Chambre 31, arrivée vampiresque !

Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012

C'était un beau jour de début décembre, il y avait un grand soleil, mais la température était polaire et il avait déjà neigé. Je portais un sac de voyage et j'avais un sac à dos blindé sur les épaules. Autant dire qu'il faisait son poids ! Heureusement que j'avais la force de trois humains réunis... Sinon j'aurais sans doute appellé un bel Apollon à ma rescousse. Je marchais sous les rayons de l'astre diurne, alors que ceux si réchauffaient agréablement ma peau. Alors que je traçais ma route sans trop regarder où j'allais, je me plongeais dans mes pensées. Je revoyais les anciens lycans, qui ne mutaient qu'à la pleine lune, ainsi que les anciens vampires, condamnés à craindre la lumière du soleil toute leur triste vie. Que je pouvais les plaindre ! Bien que les plus faibles des nôtres craignaient toujours de s'exposer à la lumière du jour, les plus anciens et les plus puissants pouvaient à présent sortir la journée sans être inquiétés par cette douce chaleur. Quel bonheur ! Malheureusement, Dame Nature voulant toujours conserver l'équité, avait permis aux loups-garous de muter à volonté. Voilà un gros problème pour les gens comme moi, vous comprendrez bien.

J'avais toujours été élevée dans ce conflit millénaire, et ce n'était pas maintenant que j'allais faire ami-ami avec ces bestioles répugnantes ! La créature qu'ils gardaient au fond d'eux étaient incontrôlable, et les contraignaient à tout et n'importe quoi. Je n'allais pas dire que les vampires valaient mieux, mais avec de la volonté, nous parvenions à nous contrôler. certains d'entre nous y parvenaient, mais je les méprisais; car bien souvent, ils se contentaient de sang animal contenu dans un verre. Ces animauxx ne valaient pas mieux ue nos enemis ancestraux ! Alors que j'étaistoujours noyée dans mes réflections, je sentis une alléchante odeur de sang humain effleurer mes narines. C'était celle d'un homme, et elle était mêlée à celle de la transpiration.Alors qu'il passait à côté de moi, je me rendis compte que c'était un joggeur. Je lâchais alors brusquemment mes affaires, faisant un bruit suffisent pour qu'il s'arrête. Il se retourna et me proposa bien galemment ses services pour porter mes bagages jusqu'à ma destination. J'acceptais avec élégance, mais quand il s'approcha suffisement de moi, je passais dans son dos et le mordis, attaquant la jugulaire de mes crocs.

Il se débattit avec hargne, mais ça faible force comparée à la mienne ne lui permis pas de s'évader. Ses efforts furent moins violents, puis devinrent nuls au fil de ma prise de sang. Tandis qu'un flot d'une chaleur divine envahissait ma bouche, lui finit par tomber inanimé au sol, la gorge déchiquetée. J'appellais à l'aide, rameutant les gens du coin, et avant que les riverains n'est eu le temps de me voir, je disparaissais avec mon sac, laissant des gens hurlants et catastrophés avec le corps mutilé du sportif. Fière de moi, je m'avançais vers le grand château qui se profilait à l'horizon. Ca devaitêtre mon point d'arriver: le pensionnat. J'entrai dans le grand bâtiment principal, me dirigeais résoluement vers l'accueil, donnais mon nom et demandais la clef de la chambre qui devait m'avoir été réservée. Lhôtesse fit quelques chichis sur mon identité. Déjà passablement énervée, je la convanquis de qui j'étais avec mon pouvoir de persuasion, m'emparais de l'objet et me dirigeais vers ma nouvelle demeure en m'aidant des panneau pour repérer le numéro trente et un. Arrivée devant la porte, je l'ouvrais et pénétrai dans mon domaine. Je posai mon sac sur le lit, ouvrais en grand les volets et m'étendis sur le matelas, quand j'entendis des pas dans le couloir.

