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Un pensionnat ou a première vue tout semble normal,sauf qu'ici il n'y a pas que des humains...
 
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 Deux vampires, un face à face.

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Lusheeta Ul Laputa

Lusheeta Ul Laputa


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MessageSujet: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyMar 18 Déc - 20:41

Me voilà enfin arrivée dans le Mystique Pensionnat. Le nom est un peu spécial, mais l'intérieur a l'air assez prometteur. Au fond, je ne sais pas ce que pourra m'apporter ce pensionnat, peut-être une amélioration ? Beuh... Qu'est-ce que je m'en fiche. Mais il le faut, il faut que je pense à cela. Pourtant je n'avais pas la tête à ça. Déjà anxieuse sur le fait d'être nouvelle et préoccupée par comment les gens sont ici, je ne veux pas me surcharger en stress. Après tout, je suis une solitaire. Décision prise de mon propre chef. Comment les autres vampires me voient m'importe peu désormais, et ce n'est pas ce qui me dérangera.

Avec lenteur, je prend conscience de ce qui m'entoure. Un portail... Ah oui c'est vrai, je n'ai pas bougé depuis tout à l'heure. Il va faire nuit et nous sommes en hiver. Alors pourquoi j'ai mis un débardeur ?! Bref... Passons. Je m'avance, n'ayant aucune idée de là où je dois aller. Au dortoir je crois... Oui, c'est ça. J'étais censée y aller il y a un bon moment déjà, mais me réhabituer si vite à voir d'autres de mon espèce me semblait impossible. Je pousse la porte et entre dans le pensionnat, allant de suite vers un bâtiment marqué du mot "Dortoir". Ça aide d'avoir une très, très bonne vue.

Je regarde l'heure. Je suis en retard... J'étais censée arrivée au alentour de 17h afin que l'on m'attribue une chambre, mais je vais devoir attendre encore un peu. Aucune envie d'aller voir à l’administration. J'entre tout de même dans le bâtiment, il y aura sûrement des élèves ou autre. Une fois à l'intérieur, je regarde à ma gauche, à ma droite, rien. Pas un élève. "Génial..." Le mieux aurait été de me rendre dans un autre bâtiment afin de trouver quelqu'un, mais je n'avais pas envie. D'ailleurs, je suis contente de n'avoir vu personne. Je sors du dortoir, dans l'optique de chercher un hôtel pour la nuit. C'est contraire au règlement, je pense, mais je n'avais pas encore rejoins les cours...

En y repensant, je fais demi-tour, je croiserai bien quelqu'un non ? Cette fois-ci, je monte à l'étage. Toujours personne... Je prends l'escalier se trouvant non loin et continue ma course. Il est vrai que ce serait exagéré de ne rien faire. Toujours personne ? Cela en devient désolant... Je redescends, mes va et vient incessant finiront par m'énerver... Je longe le long couloir, trop long à mon goût. Je ne pensais plus trouver quelqu'un quand un bruit se fit entendre. Ah, enfin ! Je me dirige vers le bruit, espérant tomber sur une personne au plus possible normale.

Avant de m'avancer, je prends en considération ma façon d'être habiller. Débardeur, sarouel, petite tennis, écharpe. Je ne suis qu'en partie équiper pour l'hiver, mais ça gère ! Enfin... On va dire ça. Je vais voir la fille qui se trouve à trois mètre à peine de moi et me décide à lui parler sans prendre de détours.

-Bonjour, où est-ce que je pourrais trouver quelqu'un pour m'indiquer ma chambre ?
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyMer 19 Déc - 15:23

L'heure tournait, et ce crétin de lycan, qui avait m'avait imposé sa présence, avait lâchement fini par s'en aller, sans même se battre. Le soleil, encore rayonnant aujourd'hui, commençait à faiblir et à se coucher, quand j'eus fini d'installer mes affaires dans ma chambre. J'étais déjà en manque de sang, et le fait de ne pas être sortie aujourd'hui me donnèrent l'impulsion pour me faire sortir de ma tanière. Les couloirs étaient désepérement vides, alors que les jeunes gens qui pensionnats profitaient sans doute déjà de leur soirée. Ma fratrie n'étant pas arrivée en ville, il faudrait que je m'amuse... Seule.

Je m'étais donc baladée dans les couloirs, jusqu'à ce que je rejoigne la sortie. J'avais revêtu une très élégant ( et très cher) manteau très ajusté noir en tissu, surmonté d'une écharpe à la mode, un slim de la même couleur que le manteau et une paire d'escarpins à talons aiguilles. Je n'avais pas pris la peine de prendre un sac à main, ne sachant pas vraiment où j'allais. Le pensionnat était obstinément désert, s'en était presque navrant. Alors que les cours devaient avoir lieux, peu de gens songeaient à profiter de l'agréable et revigorant air frais de ce début d'hiver. J'explorais un peu les alentours de l'établissement, les espaces verts très bien entretenus... Mais tout ça ne me permettait pas de me remplir l'estomac, et je sentais d'ailleurs mes veines qui commençaient à devenir aussi brûlantes que l'enfer et rapeuses que du papier de verre.

J'avais rejoint la ville, et avais fini par tomber sur un rade mitteux où traînaient quelques poivreaux, déjà ivres morts alors que la soirée ne faisait que commençer. Je méritais mieux que ça, quand même ! C'est la raison pour laquelle je quittais le bar sans rien avoir avalé. Je marchais désespérément dans la rue, mes talons battant le pavé, quand je tombais sur une école, aux abords vidés des petits élèves. Là, ça devenait ridicule ! Je marchais, encore et encore, passant d'un rade pourri à l'autre, sans jamais trouver ce qu'il me fallait, quand je croisai une femme dans la fleur de l'âge. Vu l'odeur alléchante qui émanait d'elle, son sang promettait d'être de premier choix.

Je m'approchais alors d'elle ( elle était ravissante, dans son jean blanc, et d'une bauté à couper le souffle pour une simple humaine !), marchant silencieusement dans son dos, tel le chasseur traquant sa proie, jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant la vitrine d'une boutique. D'un geste aussi leste qu'un courant d'air, j'écartai de sa gorge ses fins cheveux de soie d'un blond exquis. Elle se retourna vivement sous le contact, pour mon plus grand bonheur. Elle fut surprise quand elle se rendit compte de qui l'avait touchée ainsi. Elle s'apprêtait à parler quand je lui posais un doigt long et fin sur ses lèvres magnifiquement taillées. Un fin sourire en coin se dessinait sur mon visage, alors que des paillettes illuminaient ses yeux. Elle était partagée entre l'envie de s'enfuir à toutes jambes et l'irrésistible besoin de rester, comme si je lui avais jeté un sort.

J'enlaçais sa taille, emmenant la jeune femme de surprise en surprise, et venant poser souplement ses lèvres sur les siennes. Pas d'impact, juste deux corps qui s'effleurent. Tel fut notre baiser. La jeune beauté était paralysée, sous le charme, conquise. Je lisais en elle qu'elle était parfaitement hétéro, pourtant. Qu'elle ironie ! Je la remerciais du bout des lèvres, dans un murmure, avant de planter mes crocs dans sa gorge. Je fis attention à ne pas la blesser gravement, juste assez pour que son sang me parvienne. Il était sucré à souhait, digne de la beauté de l'être qui le portait. Je faisais aussi attention à ne pas tâcher mes vêtements, histoire de ne rien laisser paraître. Une fois repue, j'accompagnais la jeune déesse, un peu trop mortelle à mon goût, qu'elle tragédie, jusqu'au sol, puis venais fixer mes prunelles dans les siennes.

