Erreur Fatale [ PV Dairun ] [Event - Halloween]

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Le trou Noir total. Ma tête était aussi lourde qu'une enclume, et je ne sentais presque plus mes jambes. Mes yeux me faisaient un mal de chien, et j'étais totalement perdue. Je ne voyais plus rien, et je ne sentais presque plus rien. Tous mes sens étaient anesthésiés, et j'avais un mal fou à émerger. Un brouillard impénétrable engourdissait mon cerveau. Je n'aimais pas cela du tout, mais pas du tout. Je respirais, si je puis dire, calmement, et j'essayais désespérément de me souvenir de ce qu'il s'était passé avant que je ne perde conscience. J'étais partie me balader dans la campagne, je ne sais comment, je me suis retrouvée à l'entrée d'un petit village. Sur le coup, un village, éloigné de la ville, ne m'avait étonné. Ce qui m'avait mis à la puce à l'oreille, ce fut le comportement des habitants. Craintifs, et jetant des regards un peu partout. Je compris plutôt rapidement la cause de leur angoisse. Une horde de créatures dégageant une aura maléfique débarquèrent d'une église. Pourquoi une église ?! Tous les villageois se mirent à déguerpir dans tous les sens, et les choses immondes mirent le feu un peu partout. Je ne comprenais pas . . . J'avais pris Mugen avec moi, et je n'avais pas hésité à m'en servir. Mais ce n'était pas suffisant. Ils étaient trop nombreux . . . Je me souvins alors de ma dernière conversation avec mon frère de coeur, Dairun. il m'avait prévenu que Satan organisait un Raid sur le pensionnat. Mais je n'avais pas pensé que cette fichue entité à cornes ait déployé aussi rapidement ses troupes. Depuis mon arrivée, j'avais pu utiliser la totalité de ma puissance. Et j'avais même provoqué leur commandant ! attention ! mes souvenirs étaient toujours très vagues, mais je parvenais tout de même à me rappeler comment je m'étais retrouvée dans cet état. J'avais précipité leur meneur dans le vide avec moi en nous jetant tous les deux dans le vide. Bref, en sautant du clocher . . . Mes ailes m'avaient sauvées, l'autre était mort. J'avais gagné, mais une fois tous ces démons détruits, j'avais perdu connaissance . . .

Un Nom. Quelqu'un m'appelait . . . J'avais mal partout, et surtout à mes yeux. Mes ailes aussi devaient être en mauvais état, mais comme je n'avais plus de force elles avaient du disparaitre. ces ailes Noires de jais. Peu à peu, je reprenais conscience, et je sentis la fraicheur d'un gant mouillé sur mon front. Je me demandais quelles blessures j'avais reçu durant ce combat qui m'avait paru durer une éternité. J'avais chaud . . . Je parvins à ouvrir les yeux, une image floue apparut. Des cheveux blonds . . . Dairun ? J'étais faible, faible et fatiguée. Ma rage envers Dieu et Satan ne faisait qu'augmenter . . . Si l'uluberlu qui vivant dans les nuages voyait tout ce qu'il se passait, pourquoi n'était-il pas intervenu ? J'étais une Hybride. Voilà la réponse. Et fière de l'être. Les lumières de l'infirmerie m'éblouirent, et l'odeur des crèmes envahirent mes narines. j'étais au pensionnat, qui m'avait ramené ? Je ne m'en souvenais plus . . .

HRP : C'est un RP [Event - Halloween] - faut que tu le rajoute au titre ^^

Les événements que je redoutais, commençais malheureusement... . J'aurais espérais que Satan aurait pris plus de temps à regrouper ses troupes démoniaques, mais non ! J'avais appris un raid non loin du pensionnat. Je n'étais pas au courant de ce raid et ça m'inquiétais. Est ce que Satan, me faisait plus confiance ? L'information circule rapidement à notre époque.

J'avais que des brides d'informations décrivant les hordes de gobelins dirigés par Azaa ( un chef gobelin belliqueux plus grand que la normal chez les gobelins ) et j'avais appris aussi par les gens qui racontait l'histoire, qu'un "ange" aux ailes noires avait fait tombé Azaa du clocher de l'église du village et avait réussi à repousser les armées du dieu noir.

