La rencontre entre un démon et une ange

En effet, je m’appelle Rikku, Rikku Mistorteen. Je peux te répondre comme tous bon ange, et te dire que je viens du paradis. C’est vrai. Mais pourquoi me mentir alors que je n’aime pas tant que ça. Je ne sais même pas pourquoi je suis dotée d’ailes. Cette question me hante, je n’en trouve aucune réponse… Comme si je n’avais pas le droit d’avoir la vérité. Une ville précisément pourrait peut-être t’intéresser. Je ne peux pas t’en donner une. J’ai une mauvaise réputation de ce coté si, et je veux que tu n’en saches rien…

J'avais peut être pas dû parler de ça. Je reculais ma main pour montrer que j'étais désolé. Elle avait l'air d'avoir un passé assez tragique... c'était surement pas le moment d'en parler. Pourquoi faire revenir des souvenirs aussi triste lors d'un moment de bonheur ? Nous nous fessions comme même toujours du pied. Un silence pesa sur la table et je me sentais un peu coupable de cette ambiance. Nos assiettes commencèrent à se vider et ou bout de quelque minute c'était fini. J'appelais quelqu'un qui débarrassa la table. Je regardais droit dans les yeux Rikku de mes yeux bleus. Nos mains s'étaient rassemblées déjà sans que je m'en rendent compte vraiment. J'étais vraiment attiré par elle et ne savais pas résister d'avoir ce contact. C'était vraiment un moment de bonheur où le temps semblait être ralenti. Les secondes devenais des heures et les heures devenais des jours... . Bien sûr, je savais que ce n'étais pas possible mais on était si bien que cela semblait possible.

Pourquoi tu es venue au Pensionnat ?

J'espèrais ne pas tomber encore sur une histoire tragique qui aurait mit mal à l'aise ma compagne. Si c'était le cas. Je pense qu'on aurait fini notre assiette et qu'on serait parti ensuite dans un parc ou un autre truc du genre. Où je pourrais mettre plus à l'aise Rikku.

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Après que Rikku termina sa phrase. Diairun sembla désoler, et recula sa main de celle de Rikku. Elle n’allait quand même pas lui dire qu’elle venait d’une ville où l’ange avait commis un meurtre. Pour s’enfuir par la suite. Comme premier rencard, il y a bien mieux que ça. Rikku sentait déjà les questions tomber sur elle, mais elle y répondrait tout de même. A voir, si la blonde dira la vérité ou non. Un silence s’installa alors sur cette table, et les deux mangèrent chacun de leurs cotés. Les assiettes finies. Puis Dairiun regarda notre chère blonde dans les yeux. Elle pourrait s’y perdre. On peut dire qu’elle était sous son charme. Un mystère en plus pour elle. Rikku ne pouvait s’empêcher de regarder ses yeux bleus. Combien de temps s’étaient-ils regardés ? Aucune idée, c’était comme si le temps s’était arrêté pour eux. Les secondes ralentissaient, les minutes deviennent des heures, ainsi de suite. La main de Dairiun reprit le chemin de celle de Rikku pendant cette contemplation de l’autre. Rikku était heureuse d’avoir trouvé une personne comme lui. Au moins, elle pouvait lui faire confiance. Entièrement confiance, elle pense qu’il ne la jugera pas. L’ange l’espérait.

Pourquoi tu es venue au Pensionnat ?

Devait-elle mentir, devait-elle lui dire la vérité. Toute la vérité ? Certes, ca lui ferait mal d’admettre ce qu’elle a fait, et de le dire à lui. Mais cela fera un poids en moins sur sa conscience. Elle pesait le pour et le contre, ne sachant que faire. Puis décida enfin à parler au bout de quelques minutes d’attentes.

Pourquoi je suis venue, j’ai fuis ma ville. En fait, j’ai plutôt fuis… Parlant plus bas Autant te dire la vérité… J’ai plutôt fuis l’assassinât que je venais de créer. Si je restais trop longtemps, j’aurais perdue mon rôle d’ange et mes ailes…

Rikku regarda tristement le sol. Elle n’arrivait pas à relever ses yeux vers Dairiun.

Encore une fois, je pense que ma question était déplacée car je sentis que Rikku était mal à l'aise. J'aurais pu faire mieux pour un premier rencard... .

Pourquoi je suis venue, j’ai fuis ma ville. En fait, j’ai plutôt fuis… Parlant plus bas Autant te dire la vérité… J’ai plutôt fuis l’assassinât que je venais de créer. Si je restais trop longtemps, j’aurais perdue mon rôle d’ange et mes ailes… .