Elle avait les yeux couleur d'émeraude, d'une profondeur presque abyssale. Peut-être était-elle mon reflet, mais en plus fragile ? L'hilarité me gagnait presque en cet instant. La jeune femme était toujours consciente, alors qu'il n'y avait que nous dans la rue, et ne bougeait pas, malgré le fait que je lui carressait les cheveux. Soudain lassé de ce petit jeu, je pénétrai assez facilement les pensées de ma splendide victime. Je lui soufflais qu'elle ne se souviendrait pas de moi, ni de ce que je lui avais fait. Maintenant, tout laissait à penser qu'elle avait fait un malaise. Sauf les deux marques ensanglantées sur son cou. Ma délicatesse m'avait toujours épatée. Alors que d'autre chasseurs se jetaient sur leurs proies sans ménagement, les vidant de leur sang en leur déchiquetant la gorge, je faisais tout un tas de cérémonies. Enfin, ça dépendait des jours. Mais elle était trop belle pour mourir.

Je la quittais là, et rejoignais de ma démarche souple et élégante le pensionnat. Je montais les marches après avoir demandé ma clef à l'administration des dortoirs, et m'arrêtais devant ma porte. J'avais entre temps sortis une paire d'écouteurs, qui diffusaient une musique rock qui déchirait tout et me donnait une de ses envie de danser ! D'ailleurs, il faudrait que je pense à me trouver un job, un de ces quatre. En attendant, je suivrai les cours, histoire de passer le temps. J'allais placer le pass dans la serrure quand une jeune femme aux allures très vampiriques s'approcha de moi. De toute évidence, elle débarquait, vu sa question.

-Bonsoir. Je ne suis pas l'administration, mais je peux peut-être vous y conduire. De toute évidence, vos bons yeux ne vous ont pas aidé à voir le panneau... Mais il y a quelqu'un dans la loge, en bas, pourtant ! Eh oui, les clefs ne tombent pas encore du ciel.... Mais passons ! Suivez-moi.

Je laissais tomber l'idée d'enfiler la clef dans son logement, pour la fourrer dans ma poche. D'une démarche digne d'une top modèle, je me dirigeai vers les escaliers que je venais à peine de monter, faisant attention de rester à côté de la nouvelle arrivante. J'avais été bien ironique, même si j'étais restée très polie, contrairement à mes habitudes. cette vampire avait l'air de savoir ce tenir, et j'appréciais ce genre de choses. Je ne me rendis pas compte de la vitesse à laquelle nous marchions, quand je lui demandai:

-J'imagine que vous venez d'arriver ?
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Lusheeta Ul Laputa

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyMer 19 Déc - 19:53

"Vos bons yeux ne vous ont pas aider à trouver le panneau... Et gnagnagna." Mais oui c'est ça. Ou alors c'est tout simplement que je n'ai pas cherché. Et concernant la personne se trouvant dans une loge... Je ne l'ai pas vu. Rah, soit c'est moi qui m'énerve vite, soit c'est elle qui l'a fait expré. Ce doit être mon manque de contact avec d'autres de mon espèce, je viens juste de m’apercevoir que c'est une vampire... Je continue de lui sourire, mais un peu différemment, j'aurai aimé tomber sur quelqu'un d'autre. A moi qu'elle sache lire dans les pensées, il est impossible de savoir réellement ce que je pense. Une très grande aide lorsque l'on n'aime pas une personne, mais ce n'était pas tout à fait le cas ici. Je ne répond pas à sa phrase, attendant juste qu'elle me conduise là où j'étais censée me rendre depuis maintenant 1 mois.

Comme une top modèle, elle s'avance vers l'escalier. Et je la suis, en marchant normalement, très normalement comparé à elle... Parcourant les couloirs rapidement malgré nous, je tiens à garder une certaine distance entre nous. Je ne peux m'empêcher d'être un tant soit peu méfiante. Oui, si les fausses rumeurs sur moi s'étaient répandus bien au-delà de mon lieu d'origine, j'étais dans la merde.

-Pas vraiment... Ça va faire 1 mois. Mais je n'avais pas particulièrement envie de venir. Il y a beaucoup de vampires ici ? Et comment on fait pour "manger" ?


Il faut que j'arrête avec mes questions moi... J'en ai toujours à poser. Mais la mort n'est pas une chose qui m'inquiète, sur laquelle je me pose des questions. Ça c'est cool. Accélérant le pas, je la dépasse. En train de me poser des questions inutiles, comme d'habitude. Je ne fais plus attention à la fille qui se trouve à côté de moi et m'engage dans un autre couloir. Quelque instants après, je me rends compte qu'il n'y a plus personne avec moi. "Oh non..." Je regarde un peu partout, de nouveau perdue. J'ai n'ai pas envie de chercher. En faite, aujourd'hui, je ne veux rien faire. Mais je suis considérée comme élève, c'est donc une obligation en quelque sorte que de trouver cette fichu chambre.

Fatiguée, je m'assois par terre, sors mon portable et un casque de mon sac. J'ouvre un paquet de bonbon et commence à manger. Apparemment, je m'ennuie. En tant que vampire, la nourriture humaine ne m'apporte pas grand chose, mais j'ai la chance d'être assez proche des humains. Enfin, je dis chance... Je finis le paquet en peu de temps et sors des chocolats. J'ai soif mais je n'ai rien sur moi. Tant pis, je ferai avec, après tout, ça ne me manque pas tellement. Après un bout quart d'heure passé à manger des friandises, je me lève pour chercher la fille de tout à l'heure.

Je reviens à l'endroit où nous étions avant, elle s'y trouve. Un peu, mais pas vraiment génée, je m'excuse rapidement.

-Haha... Gomenasai, j'étais ailleurs. Oh ! Mon sac ! Je reviens.


"Quelle tête en l'air je fais..." Vite, je remonte et redescends les marches. Je me poste devant elle et attends son départ vers la clé de ma chambre. Je lui adresse un nouveau sourire, ne sachant que faire d'autre. En même temps, que pourrai-je faire ?
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyJeu 20 Déc - 11:01

La jeune femme ne répondit pas à mes commentaires sarcastiques, et c’était mieux ainsi. En général, je prenais pour de l’impolitesse les moindres remarques concernant l’ironie dont je faisais preuve en permanence. La jeune vampire avait l’air un peu jemenfoutiste. Nous allions sans doute finir par nous entendre, et elle semblait savoir se tenir, ce que j’appréciais tout particulièrement. Rares étaient les vampires qui savaient se conduire, surtout à cette époque… C’était déplorable, mais bon… Je me demandais, l’espace d’un instant, comment il était possible, surtout avec nos perceptions, de rater un truc aussi énorme que la loge, qui hébergeait le gardien des clefs des dortoirs.