Malheureusement, j'avais appris que l'ange aux ailes noires était blessé et avait été ramener au pensionnat et qu'on l'avait accompagné à l'infirmerie. Et ce qui me fis le plus peur dans l'attaque du village, c'était que Eris était sans doute cet fameux ange. Quelque chose au fond de moi me le disait ! J'avais pris donc les couloirs vers l'infirmerie de l'institut. Là, je vis ce que je redoutais ! Eris était allongé dans un lit d'hopital avec plusieurs pansements à divers endroits. Je m'approchais d'elle, j'avais l'air inquiété.

Eris... tu m'entends ??

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Eris... tu m'entends ??

Une voix familière m'appelait. Ma tête bourdonnait, et je la sentais aussi lourde qu'une enclume. Il me fallut du temps pour retrouver correctement la vue, tous les contours étaient vagues. Si je pouvais discerner les êtres qui m'entouraient, c'était car je sentais leur aura . . . Cette voix qui m'appelait . . . Je la reconnaissais enfin. C'était Dairun qui était penché au dessus de moi, il avait l'air inquiet. Je voulus lui répondre, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Il fallait réellement être suicidaire ou avoir perdu la raison pour se jeter du haut d'un clocher . . . Ah, mais attendez une seconde, c'était moi tout craché ça ! On m'avait retiré mon sweet rayé pour mieux me soigner, enfin je suppose, du coup, je me retrouvais en débardeur pourpre avec des draps jusqu'aux mentons. Si Djaden aurait été là, elle m'aurait soigné en un clin d'oeil ! mais ceux possédant un pouvoir de guérison très fort, sont malheureusement rares . . . Je respirais doucement, j'avais l'impression que mes poumons étaient en feu, comme si j'avais couru le marathon . . . étrangement si ma tête étaient brulante, je sentais le reste de mon corps froid, raidi par les combats et les blessures. Je n'allais pas pouvoir sortir de l'infirmerie de si tôt. Un dernier clignement des yeux, et tout devint plus net, plus clair. Je distinguais à présent les rideaux blancs et verts de l'infirmerie, les lumières chaudes émises par les néons blancs, et enfin, Dairun. Il me fixait avec ses yeux verts des caraïbes, et honnêtement, ce regard commençait à me brûler. Je n'avais jamais considéré Dairun comme un démon, davantage comme un frère de coeur. Mais après cette lutte pour empêcher le tordu aux cornes qui se la coulait douce en Enfer d'empiéter sur mon territoire, je me redis compte qu'au fond de lui, résidait une part d'ombre bien plus importante que la mienne.

Je voulais me redresser pour lui faire face, mais mon corps ne me répondait plus. J'essayais de nouveau d'articuler quelles bribes de phrases, d'une voix surement faiblarde :

Bien sûr . . . que . . . j . . . je t'en . . . tends . . . abruti !

Le dernier mot semblait être le seul correctement prononcé. Allez savoir pourquoi ! Je tentais de nouveau de me redresser, et j'appuyais mon dos sur le haut du lit. Soudain, une douleur cuisante me mordit l'épaule. J'avais du me la déboiter ou quelque chose dans le genre . . . Je reposais ma tête sur le côté, mes longs cheveux noirs retombèrent sur mes épaules, découvrant pour la première fois mes deux yeux, dont j'ignorais s'ils avaient repris leur couleur originelle, ou s'ils étaient toujours écarlates. Un bandage autour de mon bras me fit rapidement comprendre que si je devais compter mes blessures, je n'aurais pas terminé avant le prochain Noël. Je fermais les yeux, le gant mouillé retomba entre mes mains, posées devant moi. Lorsque je les rouvris, je me doutais bien que Dairun allait me questionner, et je m'y préparais mentalement.

C'était bien Eris et je m'inquiétais vraiment pour elle. La jeune fille n'avait pas vraiment l'air très en point. On lui avait enlevé son sweat et ma petite soeur avait la couette jusqu'à son menton. Je m'approchais et soulevait un tout petit peu la couette révélant ainsi ces blessures. Elle était vraiment mal en point. Et je n'avais pas vraiment de quoi la guérir. Je pourrais éventuellement faire une potion, mais il me fallait des ingrédients et je devrais laisser Eris seul pendant un moment ce que je souhaitais pas !

On pouvait voir les bandages situé à différent endroits sur son corps. Je remis donc la couette au dessus d'elle et pris une chaise pour m'assoir à côté d'elle.

Bien sûr . . . que . . . j . . . je t'en . . . tends . . . abruti !

