorge ayant déjà abandonné les armes, je me retrouvais à moitié nue. Assise au dessus de ses hanches, je lui ôtai à mon tour son haut blanc, la laissant en soutient gorge. Je me penchais sur elle, mes mains épousant les coutours fins de ses épaules. La caressait était souple et légère. La bretelle de son sous vêtement glissa sur sa peau. Je soulevai son visage, fixant ses yeux à mes prunelles. J'effleurai ses lèvres, glissant mes doigts jusqu'à sa poitrine, pour continuer à descendre sur son ventre nu. Je déboutonnai son short en me rassayant délicatement sur elle. Sa nudité n'était plus retenue quand par les sous vêtements, désormais.

Sa veste s'était échouée à côté de nous, mon corps avat été modelé par le désir. Mon sang battait dans mes tempes comme une armée de tambours. La chaleur de mon corps avait évoluée, j'étais presque brpulante maintenant. A moins que ça soit le corps de Varda qui me transmettait sa chaleur ? La jeune femme passa sa main dans mon short, ma paume se baladait sur son ventre plat et ferme. Je ne m'étais pas posé la question pour savoir si ce qui était en train de se passer était bien ou pas. Je la voulais, c'est tout ce que j'avais besoin de savoir. Et elle éait là, offerte à mes gestes, brûlante de passion. Les liens, qui s'étaient noués rapidement entre nous, n'en étaient pas moins puissants. Et elle se laissait faire, comme si nous nous connessions depuis toujours...

Je me penchais encore d'avantage, l'embrassant dans le cou. Je suivais ensuite le contours de ses lèvres du bout du doigt, pour venir y poser les miennes. De la main droite, je capturai ses doigts, entremêlant les miens. Dans un soufle torride, je lui murmurais à l'oreille:

-Я люблю вас

J'étais passée tout naturellement au russe, par habitude. J'avais tout aussi facile de le parler que le français, et dire "je t'aime" était tellement évident... Je ne regrettais pas de m'être laissée aller à mes desirs, mais je priais simplement pour ne pas que ça cesse trop vite. Mes doigts étaient toujours mêlés à ceux de Varda, et j'avais posé l'autre main sur son plexus solaire. J'étais à bout de souffle, et je prenais toujours mon temps pour venir me plonger dans ses prunelles. Elle était d'uen chaleur réconfortante, et la douceur de sa peau valait bien toutes les étoffes du monde. Du bout des doigts, j'écartai une mèche de ses yeux. Je me doutais bien que même avec moi, elle ne resterait pas aussi soumise bien longtemps. Mais elle jouait le jeu, et un sourire se redessina bien vite sur mes lèvres.

Mon corps était bouillant. L'air était frai et j'espérais au fond de moi que je n'attrape pas un rhume. Oh et puis zut ! J'étais bien et je voulais rester dans cette situation. Sa main passait sur mon ventre plat. J'aimais les caresses attentionnées de Yelea. Elle était au dessus de moi mais je sentais en elle, une hésitation, un certain manque de confiance en soit. Elle ne devait surement pas être à sa première relation. Peut être est ce que c'était sa première relation avec une fille mais cela m'étonnais.

Elle commençait à m'embrasser dans le cou pour remonter après vers ma bouche entrouverte. Nos langues retournaient dans une danse endiablé. Elle capturait mes doigts avec sa main et me dit d'une voix torride :

Я люблю вас

Je ne savais pas ce que cela voulais dire. Je ne connaissais pas assez le ruse pour savoir la traduction mais cela devait être une sorte de marque d'affection. Une de ses mains me caressait encore le plexus solaire. Du bout des doigts, j'écartai une mèche de ses yeux, Je n'allais pas rester longtemps soumise, et l'hésitation de Yelea me poussait à reprendre un peu le dessus. Au moins pour la guider. Je la soulevais délicatement pour la remettre sur le genoux ainsi que moi.

N'ai pas peur, laisse toi faire...

J'avais dis ça en déboutonnant, en prenant mon temps, son short. Je le baissais doucement jusqu'à l'enlever. Elle avait une culotte en dentelle. Je lui tenais les mains et la guida pour enlever mon short à moi aussi. Au final, on ne portait plus que nos culottes.

Tu vois, c'est facile il te suffi de rentrer les doigts et de faire des gestes lents d'abord et accélérait doucement.