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Ce j’appréciais dans le fait d’être un loup-garou, c’était de ne jamais ressentir le froid. Un bien bel avantage surtout lors de l’hiver. Et ce n’était pas Lucia qui allait dire le contraire, elle se servait de moi comme radiateur –fonction qui au passage était quelque peu rabaissante-. La neige était tombée cette nuit et recouvré chaque parcelle de terre d’une fine couche de neige blanche. C’était un beau spectacle. Pur faire plaisir à Lucia, je l’avais laissé choisir mes fringues. Je ne comprenais pas ce qu’il y avait d’amusant là-dedans mais, si ça lui faisait plaisir. Elle m’avait ordonné de porter un pull noir à manche longue sur mon jean noir qu’elle qualifiait de « slim » bien que j’ignorais ce que signifiait ce terme. Avant qu’elle ne se décide pour mes chaussures, j’avais réussi à imposer mes doc martens qui n’étaient autre que mes chaussures fétiches. Le résultat ne me déplaisait pas et au moins, Lucia avait bien encré dans son esprit que mes mots d’ordres étaient noir, noir et noir.

J’étais donc sorti dehors histoire de faire un petit tour, je n’aimais pas rester enfermé. Peut-être étais-je un peu claustrophobe. Quoique, la claustrophobie se définissait par une peur de l’enfermement. Pour ma part, ce n’était pas une peur mais aversion. J’avais trop longtemps été emprisonné de mes moindres faits et gestes, si bien que si une seule bouffée de liberté se présenter à moi, je m’en saisissais sur le champ. Bien que je n’aimais pas l’idée d’avoir été envoyé dans ce pensionnat, ce dernier me donnait au moins la possibilité de ressentir un semblant de liberté bien que j’étais toujours sous surveillance. Bien évidemment, ils n’étaient pas assez fous pour me lâcher dans un tel lieu sans vigilance. Et puis, ils se verraient bien embêtés si je m’enfuyais loin d’eux. Mais même si je désirais une autonomie, je ne pourrais jamais l’obtenir. Une fois vendu, l’objet appartenait à ses propriétaires, c’était ainsi.

Malgré le climat polaire, le soleil était présent et c’était jouissif de sentir les rayons de l’astre solaire réchauffaient ma peau. Une sensation des plus agréables. J’aimais l’hiver, cela me rappeler des souvenirs d’enfant, les seuls que je possédais d’agréable à vrai dire et qui n’étaient autre que ceux où je courais avec d’autres lycanthropes dans les pleines enneigés de ma ville natale. C’était là une bien belle époque mais, elle était résolue. Basculant de rue en rue, je finis par être attirée pas des cris d’horreur dans la rue voisine. M’approchant discrètement, je ne pus m’empêcher de rire jaune à la vue du spectacle, un jeune homme à la gorge déchiquetée. Ces vampires… de vrais sauvages ! Je ne les aimais pas particulièrement, sans doute comme la plus grande partie des lycanthropes. Nous étions élevés ainsi, c’était inscrit dans notre éducation, les vampires et les loups-garous ne faisaient pas bon ménage. Lucia était différente certes mais, c’était parce qu’elle n’était pas une vraie vampire. Au final, peut-être que toutes ces idées n’étaient basées que sur des préjugées mais, la scène que j’avais pu observer avait consolidé mon opinion des vampires, des bêtes sauvages sans état d’âme.

Je ne pouvais pas vraiment les blâmer pour tuer car je le faisais aussi mais à leur différence, je ne tuais pas de personne innocente. Mon travail consistait à répandre le sang de ceux qui avait porté préjudices et meurtre. Eux, tuaient pour le plaisir et ne cherchaient pas des victimes plus convenables que d’autres. Ils tuaient point. Que ce soit des enfants, des vieillards, ils s’en foutaient bien. La seule chose qui les importait était leur sang. Et qu’en était-il de ce jeune homme par exemple ? Peut-être avait-il une fiancée, des enfants mêmes… Et pour cause d’un simple gargouillis au ventre, sa vie ainsi que celle de ses proches avait été ruinés. Voici la principale raison qui me poussait à haïr les vampires en général.