Ma « camarade » gardait une apparence neutre, et déchiffrer ses pensées étaient presque impossible. Sauf pour quelqu’un équipé du don adéquat, bien sûr. Elle ne semblait pas me détester, mais il était clair qu’elle n’attendait de moi qu’une chose : que je la conduise à la personne qui lui donnerait le numéro de sa chambre et la clef qui lui en donnerait l’accès. La bonne nouvelle, c’était qu’elle ne semblait pas me détester, malgré l’humour un peu noir et méchant qui était ma marque de fabrique. Je manquais de contact avec les autres membres de ma race, si on mettait de côté ma fratrie, mais je n’étais pas si horrible que ça, si ?

Ma démarche sembla la heurter. Que voulez-vous, elle passait souvent pour un artifice, un style que je voulais me donner, mais malheureusement, il n’en était rien. Dans le clan, nous avions tous gardé un petit quelque chose de nôtre véritable époque, et j’avais hérité, de façon définitive, des manières des jeunes filles de mon époque. L’éducation que j’avais reçue était gravée au feutre indélébile au fond de moi. Elle gardait une distance polie entre nous, mais je lisais en elle qu’elle n’avait pas plus que moi l’habitude du contact. Je ne pouvais décemment pas lui en vouloir. Ca faisait un point commun de plus entre nous.

-De mon côté, j’y ai été obligée, donc je m’y suis faîte, mais c’est sûr qu’il y a mieux. Il y a beaucoup de races différentes ici, mais je n’ai pas eu le temps de sonder la population de chaque espèce. Pour ce qui est de la nourriture, vous ne risquez pas de mourir de faim : ils servent du sang à leurs pensionnaires sangsues à la cantine.

Je n’y avais moi-même jamais mis les pieds, mais j’avais appris ça en lisant dans l’esprit de jeunes gens, qui déploraient de voir des vampires manger à leur table. En fait, ils trouvaient « dégeulasse » de nous voir boire ça alors que nous étions à côté d’eux. Ils devaient s'estimer heureux que ça ne soit pas leur sang que j'ai bu ce jour là. J’avais pris soin de cacher à ma « camarade « que j’avais d’autres manières, plus personnelles, de m’abreuver de sang humain. La vampire semblait gênée de poser de pareilles questions, mais j’y voyais là une opportunité de discuter. C’était donc une bonne chose, même si nous étions réduites à parler de pareils sujets.

J’appréciais le fait qu’elle ne se souciait pas de la mort, car j’étais la même. Je me fichais de croiser cette salope à n’importe quel coin de rue. Elle n’avait pas réussi à me prendre la première fois, ce n’était pas pour réussir la prochaine fois, qu’elle essaye. Alors qu’elle ne faisait plus attention à moi, oubliant presque pourquoi j’étais là, elle accéléra le pas, me dépassant. J’ignorais où elle voulait aller, mais ce qui était sûr, c’est qu’elle y allait, et à bon train. Elle ne se rendit sans doute compte que je n’étais plus avec elle après qu’elle se soit engagée dans un autre couloir, où je ne l’avais pas suivie.

Je ne savais pas ce qu’elle faisait, mais je l’attendis bien sagement dans le hall où nous étions arrivées. Elle finirait bien par revenir, et je pouvais avoir une patience d’ange, quand je le voulais. Et puis, si elle voulait découvrir sa chambre, elle n’aurait pas d’autres choix. J’entendis un vague bruit de paquet, mais était privée de la lecture de pensées, car j’avais perdu le contact visuel. De toute manière, elle faisait bien ce qui lui chantait. J’attendis un bon quart d’heure qu’elle daigne ramener ses fesses. Je la vis finalement réapparaître, et je ne pus m’empêcher de lui lâcher une petite remarque :

-Ca vous arrive souvent de planter vos guides sans crier gare, où c’est juste parce que c’est moi ?

La remarque ne se voulait pas désobligeante, juste un signe de mon agacement. J’avais poiroté là pendant que, vu l’odeur, elle s’était engouffré des trucs que les humains appelaient des bonbons. Une chose purement inutile aux vampires, d’ailleurs. Bref, je passais sur le malentendu. Elle ne semblait pas vraiment gênée, et s’excusa vaguement. Elle s’envola de nouveau pour aller récupérer son sac. Une fois revenue, j’accompagnai la jeune tête en l’air vers la loge, où elle annonça son nom au gardien. Celui-ci, après avoir cherché dans son ordinateur, afficha un air terriblement gêné. Il annonça alors que la chambre avait été prise par un autre élève, car elle n’était pas venue la réclamer à temps. C’est balo… J’hésitais alors à lui proposer ma chambre. Si tenté qu’elle me supporte. Tant pis, je tentais le tout pour le tout :

-Ce n’est pas comme si l’horrible vampire que je suis avait une chambre à te proposer…
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Lusheeta Ul Laputa

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyJeu 20 Déc - 20:59

Je feins l'ignorance suite à sa remarque. Je n'ai aucune en vie de m'embrouiller avec quelqu'un de mon espèce, quelque soit ma difficulté avec eux. Je lui avoue quand même ne jamais suivre les guides, une habitude prise par ma curiosité. Nous nous dirigeons vers la loge, celle qui est apparemment immanquable mais que j'ai réussis à louper. Une fois devant, je demande au gardien ma chambre, citant mon nom. Il m'annonce finalement qu'elle est prise par un autre élève, et que j'aurai dû me présenter plus tôt. Un peu énervée suite à cette nouvelle, je lui réplique que ce n'est pas à cause d'une absence injustifiée de un mois que l'on doit refiler une chambre à quelqu'un d'autre. J'ajoute aussi que s'il avait été là lors de mes précédentes visites, je l'aurai eu, cette satané chambre. Remarque bien inutile car il était là. Mais que je ne suis juste pas douée.

A côté de moi, je sens l'autre fille hésiter. Je ne dis rien et attends. Je ne veux pas rajouter quoique ce soit, le gardien me regarde suffisamment bizarrement. Elle se décide à parler. Étonnée par ses paroles et n'ayant pas envie de m'imposer, je ne réponds directement. Vivre en colocation avec elle ? Pourquoi pas... Mais suis-je prête pour ? Il est vrai que j'ai passer la majeure partie de mon temps seule à vagabonder en quête d'amélioration pour mes pouvoirs... Et la solitude m'est devenue si familière, j’espérais avoir une chambre seule histoire de bien me réintégrer doucement, mais bon... C'est peut-être plus simple comme ça ? Et au faite... Nous ne nous sommes même pas présentées. J'ignore son rang, son nom, son âge, tout. J'entends le gardien me signaler, que de toute façon, je n'ai pas vraiment le choix. Je souris encore une fois, en étant tout de même un peu sérieuse.

-Mais voudras-tu d'une coloc' aussi horrible que moi ?

Je ne trouve rien d'autre à dire. Et j'ai quelque part, un peu peur qu'elle soit comme tous ces snobs crétins. Mais elle n'en a pas l'air ! Bon, un peu ironique et tout, mais ça, ça va. Je signe le registre, n'attendant pas son accord. Je demande ensuite au gardien s'il n'a pas mes bagages et m’adresse ensuite à la vampire.