C'était bien elle, sa réaction me fit rire. Eris n'avait pas changé, c'était déjà ça. Je la reconnaissais bien à son caractère. Il va falloir du temps pour qu'elle se remette, mais Eris était sorti d'affaire ! Je la regardais maintenant d'un air grave et prononça ces quelques mots :

Qu'est ce que tu faisais seul là bas ?

HRP : c'est court sorry.

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Qu'est ce que tu faisais seul là bas ?

Dairun prit une chaise et s'assit en face de moi. Je clignais les yeux, et tentais de me rappeler ce qu'il s'était passé avant que je n'arrive au village pommé. Si j'étais sortie du pensionnat, c'était surement pour faire de l'exercice . . . Ah non ! J'avais senti des perturbations, une grande quantité d'ombres non loin de la ville, dans la campagne. Je suppose que je souhaitais vérifier mes craintes, et j'étais partie me promener avec Mugen. La suite, c'était ma glorieuse victoire, et la cuisante défaite des affreux petits démons qui m'avait amoché à un point même pas imaginable. Je passais ma main dans mes cheveux, et répondis, en le fixant :

Va savoir . . .

Comment aurais-je pus savoir que j'allais me faire agresser par un escadron de choses immondes qui n'avaient jamais mis les pieds à la campagne ?! Ma tête me lançais, je la maintiens de ma main droite, je ne devais pas trop forcer . . . Soudain, je venais de réaliser quelque chose : MUGEN ?!! Je relevais brusquement la tête et me mis à scruter minutieusement l'infirmerie. Ma vue se troubla . . . décidément même si ce syndrome ne m' handicapait pas en temps normal, là je sentais clairement que j'avais perdu pas mal de sang . . .

J'étais maintenant assis sur une chaise en face de ma soeur non pas de sang mais de coeur. A force vous l'auriez comprit, je pense. Mais soit le problème n'était pas dans le genre de relation que je portais avec cette fille mais la situation actuelle ! Eris était blessé et par des hordes de créatures du Démon, Satan. Et le pire, c'est qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait là bas... .

Soudain, elle se leva brusqua. Elle cherchait sans doute son sabre, Mugen. Cette arme était importante pour elle. Elle était posé sur la table devant le lit. Mais, je sentais qu'elle n'était pas mieux alors je me leva et lui ordonna de s'allonger et d'y rester allonger ! Je connaissais surement la réponse à la question que j'allais posé.

Qui était leur chef ?

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Je détestais me montrer dans cet état de faiblesse, montrer que j'avais des points faibles. Même si c'était Dairun, j devais toujours être attentive, car après tout, n'étais je pas considérée comme une ennemie ? que soit apr les cieux ou les enfers ? Mon frère de coeur ne semblait pas être au courant que ma tête était recherchée, et honnêtement j'aurais voulu le lui avouer. Mais je savais pertinemment qu'au fond, Satan ou Dieu, cherchait à avoir dans leur rang l'enfant issu du redoutable ange déchu qui faisait trembler la trinité elle même. Une arme redoutable qui pouvait faire pencher la balance de l'un ou l'autre côté. Je cherchais rapidement à localiser Mugen , il n'était pas si loin de moi en fait . . . J'étouffais un soupir, ça commençait à tourner au vinaigre toute cette histoire. Satan qui voulait envahir le pensionnat, et Dieu qui n'avait pas encore réagit, pire, qui m'avait laissé me faire rétamer par les armées des enfers. J'avais certes des émissaires dans les deux camps, mais cela n'avait pas été suffisent.

Qui était leur chef ?

Je sortais de mes pensées. La réponse semblait claire comme de l'eau de roche. Mais s'il fallait vraiment que le nom sorte de ma bouche, et bien soit. Je relevais la tête, mes deux yeux alors visibles, pour la première fois depuis mon arrivée au pensionnat. Une lueur ardente, emplie de haine s'y reflétait, et ce fut d'une voix claire que je répondis :

Devine un peu. Satan, le Maitre des Enfers.

