La rencontre des deux hommes aux yeux ensanglantés...

Attention! Peut contenir du contenu contenant des phrase de perso contenant des éléments "spéciaux" du au fait que le personnage contient une personalité bizzare. (Mordekai est con parfois )
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Il y a des choses dans ce monde que même un magicien émérite tel que moi, je ne pourrais expliquer. Ce que j’étais en train de vivre, et que je vivais assez souvent, en était une. Disons que j’étais à deux endroits la fois. Pour être plus clair, un parti de mon esprit se trouvait dans mon corps, en train de marcher dans le pensionnat alors que l’autre était dans une curieuse transe en train de communiquer avec mon maitre. En faite, communiquer est un bien grand mot : moi je parle alors que lui ne me répond qu’avec des émotions, question que je ne pervertis pas ses ordres probablement. Je lui expliquai mes recherches sur l’endroit et les deux artéfacts inconnus et lui fis part de mon intention d’aller interroger les morts pour quelques indices sur la place. Je sentis en moi une vague d’approbation de la vision que j’avais de mon maitre qui me donnait le feu vert pour m’adonner à cette première entreprise de reconnaissance. Je rompis donc le contact mental que j’avais avec lui pour m’adonner à cette tâche. Comme à l’habitude mon retour total en mon corps me causa un petit débalancement malgré le fait que ce ne soit rien de grave. Je ressentis seulement une légère impression de vertige comme si les sensations du monde étaient soudainement amplifiées : les couleurs étaient plus vives, le vent me chatouillait les odeurs étaient forte. Ça ne durait pas plus d’une seconde, mais c’était assez énervant pour capter ne serais-ce qu’une fraction de mon attention. Je dévalai les couloirs avec de grands pas décidés avec la ferme intention de sortir du bâtiment pour me diriger vers le lieu de ma « mission ».

J’arrivai devant les portes massives du pensionnat et les ouvrit pour me donner l’accès au-dehors. Dès lors, je vis le beau ciel noir parsemé d’étoiles avec la lune qui surplombait en tant que seul bastion de lumière de ces nuits si sombres. L’air était humide et annonçait peut-être une pluie dans une heure ou deux mais rien de trop grave pour l’instant. Je pris donc la direction du cimetière ayant pris la décision de couper par la forêt pour m'y rendre, en plus que je n’avais pas envie de croisé des gens puisque je voulais en finir avec ses recherches le plus vites possible pour retourné dans ma chambre. Mon parcours dans la végétation fut un excellent choix puisque je pus profiter de l’environnement calme pour me rafraichir les idées et me faire un plan d’attaque clair pour inspecter les sympathiques morts pris dans leurs tombes. Les couleurs vertes et brunes avaient probablement un effet bénéfique sur moi, mais pas autant que l’air frais de la place. Me frayant un chemin à travers les derniers buissons de la lisière de la forêt je continuai ma route qui prit pas moins de 5 minutes et j’arrivai finalement au cimetière.

Je fermai les yeux; il devait au moins y avoir 10 000 morts dans cet endroit, alors par où commencer? Ça allait probablement être un problème, mais je me dis que ça allait surement s'arranger comme une enquête policière où on interroge une série de gens qui vont finalement nous mener vers notre objectif. Je pris quelques secondes pour observer l’endroit dans toute sa grandeur. En effet, ce lieu était très imposant avec certaines pierres tombales qui avaient trois fois ma grandeur et le paysage qui était recouvert de végétation et de fleurs de toutes les couleurs. L’herbe était fraichement coupée et dégageais encore la merveilleuse odeur chlorophyllienne caractérisant la belle température. Je marchai entre les tombes regardant le nom des morts pour tenter de voir lequel serais fructueux. Je m’arrêtai sur la tombe d’un certain Edward Myst et je décidai qu’il allait subir l’interrogatoire. Je crois que ma décision porte beaucoup sur l’intuition, mais dans un cas comme celui-ci on n’a pas trop le choix de se fier à ça.

Je fis le tour de la pierre tombale pour l’analyser : le truc le plus curieux c’est qu’il n’y avait pas de date sur celle-ci. Elle était en grès brut, mais sculpté de façon minutieuse avec plusieurs motifs différents dessus. Il y avait plusieurs phrases en symboles inconnues ce qui ajoutait à mon désir de satisfaire cette curiosité. La terre autour était recouverte de fleurs noires, mauves et blanche ce qui donnait un sentiment étrange, mais entourais la tombe d’encore plus de mystère. Rapidement je m’agenouillai devant cette dernière en prenant une grande respiration, prêt à me servir de mon pouvoir. Se lié avec un nouveau mort est toujours plus difficile que de réveillé un mort sur lequel on l’a déjà fait une fois : sa fait plus mal et ramener les souvenirs est très complexe, mais j’étais prêt.