-On devrait se mettre aux présentations... Sinon, on est pas sortie de l'auberge. Alors moi c'est Lusheeta Ul Laputa, mais appelles moi Sheeta... J'ai 16 ans. Bref, voilà. Et toi ?

Je ne me suis pas attardée sur cette présentation. Je ne le veux pas tout simplement. Je n'allai pas lui dire qu'en faite, depuis pas mal de temps, je vivais plus ou moins comme une humaine sinon mes besoins naturels de vampires. J'omis de préciser que je suis solitaire, par simple précaution, une mauvaise habitude.
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyVen 21 Déc - 17:23

Elle semblait plutôt passificiste comme vampire, car pas mal de nos semblables auraient pu prendre la mouche, alors qu'elle était indifférente. Enfin, elle faisait semblant, mais c'était plutôt convaicant. La curiosité de la jeune femme ne l'avait pourtant pas menée jusqu'à sa chambre. Elle devrait suivre les guides un peu plus souvent, ainsi que les panneaux... Enfin bref ! Y'avais des gens, comme ça, que le commun des mortels appellait les "lunatiques". Par contre, elle fut passablement énervée par la réponse du gardien, quand il lui dit clairement que sa chambre n'était plus disponible, et qu'il lui fit comprendre que ce n'était pas là peine d'espèrer la récupérer. Par conséquent, il approuvait ma proposition. Bien qque je n'ai pas besoin de sa bénédiction, il ajoutait de l'eau à mon moule, et ce n'était pas si mal. Malgré tout, la jeune vampire était toujours indécise. Autant que moi, d'ailleurs. Elle était plutot solitaire, comme moi, ça expliquait ses réticences à accepter de partager la chambre d'une inconnue. Pour pas mal de gens, abriter quelqu'un pouvait paraître plus ou moins anodin, mais pour moi ça avait une plus grande signification que pour les gens normaux. La remarque qu'elle renvoya à l'homme était emplie de mensonge, je le sentais au son de sa voix. Elle n'était pas venue à temps, tout simplement....

Elle avait simplement attendue que je me décide à lui faire ma proposition. Elle n'était pas anxieuse, plutôt désintéressée même. c'était surprenant, car elle ne me connaissait pas, et aurait aisément pu s'imaginer que je mijotais un coup tordu contre elle. ce n'était pas le cas, mais ça patience était presque exaspérante. Surtout qu'un silence de plomb était tombé sur le hall. Un silence hurlant le mal aise qui régnait en maître entre nous, tandis que le concierge s'était tu et nous observait. De toute évidence, nous l'avions dérangé dans la sieste qu'il devait avoir entreprise avant que nous ne soyons venues l'interrompre. Quand mes paroles fusèrent, rompant le silence comme un miroir qui tombe sur le sol, elle pesa le pour et le contre. Dans ses pensées, je lisais qu'une des causes de sa solitude était le fait qu'elle apprenait encore à maîtriser ses pouvoirs, étapes que j'avais franchie depuis bien longtemps, même si parfois je découvrais quelques nouvelles branches à mon arbres. Ca faisait toujours un sale effet, d'ailleurs. Elle ignorait tout de moi, pourtant elle souriait, même si je percevait une part de sérieux. Ma proposition n'était en effet pas à prendre à la légère, car un pareil choix était irrévocable.

-Laisse moi réfléchir... Nous sommes deux femmes, toutes deux vampires... Nous sommes aussi, apr choix de vie, deux solitaires qui essayent plus ou moins d'y remédier. Et côté monstruosité, je ne suis pas tout à fait un enfant de Choeur non plus. Je ne vois pas de contradictions au fait que tu viennes partager cette chambre.

Elle avait vu dans mon comportement que je n'étais pas des classes pauvres, et elle craignait que je sois trop snob. c'était un peu justifié, car j'avais déjà croisé quelques vampires dans ce genre là, et ils étaient plus infâmes que les tueurs de rang E. Alors franchement, je comprenais ses doutes. Mais elle sembla finalement se rétracter et se dire que je ne ressemblais pas à ça. j'étais flattée, quand je me rendis compte de la cmplexité de ses raisonnements et du fil tortueux qu'étaient ses pensées. Heureusement que j'étais télépathe, sinon j'aurais loupé une grande partie des infos, vu qu'elle ne laissait toujours rien voir par son attitude. Aussi étonnée qu'elle, mais pas pour les mêmes raisons, je la vis se pencher sur le registre et y apposer sa signature. Elle demanda aussi au gardien s'il avait ses bagages, avant de se retourner vers moi. Les choses ne se déroulaient pas vraiment de manière naturelle, mais vu ce que nous étions, on ne pouvait pas s'attendre à autre chose. Et puis, ça ne me dérangeait pas, tant que nous restions nous même. Ce qui me fit peur, c'est le fait qu'elle j'allais sans doute devoir lui mentir sur mon véritable moi...

-Je m'appelle Yelea, Yelea Sestrea. J'ai 30 ans. Depuis... 170 ans. Les mortels diraient plus facilement 200 ans. Si le coeur t'en dit, tu peux m'appeller Yel'. Je pense que tu as deviné de quel rang j'étais... Le temps laisse des traces, malgré notre nature. J'ai concervé la démarche de mon époque. Et toi, de quelle classe es-tu ?

J'étais passée au tutoiement, car je pensais que c'était légitime vu la situation, mais je n'étais pas habituée à le faire sans le consentement de la personne visée. J'étais un peu gênée quand je vis l'étendue de ce que j'avais passé sous silence. Le fait qu'il m'arrivait de tuer, que je n'étais pas tout à fait hétéro... Que j'avais des moeurs qui n'étaient pas tout à fait ceux des humains. Mais je finis par penser que toutes ces informations finiraient par être échangées, mais il fallait se laisser du temps. Et puis, je ne voulais pas imposer trop d'informations à une personne que je connaissais à peine. Je sentais qu'elle avait elle aussi tu des infos, mais étrangement, je ne perçu pas lesquelles. Et c'était mieux ainsi. Mieux valait que chacun conserve quelqu'uns de ses petits (ou gros) secrets. De toute manière, nous restions des vampires, on ne se refait pas.

-Tu veux monter à la chambre, peut-être ? Histoire de déposer tout ça, et de commencer à t'installer. Je vais te faire de la place. A vrai dire, je ne m'attendais pas à devoir partager l'espace, je me suis un peu étalée.

J'en vins à espèrer qu'elle supporte le soleil, sinon je devrai de nouveau passer mes journées dans le noir, et ça ne me plaisait pas plus que ça. Mais je ne voulais pas laisser penser à ma nouvelle colocataire que je regrettais déjà ma proposition, car ce n'était pas le cas, mais apprendre à vivre à deux, c'était largement plus compliqué que de ne penser que pour soi... Ca allait demander un petit temps de... Mise en place !

-Sinon, tu veux un peu d'aide pour porter ça ?
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Lusheeta Ul Laputa

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyVen 21 Déc - 19:59

Woh, elle est vieille. Et c'est aussi une solitaire, que du bon dans cette affaire ! Enfin, ça m'en donne l'impression. Elle me demande ma classe... Que répondre... Depuis un moment, je ne fait que raconter n'importe quoi, je devrais peut-être passer aux sérieux... Mon visage s'assombrit un court instant avant que je parle.

