Un pensionnat ou a première vue tout semble normal,sauf qu'ici il n'y a pas que des humains...
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| | Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 |  |
| | | Auteur | Message |
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Upsilon Equation
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Date d'inscription : 17/08/2011
Localisation : Je suis partout et nul part :D
| | Sujet: Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 Lun 2 Avr - 17:37 | |
| Mes iris bleus-gris changeant sans cesse, à travers la vitre embuée par la respiration des passagers du transport en commun, se perdaient dans le vague. Je ne dormais pas, mais mon esprit vagabondait hors du bus comme si c'était le cas. Mon souffle régulier faisait perler de temps à autre de fines gouttes sur la surface vitrée. Dehors, la pluie s'acharnait sur la moindre parcelle du bus comme si son but avait été de nous noyer, les autres passagers et moi. Les nuages, noirs et hauts dans le ciel, lâchaient à intervalles plus ou moins réguliers des éclairs qui déchiraient l'horizon, suivit du bruit assourdissant du tonnerre.
Mon regard farfouilla les autres sièges passagers. Les gens étaient plutôt diversifiés par ici, des vieilles dames au ivrognes en passant par les mecs en costume qui se rendaient au travail, sans parler bien sûr des quelques adolescents qui étaient disséminés ça et là dans le bus, certainement pour aller au même endroit que moi. Une lueur grise nimbait le crâne des trois quarts des passagers du bus, signifiant clairement qu'ils étaient purement et simplement humains. Mais, par rapport aux autres nombreuses villes que j'avais traversées, il y avait d'autres races. Dans le siège devant moi, par exemple, un garçon grand à la peau blanchâtre, aux veines du bras saillantes et aux muscles fins mais développés, dégageait une puissante aura rougeâtre, vermillon comme le sang liquide, typique des vampires. Partout dans le car, ça et là, des adolescents entre quatorze et vingt ans environ étaient assis, et leur configuration démontrait qu'ils n'étaient pas humains.
Je voyais d'ici la gamine qui avait du mal à se retenir de manger le sandwich à la viande de son voisin, si bien qu'elle avait un filet de bave qui s'échappait de ses lèvres. Il y avait des vampires, des loups-garous, un ange et peut-être deux démons, et quelques hybrides pour couronner le tout. Les hybrides étaient les plus difficiles à déchiffrer, deux couleurs tourbillonnantes à la place d'une seule, stable. Mais, parmi toutes ces races, vachement diversifiées, il n'y avait aucun polymorphe. La fine lueur d'espoir qui s'était installée dans mes entrailles ce dernier mois s'envola comme une feuille morte, balayée par le vent froid et la pluie cinglante. J'avais secrètement espéré qu'une personne que j'avais connue avant, dans mon passé flou d'amnésique, serait ici. Mais je savais déjà que si je ne croisais aucun polymorphe dans ce bus, c'était déjà mal partit. Tant pis.
Alors que j'allais fermer les yeux pour dormir un petit peu, le bus s'arrêta. Je regardai, dans le brouillard, le nom de l'arrêt, sur le panneau numérique fixé au dessus du tableau de bord du car. Le temps que j'arrive à déchiffrer l'écriture, deux adolescentes non-humaines passèrent devant moi.
* Je suis arrivée *, pensais-je.
Des mois à suivre la ligne bleue. Cette dernière qui passait par la porte du bus, et indirectement par un gringalet de quinze ans à la dégaine de geek total, et qui partait droit vers le bâtiment qui me semblait grisâtre derrière le rideau de pluie et se terminait dans une fenêtre, certainement la plus haute de toute la bâtisse. Certainement celle d'un grenier, à voir qu'il n'y avait ni mouvement ni lumière derrière.
Je me levai avec précipitation, épaulai mon sac qui ne contenait que le peu d'affaire que j'avais pu obtenir par mes propres moyens, et sortais du bus en trombe, envoyant valdinguer au passage un humain sur le par brise. Puis, ne m'excusant même pas, je détalai jusqu'à distancer l'odeur abominable du pot d'échappement du bus. Je souris à la vu de la fin de mon voyage. Sans empressement, pourtant, je m'avançai sur la route, le chemin, comme vous voulez, qui menait à la porte principale. On m'avait indiqué où se trouvaient les dortoirs, aussi je changeai de direction pour m'y rendre directement.
Une fois à l'intérieur, je regardais brièvement l'intérieur avant de me rendre à l'accueil, dans une file de quelques élèves qui venaient faire je-ne-sais-quoi. Une fois que l'élève devant moi fut passé, je donnais mon nom, mon prénom ainsi que d'autres informations, celle que j'avais donné lors de mon inscription. On me donna une clef avec le numéro de ma chambre gravée dessus. Je fis un sourire à la dame qui me l'avais tendue et je m'empressai de partir. Le moins de contact amical serait le mieux pour moi. Je n'avais pas envie de discuter, d'être sympathique, et j'étais fatiguée, maintenant arrivée au terme de mon voyage. Et quand je passai la porte de la chambre qui m'avait été attribuée, avec aucun colocataire pour l'instant, bien que ça n'allait pas tarder, j'en étais plus que sûre, l'envie de m'enrouler dans les draps du lit et de faire un somme me prit. Mais lutant contre cela, je rangeai mes deux fringues de rechange dans mon armoire (il y en avait deux, et celle que j'avais choisie était proche du lit) puis je m'allongeai sur mon lit, sans pourtant fermer les yeux ou dormir.