J'avais dis ça avec une voix brouillé. En effet la main de Yelea était maintenant dans ma culotte. Je l'avais guidé jusque là, je savais qu'elle avait surement fait ça mais c'était un rôle que j'aimais joué avec elle. C'était ma façon de dominer et de la mettre en confiance. Je la prenais un peu sous mon aile, comme une disciple. Mes oeil maintenant en l'air, je poussais un murmure de joie. Je m'allongeais à nouveau dans l'herbe, un peu plus loin et posa ma main sur sa chevelure en l'invita à baisser sa tête au niveau de mon bassin. Après elle devrait savoir quoi faire à mon avis.

Elle était brûlante, et l'air se rafraîchissait. Ses pensées à propos du rhume me tirèrent un petit rire. De mon côté, je m'en fichais éperdument, du moment que j'étais avec elle, dans ses bras... Sentant sa peau douce sur la mienne. Peu m'importaient toutes le smaladies du monde, qui ne me toucheraient jamais. Et puis, si elle tombait malade, c'était une bonne raison de rester au près d'elle, de la soigner, de la choyer.... Je voulais qu'elle soit mienne, même si c'était égoïste. Même si ça n'arriverait peut-être jamais. Après tout, elle était libre, libre d'être avec qui elle voulait... Tant qu'elle me gardait. J'étais hésitante, et je m'en voulais. Je n'étais pourtant pas à ma première relation avec une femme, mais mes mauvaises expériences m'avaient refroidies pourtant. Curieux pour un vampire, quand même...

Pourtant, j'étais bien. je n'aurais voulu être ailleurs pour rien au monde. Toujours du bout des doigts, je caressais son doux visage aux traits faits pour séduire. Mais cette personne, je ne la voulais pas que physiquement. Je voulais l'apprendre, elle deviendrait la langue que je parlerai le mieux. Je voulais être moi pour deux. Respirer, vivre, voir pour elle. mes doigts restèrent mêlés, nos langues se rejoignirent, dansèrent très sensuellement. Cette femme était vraiment ma plus belle expèrience. Elle était tout simplement la plus belle femme que je n'avais jamais rencontrée. Je n'avais pas de remords de n'avoir aps réussi avec Sheeta. J'avais senti que ça ne donenrait rien, j'avais eu bin fait de ne pas insister. Elle resterait une amie. Tant mieux.

Elle avait approximativement compris mes paroles en russe. Je lui apprendrai, si elle le voulait. Je traduisis à son oreille en français. J'aurai pu l'apprendre dans toutes le slangues existantes pour elle. Je pouvais faire tout ce qu'elle me demandait. Elle repoussa une mèche de mes yeux, s'y baigna. Les hésitations qui se voyaient dans la fébrilité de mes gestes la poussèrent à reprendre les rennes de notre très agréable jeu. Je ne voulais pas trop m'avancer en me disant que j'étais son amante. Après tout... Je ne serai peut-être au près d'elle que pour un soir... Je me refusai cette idée, la balayant dans un coin sombre et oublié de mon esprit. Je voulais passer le restant de mon existance auprès d'elle....

Elle me souleva tendrement, me remettant sur les genoux. Elle prit elle aussi la pose. Elle pouvait me guider, m'apprendre tant qu'elle voulait et plus encore. J'avais une certitude: je ne me battrai pas contre ça. Pas contre elle. J'évoluerai avec elle, quelles que soient les huateurs qu'on attendrait. Je m'interdisais d'avoir peur d'elle, de ce qu'elle aurait pu me faire. J'étais juste certaine qu'elle pourrait me torturer si elle le voulait. Si ça lui permettait de rester près de moi...

-Je n'ai pas peur. Je m'y refuse. Je n'aurai jamais peur de toi...

Elle avait accompagné ses mots par des gestes. Elle déboutonna lentement mon short, jusqu'à le baisser totalement et l'enlever. Je ne m'étais pas débattue, pas par simple soumission, mais simplement parce que le plaisir qui en résultait était tellement grand qu'il aurait été inhumain de se battre. Surtout que, guidée par elle, j'en fis autant avec son propre short. Les vêtements tombèrent au sol, avec le reste de nos fringues. Ils étaient pêle-mêle dans les feuilles, mais là encore, ça n'avait pas la moindre importance. Nis finîmes en culottes, résultat ses différents geste de l'une et de l'autre. Elle me tenait les mains, guidant mes mouvements toujours fébriles. Ma voix était de plus en plus sensuelle au fil des événements, et je posai délicatement mes lèvres sur les siennes, avant qu'elle ne parle de nouveau.

