Dortoir numéro 13. [PV : Zack]

Dortoir numéro 13.
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La solitude au milieu d'un endroit qu'on apprécie plus particulièrement quoi demander de plus . Réfléchir sur les choses du passé, les actes bons et les mauvais, ce qui me concerne est plus un mauvais côté qu'autre chose mais en même temps on ne m'a pas vraiment laissé le choix dessus. Un long soupire au milieu du bruissement du feuillage des arbres au contact du vent, se soupire n'était d'autre que le mien. Debout sur une petite étendue de glace, sur le lac à l'arrière du pensionnat, c'était ce lieu dont je vous parlais. Très peu fréquenter, en totale présence de la nature, une ambiance relaxante et calme. Je finis ensuite par tourner la tête vers le pensionnat, le fixant de mes yeux vairons, le vent qui portait en ma direction fit tomber ma capuche que je portais sur ma tête, qui elle tomba peu lourdement contre mon dos. Mes cheveux suivaient parfaitement les courants de cette brise.
Dire qu'à l'origine je n'étais pas venue pour étudier, je devais juste accomplir ma mission et repartir aussitôt, mais l'on m'a informé d'un message comme quoi celle-ci avait été annulée et finalement, le conseil décida de me laisser ici, du moins ma mère était plus pour. Et ceci, pour une seule raison, Saaya. Quoique ma famille ne devait normalement faire en sorte de ne pas connaître la sienne, pour ma mère oubliait sa sœur décédait et sa nièce est tout bonnement impossible, ce n'est d'ailleurs pas pour autant que dévoilé à l'hybride que je suis sa cousine, m'est permis.

Finissons de flâner, les révisions m'attendent, peut être que nous sommes en vacances mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire. De plus à part m'intéresser au culte ancien mythologique pour ma culture et travaillez, je n'ai rien d'autre à faire. Je n'ai quasiment aucune connaissance, et c'est peut être mieux ainsi. Mais, ce matin j'avais été informer d'un problème de dortoir, afin de les remplir tous j'allais avoir un colocataire, on ne m'en avait pas dit plus. Moi qui étais contente de ma solitude au dortoir, je crois bien que cela va changer. Et pour finir on ne m'avait donné aucune information sur cette personne, ce qui me tracassait, disons que faire affaire et 'vivre en colocation avec un étranger. Ce n'est pas ce que je préfère, loin de là.

Bref, je me dirigeais calmement vers la terre ferme, gelant sur l'eau l'endroit où mes pas se poser, dès lors de la fin de mon passage, la glace fondait petit à petit sous ma volonté. Une fois sur la rive je ne fis pas d'autre chose que de me diriger vers le pensionnat, tout en mettant les écouteurs de mon Ipod dans mes oreilles. La musique était peu forte, presque au minimum. Dès où je fus devant la porte massive en chêne, donc l'entrée du pensionnat, je l'ouvris afin d'y rentrer, et lorsque ma musique se termina, je coupais le son et rangeais mes écouteurs, me rendant invisible aux regards des autres pour traverser les longs couloirs qui paraissaient interminables lors de leur traverser. Il n'y avait pas grande agitation pour une fois, ce qui me plaisait bien. J'arrivais enfin au niveau des dortoirs, à cette heure si personne ne skouate ces couloirs, je me rendis donc de nouveau visible et sortais les clés de ma chambre de la poche de mon jean. Franchis la porte, je la refermai derrière moi doucement de manière à ne pas faire de bruit

J'enlevais ma veste et la posai sur la chaise du bureau, pendant quelques secondes je fixais le lit encore inoccupé qui bientôt serait la place de mon coloc'. Tends qu'il ne serait pas du genre à vouloir tout détruire, je pense que je pourrais l'accepter, mais lui faire confiance... Reste à voir. Si encore faire confiance à une personne m'amène à avoir de nouveaux problèmes et de perdre les quelques petites choses qu'il me reste, ça n'en vaut pas la peine. Quand je me dirigeais vers mon lit je pris au passage mon cahier de maths, le cours que je déteste le plus tout comme la plupart des personnes certes mais c'est aussi où j'ai le plus de difficulté donc étudier là-dessus ne me fera pas de mal. Mais rapidement je me perdis dans mes pensées en fixant le livre, il y avait encore pas mal de chose auquel je devais me faire, depuis ce jour... Et peux n'être que les autres personnes ne sont pas comme Azraël . Si j'avais perdu totale confiance en importe qui ce n'était qu'à cause de lui mais maintenant qu'il n'est plus en vie peut être...