Un cliquetis se fit entendre à l'extérieur. Je sursautai. Quelqu'un rentra dans la chambre et, la main droite sur le dos de la gauche, je me tins prête au cas où l'on veuille me faire du mal. | |
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| | Sujet: Re: Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 Ven 6 Avr - 13:17 | |
| Heika avait prit le taxi. Elle était arriver au environs de 18H00 au pensionnat. Pour le moment,tout se passer bien ... Elle entra dans le secrétariat. Il y avait un nombre fous de personne qui attendait ... Quand se fut son tour,c'est-à-dire 10 minutes après,la secrétaire lui tendit les clef de sa chambre. Heika les prit et partie directement a son dortoir. Heika voulu entrer la clef dans la serrure,mais quand elle voulut tourner,sa bloquer:la chambre était déjà ouverte. Son ou sa colocataire était déjà arriver. Elle entra dans la chambre. Elle vit une jeune femme assise sur son lit. Elle tourna la tête pour voir toute la chambre. C'était petit. Elle déposa son sac par terre. Ne regardant rien,ne disant rien. Elle tourna ensuite la tête vers la jeune femme,elle dit:
Yo
Elle ne dit rien d'autre,se tourna sa tête vers la fenêtre,elle était,elle aussi petite. Elle soupira,il voulait leur mort ? Elle s'assit sur son lit. |
| | | | Upsilon Equation
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| | Sujet: Re: Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 Sam 7 Avr - 10:14 | |
| Une fille d'environ dix-sept ans s'avança dans la chambre. Je compris directement qu'elle était une hybride. Un tourbillon bicolore s’échappait d'elle. Rougeâtre et doré mélangés. Une hybride vampire-loup-garou ? Certainement, mais c'était difficile à dire. Elle me regarda brièvement avant de regarder plus en profondeur la chambre. Elle posa son sac par terre puis reporta à nouveau son regard, qui vacillai entre rosé et rouge, avant de me lancer un simple :
- Yo.
J'enlevai ma main droite du dos de mon autre main et m'appuyai sur mon lit. Je souris à ma colocataire pour ces prochains jours, prochaines semaines ou prochains mois, et lui répondis simplement :
- Salut.
Je me levai et m'approchai de l'hybride, ne redoutant pas le moins du monde qu'elle ne m'attaque, les mi loups mi vampires étant souvent très agressifs. Je lui tendis ma main gauche et fixai la fille dans les yeux, compte tenue que nous étions de la même taille, et ce que je lui disais secrètement ressemblait à un "m'attaque pas, je ne pense pas que tu survivras longtemps". Mais je lui dis d'un ton enjoué, contrastant avec mon regard sérieux :
- Bienvenue ici, chère... C'est quoi ton nom au juste ?
Je souris et attendit qu'elle me serre la main et réponde à ma question en jouant le jeu de la gentille petite, histoire que notre rencontre ne se termine pas en double homicide... | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 Sam 7 Avr - 11:14 | |
| La jeune femme dit juste un "salut". Ensuite,elle se leva et s'approcha d'Heika. Heika savait quelle ne s'approcher pour discutais,pas pour se battre. Néanmoins,Heika ne souris pas. La jeune femme disait a Heika "bienvenu" et la fin sa se terminer par une question pour connaître son nom. Elle dit:
Heika,et toi ?
Elle ne serra pas la main a la jeune femme qui allait surement lui dire son nom. Ensuite,elle ne fit rien,il y avait des bruits dans le couloir de moins en moins gros,jusqu'à se qu'il y en ai plus,après,les bruits venez des dortoirs. Il se faisait de plus en plus tard. Elle entendit la cloche de l'église sonner. Sa détruisis complétement le silence. Quand la cloche eût enfin arrêter,le silence revenez. Attendant la réponse de la jeune femme,elle ne bougea pas. Il faisait bonne température pour un jours de printemps,il faisait même un peu trop chaud ... |
| | | | Upsilon Equation
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| | Sujet: Re: Arrivée au pensionnat, rencontre chambre n°3 Sam 7 Avr - 11:33 | |
| Elle ne me serra pas la main, bien sûr, j'aurais du m'en douter, et elle me répondit simplement :
- Heika, et toi ?
Juste son prénom ? Heika, Heika... Je fronçai les sourcils. Ce prénom me disait quelque chose. Cette fille était connue mondialement, mais pour quoi déjà...? Inutile de forcer ma mémoire, je savais pertinemment qu'elle ne bougerait pas, qu'elle ne me délivrerait rien de plus, comme d'habitude. Au lieu de m'attarder bêtement sur un souvenir qui, me semblait-il, était assez sanglant, je baissai ma main, ayant compris que la fille ne voudrait pas se montrer amicale. Je répondit simplement, mon sourire ne s'étant toujours pas effacé de mes lèvres :
- Moi, c'est Upsilon.
Je croisai mes bras sur ma poitrine et rajoutai :
- Mais dis-moi, je pensais qu'une jeune fille de mon âge se montrerait un minimum sympathique, même si les hybrides ont la mauvaise réputation d'être des personnes agressives.
Je lui tournai le dos, toujours aussi souriante, et m'approchai de la petite fenêtre, regardant la pluie tomber au dehors, alors que la cloche de l'église venait de sonner, brisant le silence qui s'était fait en dehors de ma chambre. Je lâchai, toujours aussi sûre de moi quand à mon ton quelques peu provocateurs et à mes paroles :
- Dis-moi, très chère Heika, serrer la main à une inconnue t'est impossible à ce point ? Tu risque de te brûler à mon contact ? Nan mais sérieusement, les personnes ici sont malpolies à un point...
Je soupirai et, posant la joue contre la vitre froide, je regardai au dehors, désespérée face à l'antipathie visible qui se dégageait de ma nouvelle colocataire. Ce séjour dans le pensionnat allait être super...
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