J'appréciais que le dialogue ne se soit pas envolé entre nous, c'était quelque chose que je jugeais important. Je m'éloignais, mais pas trop, pour l'écouter me guider. En tout cas, c'était une très bonne professeure... Elle pourrait m'enseigner tout ce qu'elle savait sans jamais que je ne m'en lasse. Sa voix était brouillé, Varda devint hésitante, mais pas pour les mêmes raisons que moi. J'avais pénétré son corps des doigts, et je bougeais comme indiqué. La voir dans un tel état me remplit de bonheur. Si je pouvais la rendre heureuse, alors soit. J'étais déjà passée par tout ça, mais je dois avouer que ça faisait un moment que je 'navais pas partagé pareil moment avec une femme. J'avais arraché, au propre comme au figuré, plus de coeur d'hommes. Mais je laisserai le sien bien en place, bien incapable de la blesser.

Elle me dominait, mais ce n'était pas dans le sens péjoratif du therme. C'était plutôt une sorte d'apprentissage, de tutorat. J'étais son élève, et peut-être même bien plus encore... Je profitai de l'instant, lui prodiguant mes soins avec beaucoup d'attention. De joie, elle murmura quelque chose, les yeux tournés vers le ciel, un peu caché de notre vue par les quelques grands arbres environnants. Elle s'allongea de nouveau, un peu plus loin, sur les feuilles. Elle m'invita alors à baisser la tête. Ca y était, je savais quoi faire maintenant. De la langue, je caressais son entre jambes, pénétrant parfois son corps. Je caressais ses cuisses, toujours du bout des doigts. Pas par crainte de la toucher, simplement par délicatesse, et parce que j'appréciais beaucoup ce contact, intense bien que fin, étroit. J'avais aussi très peur de la briser, ma force étant bien supérieure à un humain, et je ne savais pas jusqu'où je pouvais aller avec elle avant de lui faire du mal. L'idée de la blesser m'insupportait...

Elle glissait sa peau entre les "lèvres" de mon entrejambe. Pénétrant par moment à l'intérieur de mon corps avec la langue. Elle me caressait délicatement du bout de doigt comme si elle avait peur de me briser. Cela me chatouillais et je frissonnais de bonheur. Elle m'était dévouée et ne voulait vraiment ne pas me froisser. C'est aussi pour cela qu'elle me caressait du bout des doigts. Elle devait être plus fort de moi même si je n'étais pas un humain faible et sans grande force.

Je repris mes esprits quand je sentais à nouveau la langue rentrer et ressortir pour laisser place au doigt de Yelea qui faisait pression sur mon clitoris ce qui me donnais encore plus de bonheur. Elle aussi frissonnait de bonheur en me voyant dans cette stase de joie. Elle ne se débattait pas et accepter que je la guide comme si elle était soumise mais pas dans le mauvais sens. C'était comme si elle abandonnait tous ce qu'elle avait appris du sexe jusque là pour recommencer à nouveau avec moi. Je deviendrais son mentor, son guide. Je me fis cette promesse. Mais je ne voulais pas être son guide ou son mentor que sur ce plan mais aussi sur d'autre... comme celui culturel.

Je remis ses cheveux qui tombait devant son visage derrière ses oreilles pour encore voir ce magnifique visage et ses yeux bleus. Je passais ma main dans ses cheveux et derrière la tête pour lui obligé sans lui faire mal de me regarder droit dans les yeux tout en me léchant délicatement la fleur.

Mmm... je t'aime...

Je me relevais et l'allonger au sol avant de me mettre mon minou au-dessus de sa tête. Je me soutenais en mettant mes mains au sol pour pas ne l'écraser. Je faisais des petits mouvements de hanche en même temps qu'elle continuait sa petite affaire.

Promet moi de ne pas me quitter... et je te promettrais de t'apprendre et de rester avec toi...

Je me mouvais rapidement et me retrouvais en position 69, la fameuse position 69... . J'étais au-dessus, j'étais encore une fois un peu la dominatrice. Mes doigts trouvèrent l'entrée de sa fente assez rapidement comme s'ils connaissaient ce corps depuis longtemps. Je rentrais directement trois doigt, j'entendis un petit cri de joie derrière moi et je commençais donc à faire mon office.

Alors que j'avais enfin compris les règles du jeu, il se modifia un peu. Pourtant, je saisi vite, cette fois. Je sentais qu'à chaque fois que je la touchais, elle frissonnait de bonheur, ce qui avait le don de me rendre encore plus heureuse. Bien que je sois dans la position de la "soumise", je prenais aussi plaisir à tout ça. Sa peau chaude sous mes doigts, sous ma propre peau, me faisait du bien. Je n'avais vraiment pas envie de m'en aller, et encore moins de partir sans elle. Partout où j'irai, je voulais quelle soit près de moi, je ne pourrai plus me passer de sa paume dans le mienne, maintenant... Je la protégeais de moi, dans un sens, car je savais que même si elle n'était pas aussi fragile qu'un humain, elle le restait quand même, et la blesser me briserait le coeur.