Finalement, je décida de rentrer à l’internat histoire d’aller voir Lucia. Pour honnête, elle était l’unique chose qui me pousser à retourner dans ce maudit pensionnat. Nos débuts avaient été quelques peu... étranges mais, j’avais finis par m’habituer à cette fille et j’en étais même venu à l’apprécier. Sortant de ma poche un prospectus que j’avais attrapé en ville, je me mis à le lire avec plus d’attention. Les cadeaux de noël… Oui, ces derniers approchés. Et, je me demandais même si je n’allais pas en prendre un à Lucia. Cela lui ferait probablement plaisir. Trop concentré dans ma lecture, je dépassa ma chambre sans m’en rendre compte et m’avança dans le couloir. Méthodiquement, j’attrapa la poignée dans la paume de main et la fis pivoter avant d’ouvrir la porte d’un grand coup. Il y avait une fille dans cette chambre certes mais, ce n’était pas Lucia.

Restant planté sur le seuil de la porte, j’étais un peu perturbé par cette découverte. C’était quoi ce bordel, elle était passé où ma Lulu ? Rangeant le prospectus dans ma poche arrière, je fis plus attention sur le numéro inscrit dans le bois de la porte. 31… J’avais sans doute du m’aventurer un peu trop loin dans ce maudit couloir.

« Désolé, trompé de porte. »

Mon ton était froid, je n’avais aucune raison de me montrer aimable avec cette étrangère. De plus, cette dernière était une vampire, je savais en reconnaître lorsque j’en avais en face de moi. Alors que je m’apprêtais à faire demi-tour pour rejoindre ma chambre -cette fois-ci- une odeur m’interpella. Celle du sang. Faisant volte face, j’huma avec davantage d’attention l’air. Oui, c’était belle et bien celle que j’avais senti ce matin autour de l’homme, son sang à vrai dire. Voilà donc la coupable. Esquissant un sourire narquois, je lui lança :

« Tu devrais faire plus attention quand tu déchiquettes un homme, ce n’est pas toujours bon d’attirer l’attention. »

Pour tous, le pensionnat abriter officiellement des humains. Hors, certains écarts de conduites comme celui-ci pouvaient mettre la puce à l’oreille des habitants de cette ville. Chose à évitait. De plus, le directeur n’hésitait à passer un savon à ceux qui enfreignaient les règles. Ce n’était pas que je souciais de cette vampire, je ne disais cela qu’à titre indicatif.

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Ca ne faisait que quelques minutes que je m'étais vautrée sur mon lit, quand il me prit l'envie soudain d'organiser un peu mes fringues dans mon armoire. J'ouvrais alors le sac, puis la porte du meuble et commençait à mettre des pantalons sur les étagères, les vestes et les jupes sur les cintres, puis les chaussures dans le bas de la penderie. Les pas que j'avais entendu un peu plus tôt s'arrêtèrent finalement devant ma porte. Je n'attendis pas frapper, puisque le mec qui débarqua dans la pièce n'avait pas pris la peine de le faire. Il avait tout simplement pénétré dans la pièce sans crier gare. Je me retournais exactement au même moment, foudroyant le nouvel arrivé du regard.

J'alliais alors l'image à l'odeur pestillentielle qui venait d'envahir ma chambre. Le con qui venait de débarquer dans ma piaule était un lycan ! Y'aurait fallut être le pire des vampires pour ne pas se rendre compte de la nature de cet être. Y'avait qu'un être aussi peu respectueux qu'un loup pour entrer chez les gens sans prévenir, même par erreur. Bon sang, mais c'était si fatiguant pour un être si fort physiquement d'heurter une porte avant d'y mettre les pieds ? De toute évidence, il était en train de lire je ne sais quoi... Un dépliant peut-être. Bref, je fus à la porte avant qu'il n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche. Appuyée sur l'encadrement de la porte, j'attendis les explications de ce crétin.

-Ca ne vous arrive jamais, chez vous les loups, de frapper avant d'entrer ? Je ne sais pas moi.... Par simple politesse ? Nan, vous ne connaissez pas, bande de sauvages. On vit en société, c'est si dur à comprendre ? La preuve, je reste polie, au lieu de vous insulter. Preuve de ma bonne foi.