-Mhh. De de de, rang... C.

C'est assez sec et incompréhensible vu la manière dont je l'ai dis, mais au moins, c'est fait. Je n'aime pas annoncer comme ça les choses, surtout avec une rang A à côté de moi. Mais si je commence comme ça, on ne va pas aller loin. Alors prenant sur moi, je n'ajoute rien. Et puis, ajouter quelque chose n'aurait pas été judicieux. Elle me tutoie, je viens de m'en rendre compte. C'est mieux, largement mieux. A présent décontractée, je sors un autre paquet de bonbon. Non non, je n'aime pas ça... J'adore ça. Bien que c'est inutile, j'aime en avoir avec moi. C'est assez bizarre venant d'un vampire aussi... Mais je n'y fais jamais attention.

Je regarde Yelea, elle semble ne pas tout dire. Mais c'est bien comme ça. Moi même je n'ai pas tout dis. Je repense à mon inscription, doutant encore sur ma décision. Cela ne sert à rien. Il faut que je me le répète. Inconsciemment, je propose des confiseries à ma future colocataire avant de me rendre compte qu'elle me parle. Je rigole un peu avant de lui répondre et porte ma main derrière ma tête.

-J'avais complétement oublié la chambre... C'est pas grave pour le bordel, tu rangeras le temps que je monte mes affaires. Et oui, on n'a qu'à monter.

Comment passer pour quelqu'un de complétement stupide ? Imitez moi ! Je viens carrément de lui dire de ranger sa chambre... J'ajoute que si elle n'aime pas le soleil, ce sera problématique. Mais que je m'adapterai. Je remarque enfin le gardien qui, depuis 5 bonnes minutes, me tend mes bagages. Dans la lune, je les prends et fais tout tomber par terre. Il y a ces moments où je me maudis. Je ramasse les nombreuses affaires tombées par terre, m'excusant toujours aussi vaguement.

-Eh ! Tu vas voir, avec moi, c'est ainsi tout les jours ! Enfin, à quelque chose près.

Je vois à sa tête que cela ne la rassure pas, mais alors pas du tout. Je souris malgré moi, sa tête étant toute simplement excellente. Je rigole, mais seule. Les autres n'ont pas l'air de comprendre, mais j'ai l'habitude. Une fois les affaires ramassées, je me dirige vers l'escalier tout aussi tranquillement. Je lâche brusquement mes affaires et saute sur le concierge pour la clé. Complètement zappée celle là. Une fois la clé obtenue, je regarde Yelea. J'espère qu'elle n'est pas trop susceptible ou impatiente... Et il faut que je lui dise qu'elle ne doit pas compter sur moi dans tout ce qui est force... Mais après. Ou elle le vera elle même... Je dois avoir un sérieux problème de courage par moment. Avec la peur de me perdre encore une fois, je l'attends pour trouver la chambre, là où je me trouvais il y a un instant en plus.
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptySam 22 Déc - 16:36

Je suivais les conclusions qu'elle tirait de ma brève présentation. Vielle vampire solitaire, si on ignorait la famille dont elle n'avait pas conscience. Elle hésita à me dire quelle était sa vraie classe, mais apparemment, elle avait déjà menti à pas mal de monde. Pourtant, elle trouva le moyen de me surprendre en me disant la vérité. Je m'attends à ce qu'elle fasse partie d'une classe plus élevée que ça, vu qu'elle faisait des manières dignes d'une classe B... Enfin, je n'étais pas raciste, et tant que je ne me retrouvais pas avec un classe E fou furieux et tuant ce qui passe, ça devrait pouvoir aller. Je me passais de commentaires, ne comptant pas la vexer, et de toute manière, je ne voyais pas quoi répondre à une annonce aussi simple. Même si elle était plutôt crispée. Peu de gens devaient connaitre sa véritable identité, ce qui était le propre de tout vampire, a commencer par Dracula.

Si on prenait en compte le fait qu'il n'ait jamais existé ailleurs que dans les légendes, jamais personne n'avait réussi à se mettre d'accord sur ses attributs, son physiques, ses pouvoirs ou je ne sais quoi encore. Il était donc légitime que les véritables vampires, qui étaient bien vivants... ( bon, d'accord, à demi vivants !) fassent de même. Chacun ses secrets, chacun ses mystères, c'est ça qui entretenait les mithes qui nous faisait vivre, et craindre, dans le coeur des humains. Tout ceci alimentait aussi le confflit millénaire qui nous reliait aux lycans. Mais le plus beau était de voir qu'ils ne croyaient qu'à des histoires de bonnes femmes. Voir la tête de nos victimes une fois qu'on vait sorti les crocs était vraiment impayable !

Revenant à la discution, je me rendis compte que la façon dont la jeune vampire m'avait annoncé sa classe était assez incompréhensible, pour autre qu'un vampire connaissant parfaitement la hiérarchie, et les façons dont on répartissait les vampires dans les classes. Etre un rang C, ça commençait à craindre, en général. Mais tous les vampires classés ne méritaient pas forcément leur rang, à juste ou mauvais titre. Il était donc pour moi hors de question de la juger sans la connaître. Mon ton était posé et détendu quand je lui répondis:

-Ne t'en fais pas, je ne juge que très rarement les gens sur leur classe sociale, c'est pareil pour les rangs. Ils ne sont pas toujours justes et justifiés. Je ne juge qu'à ce que j'apprends moi-même des gens que je rencontre.

Plus décontractée qu'au début de la conversation, je voyais Sheeta sortir de je ne sais trop où, un paquet de bonbons. J'allais commencer à croire qu'elle en avait tout un stock sur elle. Mais après tout, il n'y avait pas de raison de ne pas le faire, si on obliait que ces cochoneries n'avaient presque pas de goût pour les vampires, et que leur valeur nutritionnelle était nulle. Certains vampires avaient vraiment de drôles de coutumes, mais j'imaginais que chaque vampire gardait quelque chose de sa vie d'humain. Pourquoi pas le goût des sucreries ? Après tout, plus rien ne m'étonnait... Ma jeune amie semblait s'être rendue compte que je n'avais pas tout dit, et je lisais dans ses yeux qu'elle trouvait que c'était mieux comme ça. J'allais finir par penser que je trouverai peut-être des points communs entre elle et moi,tout compte fait. Elle me proposa machinalement des confiseries, mais je les refusais poliment. Je n'avais jamais été habituée à ça, ça n'existait pas à moi époque. Et plus, les colorants et autres merdes que les humains mettaient dedans ne me plaisaient pas des masses.

Elle se mit à rire, mettant sa main derrière la tête, quand elle se rendit compte que j'étais en train de lui parler. Ca remarque me surprit, car je n'avais jamais dit que la chambre était en bordel, juste que j'avais pris toute la place disponible. Je n'avais pas à ranger, c'était fait, juste à serrer un peu ma garde robe à rallonge et à virer quelques bibelots ou souvenirs que j'avais entassés dans la petite pièce qui me servait de repaire. Qu'il faudrait que je partage, désormais:

-La chambre n'est pas désordonnée, j'ai juste pris toute la place disponible. Je serrerai un peu toutes mes affaires, j'en ai pas mal. Si je laisse ça comme c'est actuellement, tu ne pourras rien ranger du tout, mais oui, je ferai ça quand tu monteras tes affaires.