Elle sembla un peu sortir de sa transe, quand j'ôtai ma langue. Du doigt, je faisais pression sur le clitoris, et le plaisir qui se dégagea de mon geste et me fis chaud au coeur. Même si c'était indirect, et que c'était son plaisir à elle qui me faisait du bien. Je frissonnais de tout mon être. Cet instant resterait inoubliable, et j'espèrais franchement qu'il y en aurait d'autres. J'étais à elle corps et âme, acceptant d'oublier tout ce que je savais du sexe, pour apprendre une nouvelle façon de faire. Pour elle. Pour que nous soyons deux à faire l'amour. Je me pliais à ses exigeances, à ces besoins, comme tout partenaire attentionné et respectueux. Je ne voulais pas que c'est acte de chair soit à sens unique. Quand elle évoqua mentalement le plan culturel, et le fait qu'elle soit mon mentor me fit rire intérieurement. Il se pouvait vraiment que cette fois, le jeu s'inverse.

Mais je trouvais aussi très injuste dépier ses pensées sans qu'elle en soit conscience. Je lui dirai très bientôt en quoi consistait mon don, même si je n'en avais pas l'habitude. Je voulais être honnête et franche avec elle, comme à la première seconde, et jusqu'au bout. Quand je me redressais un peu, elle remit mes cheveux derrière mes oreilles, dégageant ainsi mon visage. Elle me détaillait tendrement, plongeant une fois encore ses prunelles sombres dans mes yeux bleus. Ce simple contact visuel était très agréable. Je savais qu'il le resterait. Si elle ne s'en allait pas... Je continuais mon oeuvre, de nouveau avec la langue, alors qu'elle me contemplait, en extase. C'était la première fois qu'elle m'avouat qu'elle m'aimait, et j'eus l'impression que mon coeur allait exploser dans ma poitrine, tant il battait fort.

Elle me bascula ensuite sur le dos, dans les feuilles. Quelques unes s'accrochèrent instantanément dans mes mèches, mais je n'en fis pas cas. Elle se tenait sur les paumes pour ne pas tomber, et ne pas m'écraser non plus par la même occasion, alors que je continuais mon office, tandis qu'elle faisait des petits mouvements des hanches. Alors que ses doigts me pénétraient, je ne pus retenir un petit cris de plaisir. Les paroles qu'elles m'avaient dites un peu plus tôt m'avaient secouées. Elle voulait rester ! Ue certitude, je 'nallais pas l'empêcher de s'éterniser. Je gardai la pose un instant, avant de m'en extirper souplement. Je soulevais gentiment Varda pour la mettre sur le dos, et je me couchais à ses côtés. Mes doigts se baladaient sur sa poitrine, et je lui répondis, le soufle court:

-Crois moi, je n'avais pas l'intention de aprtir sans toi... Je resterai, c'est promis. Mais j'ai besoin que tu me jures que tu en feras autant... J'ai moi aussi quelques petites choses que je pourrai t'apprendre...

J'aimais la maîtriser, la conduire vers ma fleur, lui montrer le chemin de ma bouche. Mais je ne voulais pas qu'elle croit qu'elle était mon "jouet" sexuelle. J'avais envie que le bonheur que j'avais soit partager entre nous. Que nos corps ne fassent plus qu'un. Elle était à moi ce que j'étais à elle... . Après ce joli cunnilingus mutuelle, elle réussit à extirper de la position que nous avions. Elle me souleva gentiment et me mit sur le dos. Elle était forte et connaissait sa force c'était pour ça qu'elle n'osait pas trop me toucher vraiment de peur de me faire du mal. Elle s'allongea à côté de moi et me dis tout en ayant la main qui se baladait sur ma poitrine.

Crois moi, je n'avais pas l'intention de aprtir sans toi... Je resterai, c'est promis. Mais j'ai besoin que tu me jures que tu en feras autant... J'ai moi aussi quelques petites choses que je pourrai t'apprendre.