Juste avant de m’exécuter, je sentis la présence de quelqu’un dans les alentours : de la haine, cachée, un peu d’amusement, un petit peu de sens du devoir et de la curiosité. Le gars devait m’observer. Je ne me tournais pas afin de ne pas montrer que je l’avais trouvé et je restai accroupi devant la tombe quelques secondes. Je décidai ensuite d’aller marcher un peu dans le cimetière question de montrer que je n’avais pas l’intention de faire des trucs louches. Je sentis alors poindre de l’impatience en lui. Je continuai ma marche et après quelques secondes, l’homme, qui était en fait un vampire, « apparu » devant moi la tête baissée restant immobile pour quelques secondes, ce qui me laissa le temps de l’observé. Il était plus grand que moi, mais je ne me sentais pas du tout intimidé. Son regard semblait sérieux et sombre et ses iris étaient rouges comme les miennes. Son emblème m’indiquait qu’il faisait partie de la famille de vampire Friedmann. Ses vêtements n’étaient pas extravagants, mais pas « normaux » et son collier en forme de croix ajoutait à son style. Ses cheveux, ni longs, ni courts étaient blancs et laissaient entrevoir ses oreilles qui étaient percées à plusieurs endroits. Mon analyse terminée il décida enfin de lever sa tête, lentement, et de s’ouvrir la bouche pour me parler.

-Peu de personnes se baladent ainsi dans un cimetière... Qui es-tu? Que fais-tu là?

En tout cas la curiosité que je ressens ne sera clairement pas satisfaite tant qu’il n’aura pas eu de réponse de ma part. Quant à moi, j’étais déçu de ne pas avoir pu interroger les morts, pas que sa me fâche, mais j’étais curieux de voir ce que j’allais apprendre. Néanmoins je n’avais pas l’intention de lui révéler l’entière vérité, je ne voulais pas que quelque mette le nez dans mes affaires, même si ça ne m’arrêtait pas. Je lui fis un petit sourire et m’apprêtais à ouvrir la bouche pour répondre, mais il me lança une autre phrase.

-C’est pas la peine d’essayer de t’enfuir ou d’essayer de faire la sourde oreille… J’te lâcherais pas tant que t’auras pas répondu, alors dépêche-toi de répondre et on règlera vite cette histoire.

Ensuite il attendit ma réponse. Moi, j’étais assez surpris par la froideur de mon interlocuteur qui ne m’avait même pas laissé le temps de lui offrir ma réponse alors que c’est ce qu’il avait demandé. Je n’avais plus vraiment le gout de lui dire la vérité maintenant que j’avais été si mal accueilli. Ce fut un choix personnel, mais je pris la décision de lui donner une merveilleuse explication sortie tout droit de mon jargon personnel. Mon sourire s’élargit encore plus et cette fois si je répondis en m’éloignant un peu de lui.

-Moi? Je m’appelle Mordekai, mais je te dis que par politesse tu aurais dû te nommer avant. Je vais te dire pourquoi je suis ici, mais prépare toi parce que c’est très gênant.

J’adoptais un ton assez sérieux avec un petit sourire parfois tellement discret qu’il était difficile à percevoir. Par contre, avec ce que je disais il était facile de voir que j’étais sarcastique et que je m’amusais. Intérieurement je ne pus cacher mon rire à ce que j’allais lui dire puisque je venais d’avoir un flash. Une idée complètement farfelue, mais je suis sure qu’il allait « adorer ». Je me raclai la gorge et repris encore une fois la parole.

-As-tu déjà entendu parler des gens comme moi? Probablement pas puisque nous sommes reclus de la société. On est considéré comme des bizarres et des détraqués mentaux. Pourtant ce que nous faisons, nous le faisons uniquement par amour. Ce que je veux dire c’est qu’en tant que Nécrophile, les morts sont pour moi les personnes les mieux qu’ils soient. C’est pour ça que je viens dans le cimetière. Cet endroit pour moi c’est comme une gigantesque orgie et c’est le bonheur total. Ne me juge pas, je suis sur que tu as des habitudes aussi spéciales que celle-ci. Bon t’es content maintenant, je t'ai répondu, laisse moi dans mon fun.