Le fait qu'elle me demande si je craignais le soleil et me disant carrément que si ce n'était pas le cas, elles 'adapterai me surpris une fois encore. Je lui répondis simplement qu'au contraire, j'adorais profiter du soleil. Sur ce point là, nous n'aurions pas d'arrangement à faire, c'était une bonne chose. Elle semblait seulement remarquer que le pauvre gardien lui tendait ses valises à bout de bras depuis un long instant, et quand elle s'essaya à les prendre, tout s'ouvrit, et fini éparpillé un peu partout sur le sol. Je me baissai machinalement pour l'aider à remettre tout dans les valises, avant d'en porter une, histoire de décharger un peu ma jeune colocataire, qui semblait manquer cruellement de force. Heureusement que les années ne raffirmissaient pas que le caractère ! Elle s'excusa vaguement. Son lunatisme était sans bornes, visiblement:

-Alors il va falloir que je prenne garde à être là, sinon tu risques d'oublier ou de perdre pas mal de choses ! Mais je vais te porter ça jusqu'en haut, afin que tu aies encore quelque chose à porter en haut des marches.

J'avais était un peu cynique, comme à mon habitude, mais ce n'était pas méchant. De toute façon, elle avait dû s'attendre à une telle réaction de ma part, vu la petite phrase moqueuse qu'elle m'avait lancée à propos d'elle-même. Tranquillement, elle se dirigea après les escaliers, alors qu'elle s'était un peu payé ma tête quelques minutes plus tôt, suite à la mine légèrement décomposée que j'avais faite. Si elle avait une pareille façon de faire au quotidient, ça promettait, pour le coup, d'être le cirque parfait dans la chambre. Je réalisais, après m'être reprise, qu'elle m'attendais pour monter, sans doute par peur de se perdre de nouveau. Je remarquais, tout en passant devant elle la valise à bout de bras, qu'elle était retournée près du gardien pour prendre la clef qu'elle avait oubliée. Levant discrètement les yeux au ciel, je montais les marches, toujours avec cette même démarche qui me collait à la peau. Je tournais dans les couloirs avec habitude, jusqu'à arriver devant la porte.

Je n'eus pas besoin de poser la valise au sol pour enffoncer la clef dans la porte. Cette dernière s'ouvrit, laissant appraître un flamboyant éclat de lune qui provenait de la fenêtre, se trouvant sur le mur d'en face. Comme je l'avais dit plus tôt, l'espace était parfaitement organisé, sauf que toutes mes affaires étaient nichées un peu partout. Je posai la valise sur le tapis, au centre de la pièce, et me dirigeai vers les placards, histoire de réorganiser toutes mes affaires, de façon à ce que Sheeta puisse y mettre les siennes. Une fois fait, je m'asseyais sur le lit, le dos contre le mur. Nochalemment installée, je jetai un coup d'oeil à la jeune femme, qui se tenait dos à moi. Elle n'était pas mal, plutôt grande et fine, ses cheveux blonds clairs lui tombant sans retenue sur des épaules plutôt rondes, pas trop marquées, juste comme il fallait. Une taille fine et des courbes plutôt bien mesurées. Elle arborait la peau pâle et resplendissante, sans défauts des vampires. Je me remémorais son visage, que j'avais enregistré dans le hall: des yeux foncés, un petit nez légèrement en trompette, un air plutôt enfantin... Discrètement, je me mordis la lèvre inférieure. Cette colocation ne serait peut-être pas si désagréable que ça, finalement !
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Lusheeta Ul Laputa

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptySam 22 Déc - 18:01

Et bien oui... J'allai perdre énormément de chose comme à mon habitude. Mais ça ne me dérange pas, je ne sais pas comment je fais pour penser ainsi... Une chose est sûre, si la chambre est rangée, ce n'est plus pour longtemps ! "Ai-je pris ma télé ?" Oui, une télé dans une valise, la plus grande. Je suis folle. Je regarde Yelea, elle semble s'être aperçu que je n'ai pas de force... C'est assez facile à remarquer, mais la plupart du temps, les autres ne le voient pas. Enfin, il faut aussi dire que je ne l'ai pas caché non plus. C'est contraignant, mais bon... Je me demande même si je ne suis pas humaine parfois. J'ai plus de caractéristiques humaines que vampires. Il n'y a qu'une seule chose qui montre que je suis un vampire, c'est le besoin de sang. Mais c'est assez rare. Est-ce que ma future colocataire est une grande buveuse de sang... ? Peu m'importe du moment qu'elle ne ramène pas sa nourriture dans la chambre.

Elle passe devant moi afin de monter les escaliers. Précipitamment, je la suis. On ne sait jamais, je pourrais me reperdre. En fait, c'était sûr. Elle, elle connait très bien le chemin. En la suivant, j'entreprends de bien mémoriser le trajet, même s'il est très court. Escalier... Combien il y a de marche ? 1, 2, 3, 4... Arrivée en haut, je compte les portes. Nous sommes devant la chambre lorsque je me rends compte que je n'ai pas du tout mémoriser l'itinéraire. Je soupire, ça en devient désolant, mais en même temps, je n'en ai rien à faire. J'entre dans la chambre et dépose vite mes valises. Je défaits la première dans le but de ranger les affaires s'y trouvant. je regarde dehors, la nuit se montre grâce à ses magnifiques teintes grisâtres et bleutées, ainsi que la lune haute dans le ciel. J'aime bien la nuit, mais beaucoup moins que le jour.

Je déballe mes affaires pour voir qu'il me faut attendre qu'elle est rangée la chambre avant que je puisse les entreposées. Une fois son travail finit, elle part s'installer sur son lit. Je dépose mes vêtements dans les placards, mes appareils électroniques en vrac sur le lit libre, mes livres en pile juste à côté, deux bouillottes au niveau de l'oreiller, les classeurs et trieurs pour les cours dans un coin. Je regarde mon travail, c'est un record battu ! Ah non, j'oublie la télé. Je la sort et la pose délicatement sur un meuble. Mon bordel à moi... Un petit peu trop en bordel justement. Yelea est bien silencieuse à côté... Trop ébahit par le massacre de la chambre ?

-Yelea ? Ça va ? Tu dis si tu trouves que je m'éta... M'étale Trop. J'a... J'ai du sucre sur le visage ?

Elle est complétement absorbée. Par quoi ? Apparemment moi... Je retourne au rangement, assez mal à l'aise. Je mets mes valises sous le lit, fais tout ce qui va avec. La soif revient. Un peu plus tenace cette fois. Mais je ne préfère rien faire, j'irai demain. Après considération, cela fait environ trois jours que je le reporte. Je suis trop forte ! Mais il n'y a pas de quoi être contente. Après un instant, je me retourne vers Yelea, assez consciente qu'après lui avoir parlé à l'instant, je l'ai comme qui dirait... Ignoré.

-Voilà. Enfin finis !