J'avais était froide et jamais contenu ma colère, même s'il m'avait fallu un effort surhumain. pour retenir ma rage. Il n'avait pas été aimable, mais je n'avais pas de raison de me montrer plus stupide que lui. J'étais une femme éduquée et noble, je n'allais pas me comporter en animal. je ne voulais pas être plus animale qu'un monstre. Mais ce jeune homme manquait cruellement de réaction, malgré le mépris flagrant qu'il devait ressentir pour ma race. Je pouvais le rassurer, c'était réciproque. Mais je virerai ce con de sac à puces de là avant que nous discutions. Je poussais donc le jeune loup dans le couloir, passais la porte et la refermais derrière nous. Mais le fait qu'il s'amuse à me donner des conseils me rendit comme folle. De toute évidence, il avait sentit l'odeur du sang du sportif sur mes fringues, et il avait du croiser ma victime sur son chemin jusqu'ici:

-Je rêve où les membres de ta race sont devenus civilisés ? Mais je te préviens, c'est la dernière fois q'un chien galeux comme toi me donne des conseils sur ma façon de me comporter. Je suis sur cette planète depuis plus longtemps que toi. Je sais mieux que personne comment je dois mener ma vie. Je ne reçois de conseil et d'ordre de personne, et surtout pas de toi. Et c'est aussi la dernière fois que tu entres chez moi sans annoncer ta présence, même si ce n'était pas volontaire. T'as compris ?

Alors que je m'appuyais le long du mur, attitude de jeune mais concervant tout de même une grace naturelle. J'avais adopté l'attitude des jeunes de l'époque, comme je l'avais toujours fait. Je m'étais toujours fondue dans la masse, même si les soirées mondaines que j'organisais et auxquelles j'assistais en compagnie d'autres familles de riches, puissants et anciens vampires laissaient à penser que je n'étais pas si jeune et normale que ça. Sans compter sur lefait que j'avais tué pas mal de monde, mais le repentir n'était pas franchement ma tasse de café. Je me faisais le pari que j'arriverai à faire sortir ce loup de ses gongs bien avant qu'il n'arrive à me faire sortir les crocs. Un jeune vampire se serait sans doute plus facilement et plus rapidement enflammé fase à autant de mépris et de dégôut, mais pour lancer un vampire de 230 ans, il fallait y aller très, très fort.

Pourtant, ses pensées à mon égard et à celle des autres membres de ma race me révulsaient. malgré tout, il n'était pas question que je sois la première à enfreindre ces stupides règles disant que nous n'étions pas sensés nous battre à l'intérieur du pensionnat; Ce n'est pas que le respect des règles m'importait, mais par principe, je ne voulais pas être la première à passer pour un monstre incapable de self-control. Ca, c'était bien pour les sacs à puces.

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Montant sur ses chevaux en un rien de temps, la vampire se montra arrogante à souhait. Toujours un égo démesuré ce qui les rendait détestable. Sauvage, moi ? Je me trouvais déjà plus civilisé qu’elle à venir m’agresser de la sorte. Elle se qualifiait de polie ? Je la trouvais plutôt orgueilleuse et agressive mais soit, notre vision des choses étaient différentes. Elle aurait simplement pu m’expliquer que non, ce n’était pas ma chambre et qu’elle n’était pas désireuse de recevoir une quelconque visite. J’aurais davantage apprécié le geste, les vampires savaient se montrer irritants. Son ton était froid et sa rage, bien qu’elle contenait de la masquée ne pouvait tromper mon odorat. Elle bouillonnait de colère. Tellement à fleur de peau, c’en était presque touchant. Cette espèce n’avait aucune retenue.