C'était la réponse à ma question précédente... . Elle avait assassiner quelqu'un. Bon rien de grave pour moi qui suis un démon mais je n'aurais jamais penser qu'un ange assassine quelqu'un comme ça. Oui les anges tuaient, la preuve : les nombreuses batailles entre anges et démons. Mais quelqu'un comme Rikku qui tuait quelqu'un je trouvais ça étrange et c'est pour ça que sur ces mots, je eus un petit retrait de la tête comme quelqu'un d'étonner. Rikku regarda tristement le sol. Elle n’arrivait pas à relever ses yeux vers moi. Je glissa ma main vers son menton. On était trop loin pour s'embrasser mais je souleva sa tête pour qu'elle me regardait dans les yeux.

Ce n'est pas grave. Tu veux aller autre part ?

J'espérais ainsi changer un peu de sujet.

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Rikku venait plutôt de répondre à la première question de Dairiun. Enfin, ce n’était pas ça qui pouvait l’embêter. Tout ce qu’elle voulait, c’était de ne pas se faire prendre. Un ange assassinait une autre personne. C’était bien possible, la preuve. Rikku. Mais les batailles entre anges et démons on bien fait des bonnes dizaines de morts, voir des centaines. Ce n’est pas la mort qui l’effraie. Au contraire, elle aurait aimé rencontré la mort. Le jour où on l’a abandonné. Certes, plus maintenant. Mais cette idée lui avait traversé la tête. L’ange regarda toujours tristement le sol, elle venait de se livrer totalement à Dairiun, elle ne pouvait le regarder. La blonde se sentait minable, d’ailleurs, elle se sentirait encore plus si elle avait expliqué les circonstances de ce crime. Tout ce qu’elle tient à retenir, c’était ces ailes en sang. Plutôt remplis du sang de sa meilleur amie. C’était tout ce qu’elle aimait. Après quelques secondes, Dairiun glissa sa main vers on menton et souleva sa tête. Affrontant son regard. Dairiun avait, semble-t-il reculer un peu. De surprise pensa-t-elle.

Ce n’est pas grave. Tu veux aller autre part ?

Aller autre part serait peut-être une solution, mais pas dans l’instant précis. Elle pouvait bien rester une année, si elle ne fessait aucunes bêtises entre-temps. Ce qui serait un exploit pour cet ange. Pourquoi partir. Elle devrait abandonner de magnifique rencontre. Et sous aucun prétexte elle ne le voudrait. L’ange venait de rencontrer une personne merveilleuse et devait partir. Non. La blonde n’y pensait pas. Elle sentait bien que Dairiun se sentait coupable d’avoir poser cette question. Mais bon, Rikku ne lui en voulait pas. C’est bien ça, l’amour…

Non. Je ne veux pas partir. Au risque de me faire prendre, tant pis. Au lieu de ne parler que de moi. Je sais peu de chose sur toi. Dairiun Asloveta, descendant d’Alocer. Aurais-je le droit, à mon tour, de connaître ton histoire. Si tu le veux bien, bien sûr.

Spoiler:

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Je sentais que la blonde se sentait minable alors qu'elle ne l'était pas. Je ne savais pas trop comment lui remonter le moral par les paroles mais sans doutes que je le fait d'être avec elle lui allait déjà bien.

Non. Je ne veux pas partir. Au risque de me faire prendre, tant pis. Au lieu de ne parler que de moi. Je sais peu de chose sur toi. Dairiun Asloveta, descendant d’Alocer. Aurais-je le droit, à mon tour, de connaître ton histoire. Si tu le veux bien, bien sûr.

Parler de ma vie... pourquoi pas. Mais il n'y avait pas grand chose à raconter. A part que mes parents étaient mort, que j'étais le plus jeune à être dans le Pandémonium et que j'avais une haine envers les anges jusque là enfin. Je demanda la suite du repas. Deux hommes venaient avec une assiette pour chaqu'un, une assiette pour moi et une pour Rikku. Dans nos assiettes se trouvait un tendre morceau d'agneau avec quelque pomme de terre sautées sur le côté. Il y avait aussi une excellente sauce d'on je ne connaissais plus le nom.

Mes parents sont mort et j'étais le plus jeune à rentrer dans le Pandémonium.

J'avais dit ça avec une voix sans tristesse, joie, ou haine. Il n'y avait pas de timbre dans la voix que j'avais utilisé. Je n'étais pas content de mon passé mais je n'avais pas non plus de tristesse. La tristesse arrivait à un moment détruit et ne permet pas de grandir. J'étais le fils de Alocer, maître des armées de Satan. Je n'avais donc pas l’occasion de me plaindre sur mon destin.