C’était sorti et ça se trouvait à être encore plus étrange que je pensais. J’attendais donc avec impatience la réaction du Friedmann en espérant qu’il n’allait pas devenir violent malgré le fait que c’était une possibilité vue la stupidité de ma réponse. Ouais, parfois je m’étonne moi-même de ma façon d’aborder les choses.

Putain de salope de merde! En plus il a tout sali mon beau manteau! Vraiment, je savais qu’il n’allait pas être pacifique, mais là je me trouve dans une assez mauvaise situation. J’étais littéralement au sol, la tête collée sur le gazon froid de la nuit, étendu de tout mon être dans une position peu gratifiante, surtout pour quelqu’un comme moi. Bah, faut dire que je l’ai cherché un peu en me foutant royalement de sa gueule, mais il aurait pu avoir un peu plus de civisme, quoique moi aussi j’aurais pu être un peu moins imbécile dans ma connerie. La réputation des Friedmanns était une de royauté et de savoir-vivre, mais bon je ne suis pas un dictionnaire vivant non plus, je me suis peut-être trompé.

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En tout cas, après avoir raconté mes conneries il m’avait adressé un petit sourire, plein de malice. En lui je sentais poindre parfaitement de mauvaises intentions : il voulait me punir pour lui avoir dit ça, ce qui avait parfaitement du sens. Évidemment, le gars avait de l’orgueil et moi je m’étais amusé a frappé dessus a coup de massue ce qui n’était pas la meilleure façon de se faire des amis. En tout cas, il avait le gout de prendre sa revenge et il allait le faire, ses émotions allaient dans se sens et mon pouvoir ne ment jamais. Mais curieusement, il semblait s’abstenir, comme s’il ne voulait pas m’attaquer tout de suite où ne pas m’attaqué du tout, mais j’en doutais. En tout cas, à la place il me dit avec un ton faussement sympathique :

-Ah, désolé. Je ne pensais pas que c'était ton genre. Sinon moi c'est Haïne Friedmann. Mais c'est bon, tu peux y aller. Je dirais rien

Je serais peut-être tombé dans le panneau… s’il avait été un faible et que mon pouvoir ne m’avait pas convaincu autrement, mais je savais pertinemment que s’était une ruse : une ruse pour m’attaquer à mon insu. Pourquoi ai-je décidé de continuer mon chemin sans me soucier de lui? Parce que je ne m’attendais pas à une attaque aussi immédiate et aussi brusque que celle qui m’a fait. Il avait juste eu l’intention de me secouer, mais sa force, issue de sa lignée pure de vampire, était tout de même particulièrement grande. Après ce qu’il m’avait dit, je décidais de partir et de retourner d’où j’étais venu. Alors que je me dirigeais nonchalamment vers la ville, au moment je me suis retrouvé avec lui dans mon dos, Haïne me sauta dessus, se propulsant avec ses pieds et arrivant derrière moi. D’une main puissante il prit mon col et le serra avec force me soulevant dans les airs. Pris par surprise, je ne pus résister à cette attaque sournoise. Avant que j’aie eu le temps de le faire lâcher prise avec une riposte, il me projeta sur le sol d’un seul coup. Je sentis l’air qui, avec la vitesse de ma chute, passait dans mes cheveux une fraction de seconde avant que je me heurte très violemment sur la terre. La force de l’atterrissage me fit rebondir un peu tout en m’étourdissant brièvement, ma tête ayant reçu le coup en premier, mais heureusement il ne m’avait pas lancé sur une tombe. J’ai aussi entendu un petit craquement sous le choc, mais je compris que mon dos s’était replacé et sa faisais du bien : au moins un avantage à ça. L’impact était aussi soulevé un peu de poussière, puisque le sol de l’endroit était considérablement sec, ce qui eut pour effet de me faire lâcher un petit toussotement. Ce n’était en plus pas un endroit très confortable à être couché dessus et je préférais de loin le sol spongieux du 9e niveau des enfers. Après ce fâcheux incident, je me maudissais intérieurement d’avoir eu l’idée de prendre cette stupide initiative que de partir.