La porte du dortoir s'ouvrit ensuite rapidement, je laissais tomber mon cahier pour me redresser rapidement afin d'être assise, en l'espace de quelques secondes, le bras tendu, je tenais un revolver pointait en directement de celui qui venait d'entrée. C'est seulement et uniquement lorsque je reconnue la personne présente a l'entrée que je baissais mon bras afin de changer la direction de mon arme qui disparut sous une petite lueur blanche. Je fixais le vampire, qui n'était autre que Zack, un gars que j'avais rencontré deux-trois fois dans l'enceinte de l'établissement. Mes yeux vairons ne changèrent pas de direction et d'un ton calme j'ajoutais :

« Hm. Désolé... »

Décidé à revenir habiter le pensionnat qu'il avait déserté depuis la mort de la défunte Azura, Zack avait finalement pris la résolution de retourner dans le pensionnat. Le fait qu'il n'était pas majeur et qu'il n'avait en réalité nul part autre ou aller joua beaucoup dans sa décision. La vie seul au grand air, il en avais assez. Toujours devoir se soucier de qu'il mangerait demain et de l'endroit ou il allait dormir. Le pensionnat lui avait émoussé bon nombre de ses réflexes de survie en milieu hostile, d'autant plus que c'était de sa propre volonté qu'il s'imposait une telle vie. Bien qu'il n'avait pas cédé à la tentation de revenir de temps à autres au pensionnat, et de plus en plus souvent d'ailleurs. Il avait put remarqué un changement notable des pensionnaires là-bas. Le nombre de pensionnaire avait gonflé, et il n'y'avait pas que des humains, son flair ne le trompait jamais. Sa empestait les créatures en tout genres. Démons, poupées vivante, Nekos, polymorphes, magiciens et il avait même déceler des anges. On peut dire que le temps ou seul Vampire et Lycanthrope se côtoyaient était loin. D'ailleurs dans tout ce beau monde il avait fait la rapide connaissance d'une jeune vampire ravissante comme l'aurore mais froide comme la glace.Nao... hum il n'arrivait jamais à se souvenir de son nom en entier, fâcheux pour tisser des liens d'autant plus que cette fille était très réticente à l'envers des autres. De ce qu'il en savait elle n'avait certes pas eu un passé facile mais tout de même. Il est cruelle de faire partie de l'humanité, heureusement nous ne faisions pas partie de l'humanité ... À la limite on faisaient partie de la Vampirité. Mais ça n'avait pas de sens, les vampires n'ont jamais cherchez à se différenciez des autres. Ou juste un poil. Bon de toute façon l'a n'était pas le débat. Le vrai problème c'était plutôt de savoir comment regagner le pensionnat légalement, et aussi de récupérer une chambre ou coucher. A bien y réfléchir, la partie légal n'était pas indispensable.

A l'heure de pointe humaine -c'est à dire 12- Zack s'introduisit dans le pensionnat en sautant le mur d'enceinte. Ou il pu observer au passage une ébauche de fresque. Le pensionnat comptait des taggueurs maintenant ? Il traversa ensuitre la cour d'un pas rapide, il aurait aussi put rentrer par la porte, mais il n'avait pas envie de croiser un surveillant ou même tout simplement un élève, tout ce qu'il voulait était trouver le bureau du directeur afin de s'expliquer avec celui sur les raisons de son absence. Officiellement je n'avait aucune raison de m'absenter aussi longtemps, mais heureusement, le directeur était un poltron peu courageux qui ne tiendrait pas tête longtemps au vampire. Après un rapide détour par les toilettes ( élémentaires mon cher Watson ) Zack fonça dans le bureau du directeur. Quel ne fut pas son dégoût lorsqu'il vit qu'il n'était pas le seul à solliciter une entre-mède avec celui-ci. Forcé de prendre son mal en patience, il s'assit donc sur une chaise dans le couloir et tenta de faire abstraction des chuchotements qu'il entendait de ci de là. A croire que sa réputation ici n'étais pas encore morte. Il laissa son esprit vagabonder dans les méandres de sa vie, à la recherche des quelques bribes de bonheur perdues dans une abyme de malheur. Pas une vie facile le pauvre, pour une fois qu'il ne tuer pas un loup sur place, il fallait que celle-ci trouve la mort.