Dairiun demanda la suite du repas. Pour Rikku, ca ne ressemblait à rien. Elle n’avait pas vraiment des goûts raffinés chez elle. L’ange se contentait de se que lui rapporter ses parents. La blonde n’y connaissait rien en gastronomie, et c’est mieux comme ça. Elle a déjà essayé de cuisiner, un vrai désastre. A ne jamais recommencer, elle espérait au moins ça. Dairiun, quand à lui, semblait apprécier cette… Chose dans l’assiette. La blonde n’était certes pas forte en gastronomie, mais elle a une très bonne mémoire et intelligence, ça compense comme on dit. Rikku attendait toujours la réponse de son conjoint.

Mes parents sont morts et j’étais le plus jeune à rentré dans le Pandémonium.

Sa voix.. Aucunes émotions n’y étaient imprégnées, comme si cela ne valait rien à ses yeux. Aucune tristesse, aucune joie ou même de haine. Rien. Comme si ce qu’il venait de dire passer tout aussi bien qu’un « bonjour » ou autre. Rikku se demande même si elle n’aurait pas du posé cette question. Elle ne savait pas trop comment reprendre la conversation. Elle ne voulait pas paraître cruche ou autre. Même si la tentation de la bouteille de champagne l’aurait bien amusé. Mais elle avait aussi peur du résultat que ça pourrait avoir sur elle, l’alcool.

Cette question n’a rien à voir avec le reste, mais il me semble que ce n’est pas ta première fois que tu bois, je me trompe ?

Rikku rougissait un peu. Elle, elle n’avait jamais bu…

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Cette question n’a rien à voir avec le reste, mais il me semble que ce n’est pas ta première fois que tu bois, je me trompe ?

Je pouffa de rire à cette question ! Bien sur que non ! Depuis la mort de mes parents, j'avais sombrer dans l'alcoolisme. Les nuits où j'étais seul, je buvais jusqu'à oublier qui j'étais et ce que je suis maintenant. C'est nuit là, ces derniers temps s'accumulèrent. Peut être que la venue de Rikku changerait la donne. Rikku rougissait un peu. Elle n'avait surement jamais bu.

Non en effet.

Encore une fois, je n'avais pas de ton dans ma voix à part peu être un peu de regret. Je n'étais pas très content de mes beuveries et n'avais pas vraiment envie que Rikku découvre cela. Je ne savais pas trop comment elle réagirai à tout ça. J'espérais qu'elle ne le devina pas. Qui voudrait d'un ivrogne qui essaye d'effacer le passé dans l’alcool.

Rikku était peu être la clé du problème. Peut être que j'avais un manque d'amour. Certes j'avais déjà coucher avec d'autre fille et j'étais sorti avec d'autre fille. Mais rien n'était comme avec elle. Je baissa la tête et commença à mâcher ma viande. Moi qui voulait oublier cette événement... . Mais comment aimer quelqu'un qui vous aimes sans partager le bonheur et le malheur de chaqu'un.

C'est bon ?

J'avais dit ça en visant l'assiette de Rikku avec un geste de la main. Je réalisa quelque seconde que ma voix était emplie de colère. Pas de colère envers elle mais envers moi.

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Après cette question, plutôt étrange, de la part de notre chère petite ange, Dairiun pouffa de rire. C’était si drôle que ça de rencontrer une personne qui ne sait jamais soûler ? A croire que pour Dairiun c’était ça. Rikku se sentait toujours gêner d’avoir posé ceci. Ce n’est pas tout, elle en avait marre de se sentir minable comme ça. Pourquoi l’ange pensait ainsi, ses nerfs n’étaient pas vraiment mis à rude épreuve. Rikku rougissait toujours autant, certes c’était minime. Mais ça ne disparaissait pas pour autant. A croire que son corps réagissait avant elle-même.

Non en effet.

Elle s’en doutait quand même de sa réponse qui allait bien lui dire qu’il avait déjà bu dans sa vie. Peut-être pour des raisons particulières ou même juste par envie de connaître. Rikku ne savait pas grands choses de Dairiun, elle aurait aimé mieux le connaître. Mais trop se précipiter peut avoir des conséquences graves. A par quelques brèves phrases de souvenir que Dairiun lui avait dévoilées. Elle n’en savait presque rien. Lui aurait-il caché certaines choses ? Peut-être, mais dans l’instant présent, ce n’était pas ça qui l’occupait vraiment. L’ange pensait qu’un jour, elle connaîtrait cette homme par cœur, comme sa poche, comme certaines expressions peuvent le dire. Mais ce n’était pas ce jour-ci. Pas ce moment là. Pas cet instant. Enfin, la blonde se comprenait.