Le sceau noir autour de mon oeil était désormais visible, lui aussi. D'ordinaire, mon pouvoir de l'Ombre me permettait de le dissimuler aux yeux des autres, de l'effacer de mon visage, mais à cause de cet affrontement, j'avais dû dissiper le sceau, et utiliser mes facultés, au mieux. Le combat n'ayant pas été équilibré . . . Cette marque noire avait été apposée par ma mère, à la demande de mon père. Tous deux savaient que ce redoutable )pouvoir allait m'être utile à l'avenir, et qu'il fallait que je le maitrise au mieux. J'aurais besoin de temps pour recouvrer la totalité de mes forces, mais je jure de venger la mort de mes parents. Dieu et Satan n'avaient pas encore fini d'entendre parler de moi.

Elle avait répondu Satan, maître des enfers. Comme si moi, le démon que je suis, avait besoin du "maitre des enfers". Qui ne connaissait pas Satan, bon Dieu ! Sans vilain jeu de mot ! Je ne voulais pas savoir le nom de qui avait ordonné l'attaque mais qu'il la dirigeait même si je pensais savoir qui s'était.

Pas qui a ordonné l'attaque ! La question est : "Qui l'a dirigeait ?"

J'étais étonné par le sceau sur le visage d'Eris. Il n'était pas naturel. J'étais intrigué et alors que je tendais le sabre de ma soeur pour qu'elle se sente "mieux". Je l'assis et lui tendis un verre d'eau avant de dire :

Qu'est ce que ce sceau ?

HRP : C'est court sorry

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Pas qui a ordonné l'attaque ! La question est : "Qui l'a dirigeait ?"

Lorsque j'entendis sa réponse, je lui répondis presque immédiatement d'une voix enragée :

Agaga ! Merci je suis pas encore sourde !

Je me rendis compte que je venais d'agresser mon frère de coeur. Autant vous dire que je m'en voulus beaucoup. Mais durant l'affrontement, j'avais perçu une aura différente de toutes celles des autres démons. Elle était bien plus oppressante, plus sombre . . . Aucun démon ne possédait une telle aura, aucun sauf un. Et je soupçonnais Satan d'être venu me provoquer . . . Tandis que mon frère me tendait Mugen, je lui murmurais, en me calmant :

Désolée . . . C'est juste que . . . parmi tous ces démons, il y avait un qui était différent. Et même s'il ne dirigeait pas la cohorte, je suis persuadée que c'était lui. Le véritable meneur. . .

Qu'est ce que ce sceau ?

Je passais ma main à travers mes cheveux, ce simple geste me faisait mal. Je regardais ensuite Dairun droit dans les yeux avant de lui répondre d'une voix plus ou moins enjouée :

Ah ça ? Ce n'est rien.

Même si je lui faisais confiance, il n'avait pas encore choisi son camp et je savais qu'il était très fidèle à Satan, son maitre. De plus, personne ne savait réellement que je possédais ce sceau qui limitait mes pouvoirs dans ce monde.

Elle m'avait répondu : "Ce n'est rien". C'était la réponse qui tue. Quelque chose n'était rien. Si un fruit est un fruit. Une pomme est une pomme et non RIEN. Je la regardais avec ce regard qu'aurait eu un vrai frère. C'était dans le genre : "Ne me prend pas pour une poire." Et oui je devais continuer dans les fruits, j'en suis parfaitement désolé. Soit je le regardais et soupira d'un coup... .

Si c'est quelque chose et tu vas me dire quoi.

J'avais pas l'intention de partir sans avoir la réponse et encore moins de la laisser dans cette état. Je devais réagir en tant que frère adoptif. Et un frère se doit d'être aimant avec sa petit soeur ! Il se doit de prendre soin d'elle.

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Si c'est quelque chose et tu vas me dire quoi.

Dairun n'avait pas l'air décidé à lâcher le morceau. Cela ne m'étonnait pas de lui, je l'aimais beaucoup, mais j'ignorais ou du moins, je ne savais pas si je pouvais lui confier un tel secret. Je passais ma main légèrement sur mon oeil droit, et le sceau diminua petit à petit jusqu'à disparaitre. J'avais de nouveau dissimulé le sceau limitant mes pouvoirs dans ce monde. je regardais Dairun droit dans les yeux et finis par soupirer avant de lui répondre :

Je te dis que ce n'est pas important ! Et puis t'as bien vu non ? c'est un sceau. Point barre.