Las d'attendre il se mit à échafauder plusieurs plan tous plus invraisemblable les uns que les autres afin de ne pas attendre son tour. Finalement il opta pour le plus rationnel de ses plans. Se lever, faire péter l'ampoule en augmentant brièvement la tension du courant qui la traverse puis faire semblant d'aller en parler au directeur en tant que chargés de discipline. Fier de sa petite entreprise, il se leva donc, toisa l'assemblée avant de mettre son plan à exécution. Un jeu d'enfant, ils ouvrirent tous des yeux de merlans-frits, les plus peureux d'entre fermèrent les yeux et poussèrent un petit cri en se bouchant les oreilles. Pitoyable. Il leur sorti un petit speech avant de rentrer dans le bureau sans leur laisser le temps de protester. Il en oublia même de frapper.

-Bonjour Monsieur le directeur

Le directeur haussa un sourcil surpris par l'entrée de l'élève qu'il n'avait pas vue depuis belle lurette. Il devait se demander

-Tiens un revenant ? Finalement il est pas si mal que ça mon pensionnat hein ? Les élèves finissent toujours par revenir, en tant que chargés de discipline vous vous devez de montrez l'exemple ! Pour votre écartade vous écoperez de 2 heures de colles et encore je suis gentil

Le directeur avait dit tout ça d'une traite comme si il avait préparé sa tirade depuis longtemps, le pire c'est qu'il n'avait pas oser regarder le vampire droit dans les yeux en prononçant son texte. Il commençait déjà à perler du front, s'essuyant avec un mouchoir brodé de son titre. Un rigolo celui-là.

-Mais je ...

-Suffit je ne peux tolérer votre insolence plus longtemps dehors ou je vous rajoute 1 heure en plus compris monsieur Fair !

Soucieux de rentrer le plus discrètement dans le pensionnat, Zack pris la direction de la sortie en se disant qu'il viendrait terroriser le directeur plus tard, pour l'instant il avait juste envie de poser ses affaires dans sa chambre et d'aller se détendre sur le toit. D'ailleurs il avait oublier de demander qu'elle dortoir lui serait attribué.

-Excusez moi monsieur je

-Qu'est ce que vous voulez encore monsieur Zack, 3 heure de colle, ne m'énervez pas plu

-J'AI PAS DE DORTOIR !

Bon, même si Zack contait s'épargner une entrée en grande pompe, il y avait des limites à ne dépasser et là, le directeur y allait un peu trop fort hein. D'accord pour jouer son rôle d'élève, mais pas pour se faire marcher ainsi sur les pieds non plus !

-P ... pas, pas besoin de crier. Je ... prenez celui que vous voulez, tiens récupérait le 13 et par pitié ne , ne me dérangeait plus aujourd'hui

Parfait, il se dirigea donc vers les étages, tentant tant bien que mal de camoufler son énergie, il ne voulait en aucun cas faire de rencontre hasardeuse pour cette fois. Juste rentrer et poser ses affaires. Pas de rencontre. Zack se surprit même à faire des détour pour être sûre de ne croiser personne. Aux grès des couloirs et différents escaliers, il finit tout de même pas arriver à destination. Le dortoir 13 semblait déjà habité. Il poussa la porte et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il fut accueilli par Nao' la petite vampire un pistolet à la main, l'air -pour une fois oui, une impression avait pondu sur son joli minois- sérieuse. Zack leva machinalement les mains l'air faitgué, c'était pas le moment de jouer, et même si c'était Nao' il était plus que crevé aujourd'hui. Aussi lança-t-il son sac droit vers Nao' afin d'arrêter une quelconque balle perdue. Il referma la porte sans autre forme de procès qu'un simple " Si tu me cherches je suis sur le toi". De toute façon, vu la vitesse à laquelle elle avait fait apparaître son arme, elle serait certainement capable d'arrêter le sac ou au moins de l'esquiver. Vidé de toute ces forces, Zack se traîna méthodiquement vers les escalier menant au toit avant de se laisser tomber au pied de la porte. Rapidement, il commença à sombrer dans le sommeil en moins de temps qu'il n'en faut pour le penser.