Dairiun baissa la tête et commença à manger cette… Chose. Elle le sait très qu’elle devait s’améliorer en cuisine et au moins savoir les bases de la gastronomie. Mais elle ne s’y est jamais vraiment intéressé et essayé. Rikku trouvait ça trop compliqué et beaucoup plus inutiles que n’importe quelle autres choses. Après avoir désigné son assiette d’un geste de la main, Dairiun prit la parole.

C’est bon ?

L’ange pensait qu’elle n’allait pas lui répondre qu’elle trouvait ça vraiment étrange. Cela ne se fessait pas. Et même, par politesse, on ne dit jamais vraiment ce que l’on pense. On dit plutôt ce que la société veut entendre de nous. Suivre les autres, comme des moutons. Rikku se sentait bizarre, on aurait dit que la voix de Dairiun était remplie de colère. Envers elle peut être ? N’aurait-elle pas du poser cette question. L’alcool était peut-être un sujet tabou pour Dairiun. La blonde se sentait coupable, elle ne savait encore moins quoi répondre. De peur de dire une autre bêtise dont, elle-seule est la reine. Il y aura-t-il un jour où Rikku ne fera pas une bêtise de ce genre. Rikku regarda dans les yeux de Dairiun, essayant de trouver des réponses à toutes ses questions qu’elle se posait. Il y en avait grands nombres en tout cas. L’ange n’arriva quand même pas à comprendre ce qu’elle aurait pu faire pour rendre en colère son conjoint. Après plusieurs bouché de ce truc, malgré ces quelques connaissances en gastronomie, cela doit être de la viande. Enfin, elle posa ses couverts et sans trop de peine, la blonde répondit à la question de Dairiun.

C’est très bon, merci. Mais pourrais-je savoir ce qui te met en colère ? Es-ce à cause de moi ? Ou bien d’un élément du passé ?

Elle n’en savait rien, mais le voir dans cette état, Rikku détestait ça. Elle l’aimait le voir heureux, comme dans les magasins. Le voir sourire, le voir rire. En fait, elle se sentait mal. L’ange avait l’impression que tout pouvait s’écrouler d’une seconde à l’autre. En fait, tout ce que Rikku voulait, c’était de savoir le pourquoi du comment. L’ange voulait savoir pourquoi Dairiun avait un semblant de voix en colère. Si c’était sa faute, ou celle d’une autre, ou même d’un autre élément.

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J'espérais que le repas était bon. Ce restaurant était de bonne réputation mais aussi très cher. Rikku n'avait pas l'air de ne pas avoir l'habitude de ces mets mais j'espérais que la nourriture lui aller surtout que je ne connaissais pas ce qu'elle aimait ou n'aimait pas.

C’est très bon, merci. Mais pourrais-je savoir ce qui te met en colère ? Es-ce à cause de moi ? Ou bien d’un élément du passé ?

Ce n'était pas de sa faute ! Si j'avais de la colère dans ma voix, c'était à cause de mon passé. Pour moi un amour est basé justement sur la confiance et la compréhension mutuelle. Je devais donc lui raconter... .

Je commença donc à parler de mes beuveries, de pourquoi j'étais rentré dans ce cercle vicieux de l'alcool. Que c'était à cause de la mort de mes parents. Je lui parlais aussi que j'avais déjà coucher avec d'autres filles, avec beaucoup même, mais que aucune m'avais apporter une stabilité.

J'espérais ne pas lui avoir fait peur. Je l'aimais après tout. J'avais dis tout cela en regardant mon assiette et mon pied n'était plus au contact de celui de Rikku.

Dairiun semblait prendre du temps à répondre. Pourquoi. Rikku l’avait-elle mit en colère ? Mais surtout, pour quelles raisons ? Elle n’en savait vraiment rien. Tous ce qu’elle voulait, c’était savoir. Des explications. Rien d’autre. Juste savoir son mécontentement. Connaître la vérité. Tout simplement. Après plusieurs hésitations Dairiun commença à conter le pourquoi du comment. Comment il était rentré dans ce cercle vicieux qu’est l’alcool. Les raisons, la mort de ses parents. Ses nombreuses conquêtes et encore d’autres choses. C’était donc ça, sa voix était remplie de rage intérieure causée par plusieurs circonstances du passé, qui l’affecte encore. Pourtant, au premier abord, il ne semble pas triste. Rikku se sentait quand même soulager qu’elle n’était pas la cause de la rage de son conjoint. Mais l’ange était tout de même triste de ce qu’il lui arrivait. Elle pensait déjà pourquoi elle venait de poser cette question. Elle et sa curiosité aussi… Ca lui vaudra peut-être sa perte. A être trop curieuse, on attire les foudres des autres.