C'était trop tôt. Tout était arrivé trop tôt en fait. Tout depuis le début de ma vie. Ma convalescence allait me permettre de me remettre en cause. La mort de mes parents, survenue trop tôt, mon entrainement au sein de l'organisation alors que je n'étais qu'une enfant, mon arrivée ici au pensionnat. En réalité, ce dernier fait n'avait pas été précipité . . . mais l'attaque du pensionnat si. Ahlalà. Il allait falloir que je mène ma petite enquête de mon côté, Djaden n'allait pas tarder à m'informer de la situation. Enfin je l'espérais.

Je ne savais pas trop comment réagir... . Elle ne voulait pas divulguer son secret et ça m'agaçait assez fortement. Que faire ? Partir ? Rester ? En tout cas j'étais sur que j'avais envie d'éclaircir tout ça ! Je n'avais pas encore choisi parfaitement mon camp. Je pesais encore le pour et le contre à chaque situation possible. A chaque fois que je trouvais un scénario, je l'écartais quasiment aussitôt.

Je te dis que ce n'est pas important ! Et puis t'as bien vu non ? c'est un sceau. Point barre.

Car tu crois avoir le choix de m'expliquer ? Pourquoi tant de mystère ?

Je resterais là jusqu'à en avoir la réponse. J'étais très têtu et un vrai diable quand j'étais dans ce genre de situation. Je n'apprécie pas les gens qui me cache des choses alors que je suis en droit de savoir. Je n'aimais vraiment pas ça. C'était comme ça que je fonctionnais, le pire j'avais maintenant la connaissance du sceau.

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Car tu crois avoir le choix de m'expliquer ? Pourquoi tant de mystère ?

Pourquoi, c'est ça ? Pourquoi faisais je autant de mystère pour ce sceau ? Tout simplement car je n'avais pas le choix. J'avais réussis à le dissimuler lors de mon affrontement contre le bataillons des enfers, une information aussi importante ne pouvait pas être divulguée au premier venu, non ? Je m'approchais de Dairun, jusqu'à être à quelques centimètre de son visage. Je pouvais sentir son souffle chaud et entendre les faibles battements de son coeur. Puis, je passais lentement un de mes doigts sur son oeil droit tout en lui demandant :

Imagine que tu renfermes un pouvoir tellement puissant qu'il ferait échouer Satan et Dieu eux même ?

Mes prunelles mauves ardentes en transperceraient presque son âme. Si un Démon en avait une bien sur, enfin c'était ce que je pensais. Je m'agenouillais en face de lui et continuais :

Voudrais-tu que l'on mette la main sur toi et que l'on t'élimine comme on a éliminé tes parents et ta famille ?

Ce n'était pas ce que je voulais. J'en voulais à Dieu et à Satan. Je ne vouais aucuns Saints et aucuns Démons, sauf Dairun, car ils avaient participé à ce génocide familiale. Tout ce que je voulais, c'était rendre l'honneur perdu de ma famille, et vivre ma vie, celle que j'avais décidé de mener. Sans avoi à craindre les représailles des Cieux et des Enfers.

Si j'avais un pouvoir pour tuer Dieu et Satan, qu'est ce que je ferai ? Mettre sans doute un fin à cette guerre. Ma mort n'était pas forcément la meilleur des solutions pour en finir avec cette foutu guerre qui dur depuis trop longtemps pour ce souvenir du "pourquoi". Et il existe pire que la mort. Je commençais à comprend le mystère qui tournait autour d'Eris. Je ne savais plus quoi dire, ni comment réagir mais je comprenais.

Si quelqu'un veut te tuer, neutralise le avant.

J'avais utilisé le terme "neutraliser" et non "tuer" pour de bonne raison. Comment allait-elle réagir ? Je savais pas, je ne voyais pas trop ce que je pouvais apporter de plus maintenant.

Admin Messages : 128 Date d'inscription : 08/08/2012 Age : 26

Dairun commençait à comprendre. Je ne pouvais pas déclarer ouvertement que le sang qui coulait dans mes veines était celui des ennemis de Dieu et de Satan. A la place, je pouvais agir à ma guise sans que l'on me remarque. Voilà tout ce que je pouvais faire pour le moment. Et c'était bien suffisant !

Si quelqu'un veut te tuer, neutralise le avant.

Je soupirais, il venait de percuter. En faisant d'une main le signe de la victoire, je lui répondis, d'un ton malin :

C'est bien ce que je fais, rassures toi !

Je m'étirais ensuite, et finis par déclarer :

Mais bon ! comme je suis au repose, je ne vais pas pouvoir m'amuser pendant un bon bout de temps !

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