« Si j’avais que je tomberais sur une personne telle que toi, je ne serais probablement pas entré. »

Au moins c’était dit. Notre mépris respectif était flagrant. Me poussant subitement hors du seuil de sa porte, la vampire me fis basculer dans le couloir où elle me rejoignit tout en prenant soin de refermer sa porte. Je retins une envie de lui arracher la tête, je détestais que l’on me touche. Surtout quand cela le contact était établi par une telle personne. Mais partageant ma chambre avec Lucia depuis maintenant quelques semaines, j’avais appris à maîtriser mes poussées de meurtre. Si j’acceptais le toucher de Lucia, elle était bien la seule à qui revenait ce droit. Toisant la vampire du regard, je me retins pourtant de toute remarque. Contrairement à elle, je savais garder mes émotions pour moi-même.

Un grondement menaçant vibra dans ma gorge lorsque l’orgueilleuse osa me qualifier de chien galeux. Insupportable, méprisante, orgueilleuse, irritante… tant de mot pour qualifier cette chose qui se tenait face à moi.

« Tu es peut-être sur cette planète depuis plus longtemps que moi mais, cela ne t’a aidé en rien visiblement. Les vampires ont toujours été orgueilleux et même le temps ne peut arranger cela. Les gens comme toi qui se permettent de toiser les autres sont les plus irritants. Je n’aime pas ta race mais me retiens pourtant de l’insulter alors tente de faire de même. »

Si cette dernière comptait me faire sortir les crocs, elle avait de grande espérance. En aucun cas une femme aussi irritante qu’elle ne le pourrait. J’avais bien trop de retenu et recul. Bien qu’énervé, ma voix avait conservé un calme olympien.

« En aucun cas je ne t’obéirais. Si tu m’avais demandé cela avec plus de calme voir même une petite touche de sérénité, j’aurais probablement accepté. Mais, la façon dont tu me le demande m’exaspère. C’était accidentel, tu l’as toi-même dit alors pourquoi monter sur tes grands chevaux pour si peu ? Je n’ai pas commis de meurtre à ce que je sache. »

Provocateur que j’étais, je ne céderais en aucun cas à cette vampire. De plus, j’avais lâché de petit mot lourd de sous-entendus rien que pour elle. Quelle délicate attention, pas vrai ? Prenant une pose de ‘jeune’, la vampire s’adossa de façon désinvolte au mur. Ainsi, elle avait appris à copier les attitudes des jeunes de l’époque ? C’était assez pitoyable. Elle qui devait être mâture et qui aurait pu s’intégrer à une société plus noble avait choisi des étudiants. Choix intéressant mais aussi très étrange.

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Le lycan restait calme, mais je lisais aisément dans ses pensées, et au fond de lui, il bouillait autant que moi, me trouvant orgueilleuse et agressive. Ce n'était pas de l'orgueille mais une fierté, mais pour les loups, tous les mots se ressemblaient, alors bon... Je laissais passer ses remarques sarcastiques à mon sujet, j'en avais déjà entendu bien d'autres, et pires que ça. Il s'imaginait peut-être qu'avec pareille vermine, je prenais la peine d'annoncer à un incongru que ce n'était pas sa chambre et qu'il devrait gentiment tourner les talons et s'en aller ? J'étais en plein rêve là, j'allais me réveiller ! Il sentait ma colère, mais je sentais aussi la sienne. il faisait simplement mieux semblant que moi. Que voulez-vous, on trouvait toujours plus fort que soit,j'avais trouvé mon supérieur. Pourtant, j'étais super douée pour les faux-semblants ! Décidée à faire preuve d'une maîtrise véridict irréprochable, je domptais mes pulsions. Avec un peu de mal, je passais de la lionne enragée à l'ange pur et saint. Que voulez-vous, quand on avait une éducation, il était aisé d'avoir plusieurs cordes à son arc.

Pour lui, les vampires manquaient de retenue, mais s'il voulait que j'en ai, il allait s'en mordre les doigts. J'avais bien l'intention de rester froide et impassible, et s'il dépassait les bornes et pêtait les plombs, ce brave chiot allait le faire tout seul. Il suffisait que quelqu'un attende quelque chose de aprticulier de moi pour que je fasse tout le contraire, et lui il n'attendait qu'une chose: que je sorte de mes gongs. Il n'allait pas être déçu ! Il serait momofié dans ce couloir avant que je n'ai pris une ride.