Rikku pensait que Dairiun était comme un enfant avec sa sucette, il est heureux. Mais suffit d’enlever cette sucette et on peut voir toute sa tristesse. Enfin, plutôt que Rikku avait réussi à découvrir le vrai Dairiun, sans cette carapace qu’il se créait volontairement. L’ange s’en réjouissait tout de même, mais elle le sentait quand même triste. Pendant ce long temps où Dairiun parla, il ne leva jamais la tête vers elle. Plutôt concentré sur ce morceau de viande. Son pied ne la touchait plus. Cela l’affectait grandement.

Rikku se leva rapidement de sa chaise, et alla de blottir dans les bras de Dairiun. Qui semblait-il surprit. Elle l’embrassa puis arriva à déclarer.

Je n’aurais pas du te faire remonter de si mauvais souvenirs, pardonne moi.

Je marmonnais dans ma barbe en mastiquant ma viande avec une moindre classe... . Rikku se leva rapidement de sa chaise, et alla se blottir dans mes bras. Je fus un peu surpris de ça. Elle m’embrassa puis arriva à déclarer :

Je n’aurais pas du te faire remonter de si mauvais souvenirs, pardonne moi.

Donc elle ne me voulait pas pour mon sombre passé. C'était une bonne chose mais c'est sans doute ça aussi l'Amour... . Enfin j'imaginais car jusque là, je n'avais jamais connu l'Amour avec un grand "A".

Je la ré-embrassa juste après sa phrase. Je pense que le repas allait finir avec ça. En faite, je n'avais plus envie de rester ici. L'agneau n'avait pas le même goût qu'au début... et je voulais passer plus de temps avec Rikku.

Est ce qu'on peut allez autre part si te plait ?

J'avais vraiment envie de me retrouver seul avec Rikku, pour pouvoir l'embrasser sans être déranger par des gens. Le mieux se serait un lieu comme une forêt, un lac, des ruines, ... etc. Pourquoi ne pas lui montrer ma découverte que j'avais fait avec ma 'tite soeur, Eris, dans les ruines ?

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Après que Rikku eut finis de déclarer ce qu’elle avait à dire, Dairiun l’embrassa à son tour. Il semblait soulager qu’elle ne le jugeait pas pour son passé mais à son lui, du présent. C’était donc ça, l’amour. Accepter l’autre, sans le juger. L’aimer et oublier le passé. Qu’il soit néfaste ou bien merveilleux, c’était tout simplement accepter un autre. Faire une place dans son cœur pour une autre personne. Enfin, Rikku était toujours dans ses bras. L’ange se sentait vraiment bien, si elle pouvait rester dans cette position aussi longtemps qu’elle pouvait. Rikku l’aurait fait, elle aurait accepté immédiatement. Sous aucune prétexte, elle n’aurait refusé ça. Elle pouvait sentir la chaleur que dégager son compagnon, humait son parfum dès plus exquis. La blonde n’avait vraiment plus faim, et cela devait être le cas aussi pour Dairiun. La seule chose qui la préoccupait maintenant, c’était lui. Rien autour ne pouvait lui faire dériver les yeux vers autres choses. Rikku le contemplait de longs en large. Ne se lassant jamais de cette vue.

Est-ce qu’on peut allez autre part s’il te plaît ?

Tant de politesse pour une simple phrase. Dairiun était si galant à ses yeux, presque comme un prince charmant. Certes son coté démon l’attirait de même, mais cet aspect si gentil et si serviable devait lui valoir des conquêtes. C’était peut-être ce qui l’attirait en lui, un coté bon et un autre malveillant, ou un coté plus néfaste que l’autre en tout cas. Pourquoi Rikku devrait refuser cette offre, si gentiment demandé. Comment pouvait-elle refuser ? C’était presque inimaginable pour l’ange. De toute façon, la blonde pouvait le suivre presque jusqu’au bout du monde. Manière de parler, bien sûr. Après plusieurs minutes de contemplation, encore et toujours cette contemplation.

Je te suivrais jusqu'en enfer.

Belle métaphore... Rikku se leva et attendit Dairiun. Le repas se termina comme ça. Il partit payer, pendant qu’elle sortait et l’attendait dehors. Arriver dehors. L’ange ferma les yeux et attendit que Dairiun la guide vers le lieu qu’il voulait.

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