Puisque j’avais le faux dilemme de: soit le combattre, ou de lui dire mes véritables intentions : quelque chose que je n’allais évidemment pas faire, je décidai d’observé la situation en vue d’un inévitable face à face. Premièrement, le plus évident : j’étais à terre, ce qui n’inaugurait rien de bon. Ensuite, heureusement, il avait décidé de prendre un pas de recul, ça va m’éviter de forcer pour me lever. On se trouvait dans un cimetière à des kilomètres de la civilisation donc je savais que je pouvais m’abstenir de retenue si un combat meurtrier venait à arriver. Sans la lumière du soleil, il n’allait pas être désavantagé par le terrain. Maintenant, il fallait entrevoir toutes les possibilités, il était un A alors ses pouvoirs allaient être grand et impressionnant. En tout cas ça n’allait pas être un combat de petites fleurs. J’étais prêt pour un éventuel combat aérien s’il avait cette capacité, mais je devais surtout veiller à connaitre sa puissance de feu pour voir à quel niveau j’allais avoir besoin d’utiliser mes magies défensives. Je souris, j’aimais bien préparer des combats. En tout cas, lui il n’avait pas la même vision de la situation.

- Tu croyais vraiment pouvoir me prendre pour un con et t'en tirer comme ça ?!
Maintenant tu vas me dire plus sérieusement ce que tu fais ici et qui tu es, ok ?

Il parlait d’un ton menaçant mettant volontairement en évidence ses crocs de vampires et mes pouvoirs me disaient qu’il ne rigolait plus, ce qui était dommage puisque le fun venait juste de commencer. Ouais, je regrette encore d’avoir fait une action stupide, mais maintenant qu’il m’a offert de jouer une partie je ne peux pas refuser une telle opportunité. En lui je sentais une colère qui allait rendre les choses encore plus intéressantes puisque cette émotion a le don de changer les règles du jeu. Toujours à terre je me mis à rire, à rire comme un fou qui allait bientôt avoir l’occasion de s’amuser a son jeu préféré. Je ne pouvais plus m’arrêter tellement je m’extasiais : un combat, c’est tout ce que je voulais. Puis, je repris mon sérieux, me rappelant que j’étais toujours dans une mauvaise posture.

-Tu crois vraiment que je vais dire les raisons de ma présence à un inconnu comme toi, sans raison? Ha!

Je me relevais lentement de ma misérable situation, m’aidant de mes mains, je repris enfin une position un peu plus digne. Je pris ensuite une seconde à me concentrer un peu pour pouvoir actionner une de mes magies. La magie que j’utilisai est celle des champs de force ce qui me permis de créer une sphère autour de lui, histoire qu’il ne me saute pas dessus pendant que je lui lançais ma proposition. J’esquissais un sourire à l’idée que j’allais lui proposer. J’espérais qu’il apprécierait l’idée parce moi, j’exulte a la seule pensée de pouvoir faire un combat. Ça fait si longtemps que je n’ai pas pu me battre pour de vrai, contre un gars de son niveau.

-Bon! Friedmann, j’ai une proposition pour toi. Si, dans l’optique ou tu accepte tu m’amuses assez, je te jure, sur mon âme que je vais te dire pourquoi je suis ici. Mais, en retour, je veux que tu me promesse de m’aider. Je peux même t’aider toi si tu acceptes. Donc, je te demande de te battre contre moi : peu importe qui gagne. Si tu m’amuses assez, je te dirais, avec mes conditions bien sûr.

Alors que je lui disais tout ça, je faisais des pas autour ma la sphère qui le gardait emprisonné, j’allais la lâcher quand il ferait entendre sa réponse. Mon sourire était large comme jamais, parce que j’espérais sans relâche qu’il accepte mon offre. De toute façon, tout le monde y gagnait, moi je pouvais m’amuser et voir s’il mérite mon savoir, et lui il va pouvoir me taper dessus. C’était spécial de regardé à travers puisque le champ réfracte la lumière, comme un verre de vitre. L’image était toute floue et les tombes étaient déformées. Amusant comme effet secondaire!

-En plus, tu n’as rien a perde. Alors, fais vite ton choix…

Dès que j’allais entendre sa réponse, j’allais relâcher ma « prison » : immédiatement si elle était positive, sinon je m’en irai avant de le faire. Mais j’espérai de tout mon être qu’il allait accepter, ça allait être amusant. Le combat entre deux êtres aux yeux rouges, en plus ça pouvait être un allié très utile dans ma mission. Je n’avais pas vraiment de plan d’attaque, mais j’allais jouer sur la défensive quelques moments, histoire de m’amuser avec ce style, avant d’y aller pour de vrai.