Dernière édition par Lusheeta Ul Laputa le Sam 22 Déc - 23:28, édité 1 fois
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptySam 22 Déc - 20:25

La malheureuse semblait manquer cruellement de réaction, quand je lui envoyais mes petites réflections, même si elles n'étaient pas méchantes. Je souriais, quand à moi. Elle m'amusait, elle le lunatisme dont elle faisait preuve était comique. De toute évidence, elle semblait se moquer considérablement du fait de perdre ses affaires. A sa place, je serai un peu mal d'être aussi tête en l'air. En tout cas, je m'attendais à voir ma chambre, rangée, transformée en un bronx sans queue ni tête. Quand je l'entendis dire qu'elle avait une télé dans sa plus grande valise, celle que j'avais prise en charge, je manquais de tomber de mes talons aiguilles, en avalant ma salive de travers. Une télé ! Nan mais on n'avait pas idée de trimballer ce genre de truc dans sa valise ! Alors que je m'étais rendu compte qu'elle manquait cruellement de force, selon elle, les autres ne le voyaient pas. C'était dommage, ça la rendait sexy... Le seul problème, c'est que ça la rendait vraiment très humaine... Elle ne ressemblait même plus à un vampire, ce qui était un peu dommage.

Je n'avais moi-même jamais vraiment ressemblé à une humaine après ma transformation. J'avais tué pas mal de gens, bu pas mal de sang, explosé pas mal de boites craniennes, et jamais eu de sentiments. J'avais un peu changé au fil du temps après ma mutation, mais ce n'était pas flagrant, et le seul fait que je cherche à me faire des connaissances était déjà un signe de mes changements d'attitudes. Mais je ne ressemblerais jamais à une humaine, je m'y refusais. Sheeta se posa ensuite des questions sur ma façon de me nourrir. Elle me fit rire quand elle pensa que ça irait entre nous à partir du moment où je ne ramenais pas ma bouffe dans la chambre. Je fus un peu embarrassée à cette idée, car en général, mes conquêtes amoureuses me servaient souvent de casse croûte, sauf celles pour qui j'avais un vrai coup de coeur. Et j'avoue qu'elle était bien partie pour me voler le miens...

Je l'avais effleurée du dos de la main en passant devant elle pour monter les escaliers. Je n'arrivais pas à savoir si ces frissons avaient été mutuels, mais en tous cas, ils m'avaient tout bonnement électrisée. Le fait qu'elle soit nerveuse à l'idée de sse perdre la rendait encore plus séduisante, et je l'aurais bien rassurée, mais... Je me contentais de marcher, alors qu'elle comptait les marches et les portes u'on trouvait sur notre chemin, mais une fois devant la porte, elle se rendit compte qu'elle n'avait rien enregistré du tout. Ce constat afficha un petit sourire en coin sur mes lèvres, qu'elle ne vit pas. Elle s'en fichait, comme d'habitude, ce qui avait décidément le don de m'amuser. Elle entra et déposa ses valies. Elle en ouvrit une, quand elle se rendit compte qu'elle fallait qu'elle attende que j'ai viré les miennes.

Elle observait la nuit, dehors. Elle était belle, ainsi exposée aux rayons de la lune, sous un ciel d'encre ravissant. Sa peau, d'une magnifique clarté, était splendide. J'étais éblouïe evant de tableau magnifique, qui aurait coupé le soufle de n'importe qui. Alors que j'avais fini mon oeuvre de fait du logi, je m'étais posée sur le lit, mais mon silence inquiètait ma nouvelle colocataire, et elle se retourna, après avoir installé tout son petit bazar, m'exposant son visage radieux. Elle pensait que c'était parce que j'étais choquée de ce qu'étais devenue ma chambre, mais moi j'entendais battre mon oeur à mes oreilles, et ce soir, il était déchaîné. Je mis un petit temps avant de comprendre, trop focalisée sur le son de sa voix. Une fois sortie de ma torpeur, mon habitude avait heureusement fait que ça ne s'était pas trop vu, je lui avais répondu, toujours nonchalamment appuyée contre le mur:

-Oui, ça va très bien. Ne t'inquiètes pas pour ça, ce n'est pas grave. Ca ne me dérange pas. Et, bien que le sucre doive t'aller à merveille, tu n'en a pas sur le visage.

Un sourire éclatant et charmeur se dessina doucement sur mon visage. Je me levais, pour aller allumer la télé, profitant de l'occasion pour la frôler tout en délicatesse, ne laissant percevoir qu'un tout petit peu mes véritables intentions.J'avais toujours été maître dans ce genre de jeu de séduction, tout en souplesse, tout en discrétion... Elle était mal à l'aise, tandis que je restais près d'elle, et qu'elle retournait à son rangement, nerveuse. Mais sa soif de sang remontait, même si elle le cachait physiquement, ses pensées la trompaient. Malgré le fait qu'elle m'ignorait, elle fini par se retourner vers moi, et je ne me sentis même pas vexée. Je me rapprochais d'avantage d'elle, sans la coller, et lui demandais d'une voix un peu charmeuse:

-Tu veux venir boire un verre avec moi ? Histoire de faire un peu connaissances...
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Lusheeta Ul Laputa

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyDim 23 Déc - 12:28

Hmm... D'accord. Il y a comme quelque chose de caché derrière sa réponse. Mais je m’efforce de ne pas y faire attention, même si c'est assez facile à voir. Son sourire est dérangeant, mais je le lui rends. Je ne sais pas ce qu'elle a et c'est inquiétant... Après tout, je m'imagine peut-être n'importe quoi ? Oui, c'est sûrement ça, la fatigue. Mais son sourire... Je n'imagine pas n'importe quoi là. Elle se lève dans le but d'aller allumer la télé. Je ne bouge pas, c'est normal quoi. Mais quand je la sens me frôler, je ne peux m’empêcher de reculer violemment. Je n'ai plus l'habitude du contact. Et ce n'était qu'à moitié intentionnel. Je retourne au rangement, bien que je n'ai rien à ranger. J'arrange mes livres, histoire de faire croire que je suis occupée.

Après que je me sois retournée vers elle, elle s'est rapprochée. Un petit peu trop. Tout en lui souriant, je fais attention à garder une distance, pas très grande, mais suffisante, entre nous deux. Cela fait près de... 8 ans que je n'ai pas vu, approché de près, ou quoique ce soit d'autre, quelqu'un de mon espèce. J'essaye de ne rien laisser paraître, mais c'est difficile. Je m'écarte juste assez pour pouvoir lui répondre, espérant qu'elle n'y fasse pas attention. Le ton de sa voix est dérangeant... Je lui fait un sourire gêné, mais très discrètement. Elle ne s'en ai pas aperçu je pense.

-Boire un verre ? Euh... Pourquoi pas ? Il est vrai que l'on devrait faire plus amplement connaissance, étant donné que l'on est coloc' maintenant.

Oui, faire connaissance sera très utile, ça j'en doute pas... Mais est-ce que je dirai tout... C'est à voir. Mais au fait ?! Nous irons sûrement dans un endroit plein de monde... Je n'en ai pas envie. Mais il faut que je fasse des efforts, dans tous les domaines. Enfin, je dis ça, mais je ne respecte pas forcément. Je vais aussi apprendre des choses sur elle. Ça, c'est bien. Vivre avec quelqu'un dont je ne sais rien me parait impossible. Je lui demande où est la salle de bain, pour être un peu plus présentable. Je choisis un jean slim avec un t-shirt noir que je trouve magnifique, accompagné d'un collier en argent et de créole, en chaussure, je mets des talons. Je laisse mes cheveux détachés, comme à mon habitude. J'en fais peut-être trop... Mais je ne peux m'empêcher de m'habiller ainsi quand je sort, même si c'est pour les courses. Je me tourne vers Yelea afin d'avoir son avis.

