La vie dans le pensionnat peut, comme j’ai pu le remarquer, avoir ses avantages et ses inconvénients. Les gens étaient sympathiques, sa colocataire semblai être agréable l’ambiance était bien et le site était beau. Maintenant, essayer de survivre aux cours ennuyants et à la bouffe inamendable c’était par contre un défi de taille auquel j’ai encore beaucoup de misère à faire face. Déjà rentrer dans la cafétéria et un premier obstacle m’attend : les odeurs. Ça n’a rien avoir avec la nourriture de première qualité auquel j’ai le droit dans le manoir préparé si habilement par Anne et son équipe de cuisinier. Là, on se retrouve avec un mélange d’odeurs qui te saute aux nez tous ensemble ce qui t’empêche de distinguer les différentes sources. C’est tout simplement une masse olfactive qui prend d’assaut mes canaux nasaux et les fait souffrir sans aucune pitié.
Tout juste avant j’avais dû survivre à un cours plus ennuyant qu’une journée complète a regardé de la politique. Le prof, de science ce qui n’aidait pas à rendre le cours intéressant, nous parlait de la théorie des cordes et comment le monde était composé de plusieurs dimensions et le reste je sais plus. Je crois que je me suis endormi vers la moitié du cours ou que mon cerveau était tellement en état léthargique qu’il n’écoutait plus du tout ce qui se passait. Finalement, après ce qui parut une éternité, la cloche, sauveuse éternelle, retenti et nous libéra de se cours infernal.
Donc, à la cafétéria, j’avais décidé de me prendre une place seul pour trois raisons : premièrement, j’avais apporté ma propre nourriture de la maison et je ne voulais pas que quelqu’un me la prenne. Deuxièmement, je ne voulais pas me retrouver avec une bande de sauvages comme il y en avait parfois dans les écoles. Finalement, je voulais être seul pour pouvoir penser et m’arranger avec ma mission. J’ouvrir mon sac avec ma nourriture dedans, un délictueux mets de viandes différentes avec des épices mexicaines : délicieux. Je commençais donc a dévoré mon plat tout en classant les différentes informations acquises au cours de ma journée.
Perdu dans mes pensé je pris du temps a remarqué qu’il y avait quelqu’un qui s’était lentement rapproché de moi avec son cabaret contenant divers élément comestible. En analysant ses émotions, je ne pris pas beaucoup de temps pour réalisé qu’il était un ange, mais personnellement je n’en avais rien à foutre; s’il était gentil avec j’allais l’être avec lui. Il est un peu plus petit que moi avec une carrure, non frêle, mais pas aussi bâtie que moi. Enfaite, il avait plutôt l’air d’un ange agile. Le genre de pigeon que tu vas poursuivre pendant un bon bout de temps avant de le découper. Ouais, mon esprit sadique prend parfois les dessus quand j’analyse une personne. Ilo avait aussi un sourire un peu timide, mais il avait l’air accueillant. À vrai dire, il est rare qu’on voie des anges repoussants. C’est d’une voix calme, mais peu assurée qu’il m’interpela :
— Salut… euh, je peux m’asseoir?
La réponse la plus logique que je lui aurais lancée aurait probablement été un « non », mais j’étais pas mal de bonne humeur là. Probablement parce que le pire de ma journée, les cours, était fin finalement terminer et que le reste allât être calme. Je me dis donc qu’il n’y avait aucun mal laissé un jeune ange aller s’assoir à côté de moi. De toute façon le pire qu’il pouvait faire c’est de m’attaquer à mon insu, pas la méthode préférée des gens bon.
— Bien sûr, je me cherchais quelque à qui parler, lui dis-je avec un sourire sympathique..
Alors qu’il prit la place à côté de moi, je portai attention au repas qu’il s’était servi : Charcuterie, Purée de poisson et yaourt. Curieux! Moi qui avais toujours cru le stéréotype des anges végétalien qui font des câlins aux arbres ai tout les 10 minutes, je me voyais bel et bien désillusionner devant celui-ci. Bien sur peut-être qu’il était une exception, mais j’en doutais. Ou peut-être aussi que la cafétéria la contraint d’avoir ça, de toute façon je n’avais pas vu le menu de la place puisque je n’y avais pas jugé l’importance de le voir. En tout cas, la meilleure façon de le savoir c’était de le demander.
— En passant, mon nom c’est Mordekai. Maintenant, j’aimerais savoir deux choses, lui dis-je d’un ton enjoué. Premièrement, comment tu t’appelles et ensuite… ensuite j’essaye de comprendre pourquoi t’sa de la viande du poisson et des produits laitiers comme repas. Désolé de mon incultisme, mais j’étais sûr que les anges étaient des amoureux de la nature.
Parfois je fais des actes imprudents, celui-ci en est un bon exemple. Je me suis rendu compte trop tard que lui dévoiler le fait que je savais sa nature d’ange n’était pas la meilleure idée que j’ai pu avoir. Évidemment il ne pouvait pas tout déduire avec ça, mais ça lui donnait un bon aperçu de mes connaissances. Peu importe, je continuai donc à manger en attendant.
-------
(m'excuse, j'avais pas trop d'inspi)