Nous avions arrêté les actes sexuelles hors caresse pendant un moment. Mais le bonheur était toujours présent. On regardait la lune à moitié cacher par les arbres. Lui promettre de rester, ce n'était pas une chose difficile et le fait de m'apprendre quelque chose serait drôle. Je me redressais sur les coudes et regardais nos vêtements en tas sur le côté. Un vent frai s'installa sur la petite clairière. Le fait qu'on ai arrêté de se toucher m'avait fait perdre un peu de la chaleur que le bonheur me produisait même si j'en avais encore. Je risquais de prendre froid d'un moment à l'autre maintenant.

Aaaaaaatchoum ! Oh... zut !

Je me retournais vers Yelea, mon visage affichait des yeux de chat abattue... la nuit était belle et j'aurais aimé rester encore allonger ici pendant des heures et des heures... . Mais je savais que si je rester plus longtemps sans rien sur le corps, je risquais d'attraper vraiment quelque chose de méchant... . Je lui dis d'une voix abattue.

On rentre ?

Je voyais bien qu'elle prenait beaucoup de plaisir à me conduire, que se soit vers ses parties genitales ou vers sa bouche. Ca ne me dérangeait pas non plus, sincèrement. Pourtant, je sentais en la jeune femme le besoin de ne pas me faire ressentir l'idée que j'étais simplement un jouet. Je l'avais déplacée sans mal, tout en faisant bien attention à ne pas lui faire de mal. J'avais fait ça sans pour autant qu'on aie l'impression qu'elle n'était qu'un objet de découration que j'avais envie de changer de place. Maintenant que nous avions arrêter l'acte sexuel, j'avais peur qu'elle gèle aussi bien à mon contact qu'à celui de l'air froid de cette nuit. Si elle tombait malade, je crois que je ne me le pardonnerai pas...

J'attendis sa réponse à mes paroles, regardant avec elle la lune, a moitié cachée par les arbres. Je sentais qu'elle s'apprêtait à me promettre à son tour de rester, quand un violent éternument fit trembler l'air. Oh non ! Elle commençait à tomber malade ! Elle se redressa sur les coudes, regardant les tas de vêtements éparpillés un peu partout sur l'herbe. Je retirai délicatement quelques feuilles de sa chevelure, avant de coincer une mèche derrière son oreille. Je regrettais un peu que ce moment d'intense bonheur aie pour conséquence de la coller au lit, même si j'étais certaine que je le partagerai avec elle. Dans tous les cas, j'étais immunisée et je risquai donc pas de chopper son rhume. Et même si ç'avait été le cas, je serai restée près d'elle quand même.

C'était ma faute, il fallait que je répare la bévue, et passer du temps avec elle ne pourrait jamais être désagréable. Je lisais l'abattement dans ses yeux quand elle se retourna pour me regarder. Je serrai sa tête contre son cou, histoire de la consoler un peu. Il fallait vraiment qu'on rentre, avant qu'elle ne s'atrappe quelque chose de plus grâve. Elle était triste de devoir partir, ça se sentait dans sa voix. Je me relevai alors, l'aidant ensuite à se remettre sur pied. Après avoir bousculé une mèche de cheveux, je ne pus m'empêcher de l'embrasser doucement, tendrement... La fougue avait disparu, mais pas par manque d'intérêt. Je ne voulais pas la briser plus que ce que j'avais déjà fait. Le mal était suffisent comme ça. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à ne plus la toucher.

J'atrappais habilement ses vêtements, l'aidant à remettre ses sous vêtements, puis son t-shirt. J'avoue que j'en profitais un peu quand même... C'était plus fort que moi ! Ne voulant pas qu'elle atrappe plus froid, j'allais chercher mon jean dans le sac que j'avais pris avec moi avant de quitter le club. Une fois le pantalon en main, je lui tendis. Elle faisait la même taille que moi, elle devrait pouvoir le mettre. Je lui indiquais de mettre son short dans dans le sac. Une fois qu'elle fut habillée complétement, j'en fis de même, me dépêchant au maximum, sachant parfaitement qu'à chaque seconde, sa maladie pouvait s'aggraver. Je la pris sous les bras, puis sous les genoux, et la portais souplement jusqu'à la moto, laissée près de la route. Le sourire n'avait pas quitté mon visage, et je la regardais amoureusement:

-Oui, on rentre. Mais on va au pensionnat. Peu m'importe la réaction de ma colocataire. je vais prendre soin de toi.

Je la perchais sur l'engin, lui tendis le casque et montais ensuite sur le véhicule. j'atrappais mes clefs avant de mettre mon casque, mit le contact puis les gaz et roulais à toute berzingue vers le pensionnat. Elle partagerait mon lit jusqu'à ce que ça aille mieux, et même après si elle le voulait...

Fin du rp "suite" au pensionnat ^^