-C'est peut-être trop non ?

Je me poste devant le miroir, testant différentes coiffures. Mais j'abandonne vite, je n'aime pas les voir attacher. J'attends que Yelea soit prête ce qui me permet de me rendre compte que j'allai encore oublié ma veste. Je la prends vite. Même si je suis ici depuis un mois, je n'ai pas visiter la ville du tout, me contentant de l’hôtel et de mes rares sorties pour manger.
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Yelea Sestrea

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MessageSujet: Re: Deux vampires, un face à face.   Deux vampires, un face à face. EmptyDim 23 Déc - 13:09

Je m'amusais des différentes réactions de ma colocataire à chacun de mes contacts, toujours plus brefs, toujours plus légers. Mais à chaque fois, elle se reculait un peu plus, sauf qu'à la fin, elle finirait dans le placard à ce rithme là ! Je souriais franchement, elle m'amusais beaucoup. Elle manquait vraiment de contact, mais qu'il vienne d'une femme semblait la déranger cruellement. Je ne me vexais pas, je savais bien que tout le monde n'était pas comme moi, mais je pris conscience qu'il était peut-être temps d'arrêter de jouer, au risque de la mettre vraiment mal-à-l'aise, qu'elle prenne peur et s'en aille. Elle me rendait mes sourirs tant bien que mal, mais même si elle essayit de cacher sa gêne, celle-ci crevait les yeux. Elle restait immobile jusqu'à ce que je la frôle, et se remet au rangement, même s'il n'y a plus rien à ranger. Elle arrange vaguement quelques bouquins, mais c'est parfaitement inutile.

-Tu sais, ils sont très bien mis, tes livres, pas besoins de les remettre en place. Tient, que lis-tu ?

Question purement réthorique, car je me penchais sur les cottes des livres, pour en regarder le titre, en faisant cette fois-ci bien attention à ne pas trop m'approcher de Sheeta, qui avait une fois de plus fait un violent bon en arrière. C'était tordant de la voir ainsi marcher sur des oeufs. Ses ruses pour me faire croire qu'elle était occupée ne fonctionnèrent pas, et son sourire gêné m'apparut telle une évidence. D'ailleurs, elle avait un sourire magnifique, qui devait faire fondre n'importe qui. Je ne fis pas de commentaires. Enfin, presque pas:

-Tu n'as pas à être gênée en ma présence, tu sais. Je n'ai pas de mauvaises intentions. Mais je sais que ce ne sont que des mots et que tu ne les prendras que comme tels, mais je suis sincère. Mais si tu l'es, n'essayes pas de le cacher, ça ne fonctionne pas.

Pas de méchanceté, juste ma franchise habituelle. Je lui fis un clin d'oeil avant de m'en retourner, mais cette fois-ci pas au lit, mais à la fenêtre, dont je dégageai les rideaux. La lune était haute, à présent, et quelques étoiles nous faisaient l'honneur de leur présence. Une belle nuit en perspective, pour passer une belle soirée avec une personne splendide. Ses réponses étaient toujours entrecoupées, comme si elle cherchait ses mots. Le fait que je joue un peu double jeu la troublait, c'était évident, mais elle n'en était que plus resplendissante. je ne répondis pas à sa réponse, me contentais d'une sourire. Elle acceptais de venir boire un verre. Malheureusement, le fait de devoir aller dans un endroit où il risquait d'y avoir plein de monde me dérangeai un peu. Et je n'étais pas la seule. Je pensais un instant à la cantine, mais.... Je n'étais pas convaincue.

Il était sans doute préférable d'aller dans un endroit bondé, tout en essayant de se trouver un petit coin un peu isolé pour discuter tranquillement. Il était vrai que je me voyais mal vivre avec quelqu'un que je ne connaissais pas du tout. Pourtant, je ne m'attendais pas à ce que cette soirée me révèle tout sur ma nouvelle colocataire. Il me faudrait un peu plus de soirées de ce type pour que j'arrive à dresser un portrait complet, mais pour l'instant, le temps jouait avec moi, et les cartes que j'avais en main me plaisaient bien. Le fait d'apprendre des choses sur moi semblait la rassurer. Mais ça, elle ne pourrait en juger qu'une fois qu'elle aurait appris ces fameuses informations. Elle le savait, je n'étais pas une enfant de Choeur, mais jusqu'où l'avait-elle imaginé ? La surprise risquait de ne pas être bonne, mais j'essayerais de faire en sorte que ça passe. De toute façon, il n'était plus question de lui mentir, maintenant qu'elle avait emménagé. Alors qu'elle me demandait où je trouvais la salle de bain, je lui indiquais. Elle avait choisi un jean slim et un t-shirt noir. Ca lui irait à merveille, j'en étais certaine !

Je la rejoignais, juste histoire de me rappeller comment j'étais habillée et de voir i j'étais vraiment présentable. Mes cheveux étaient toujours impeccablement attachés, la fleur toujours en place. mes vêtements n'étaient pas sales, mais je retouchais un peu mon maquillage. Eye liner, mascara et fard à paupières bleu foncé, soulignant la couleur océan de mes yeux. Mon teint était parfait, rien à ajouter, comme d'habitude. Je verrifiais mes chaussures: talons hauts, parfais. Je sortais de la salle de bain quand elle se changea, juste éviter de poser un gpene de plus entre nous. rester ne me dérangeais pas, mais ça n'était certainement pas son cas. Quand elle sortit de la pièce, j'en pris plein les mirettes. J'avais raison, ça lui allait comme un gant, et le collier qu'elle avait passé achevait une parure parfaite. Elle avait laissé ses cheveux détachés. Je me rappellais soudain poruquoi je préférais garder les miens noués: le tatouage d'aigle fin et d'encre noire sur mon cou.

-Non, c'est juste ce qu'il faut. Et puis, si nous sommes deux à être trop bien habillées, on ne se sentira pas seules !

J'avais lâché ça sur le ton de la plaisanterie, et puis ce n'était pas grâve de se montrer distinguées. Une femme bien habillée inspirait plus de confiances aux gens, et répandait plus facilement son influence. les codes vestimentaires avaient toujours été très importants dans ma vie, mais je fus rassurée que ma nouvelle colocataire partage aussi ce point de vue. Alors que je lui ouvrais galamment la porte, j'ttendis qu'elle sorte pour refermer derrière moi. Je marchais derrière elle, pour voir si elle retrouvait le chemin de la sortie. Je la guiderai après jusqu'au bar. J'allais voir queleffet ça lui ferait de monter derrière moi sur la moto, car il faudrait bien qu'elle s'accroche... Refuserait-elle ? Ou le ferait-elle de bonne grâce ? Serait-ce par simple obligation ? Ce qui était sûr, par contre, c'est qu'il allait falloir que je surveille ma vitesse, pour une fois. Je roulerai doucement.
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