-Ouais, je confirme, tu aurais peut-être eu mieux fait. Brave chien comme tu es, tu aurais du sentir que tu n'avais pas ta place à cet endroit. Mais bon, tu as peut-être choppé un rhume, peut-être que ta truffe est bouchée. Essaye l'eau de mer, c'est très efficace pour les cas comme toi.

Par contre, s'il voulait me voir provaocante, il suffisait de demander. Je maniais sarcasme et ironie, il n'y avait qu'à demander. Mais j'allais entendre grincer ses dents, car sous ses allures de noble cabot, il avait aussi des limites, et j'allais lui faire franchir, de gré ou de force. Par contre, hors de question que je m'abîme les falanges ou que je salisse mes vêtements au contact de cet animal répugnant à l'odeur pestillantielle. Visiblement, il n'avait pas apprécié que je le pousse dehors. Qu'espérait-il ? Que je l'invite gentiment à entrer ? Il se fourrait le doigt dans l'oeil ! Mon contact l'avait dérangé. Pourtant, nombre d'hommes se seraient arraché la plus simple carresse, à partir du moment où elle venait de moi. Mais bon, s'était bien connu, bestial n'était pas humain, et les loups n'étaient pas hommes. Alors que le toutou s'essayait à faire mieux que moi comme un môme de primaire, il réprima tant bien que mal son envie de me décapiter. Qui était la bête entre nous deux ? Je vous laisse deviner la réponse.

Comble de l'animalisation, il se mit à grognon à la manière des chiens de garde, ce qui eu le don de me faire sourire. Il marchait dans mon jeu comme un enfant, aussi aveugle et naïf que n'importe quelle autre personne. Ses loups n'étaient pas plus intelligents que les humains, et c'était loin d'être un compliment. Alors qu'il bataillait avec son esprit pour savoir quel mot me qualifierait le mieux, il me lança une réplique qui me fit tout bonnement éclater d'un rire sardonique:

-Ce n'est pas de l'orgueil, très cher, mais de la fierté. Tu sais, c'est un truc que mêmes les humains possèdent. Mais j'avais oublié que pour s'accoupler comme des animaux dans une grotte et à même le sol, il ne faut pas en possèder beaucoup, voire même pas du tout... Je ne te dois rien, ni à toi ni à personne. Si j'ai envie d'insulter les gens de ta race, qui va m'en empêcher ? Un cabot comme toi ? Ca ne fait pas de mal de rêver, c'est vrai. Mais bon, j'avais oublié que même vos cousins les chiens étaient plus intelligents que vous. J'aurais du trouver une insultes encore plus rabaissante, pour mieux te qualifier. J'ai été négligeante, excuse-moi.

Monsieur semblait maintenant persuaadé que je n'arriverai pas à lui faire perdre patience. Il s'imaginait valoir mieux que moi, avoir plus de retenue et de recul, mais dans le fond, il brûlait, et la pression dans ses veines augmentait au fil de la discussion, au fur et à mesure que sa rage grandissait, gagnait son être. Sa voix, bien que d'un calme divin, sur un pied d'égalité avec ma propre sérénité, les murs de son esprit se fissuraient les uns après les autres, de plus en plus profondément. le barage finirait par céder, c'était une certitude. 230 ans d'expérience dans le domaine, ça permettait de connaitre les limites des gens, et ce genre de discutions, c'était mon domaine. J'avais rarement perdu à ce petit jeu:

-Oh, escuse-moi de tant t'énerver. Oui, tu le caches bien, mais ça ne trompe pas un vampire, mon brave ami. Au fond de toi, tu crames à petit feu. Et je t'apprends que je ne montes pas sur mes grands chevaux, je défends simplement mon intimité et ma propriété. Contrairement à ce que tu penses, toutes les femmes vampires ne sont pas des câtins sans pudeur. Je ne supporte pas qu'on entre sans heurter à ma porte, surtout quand je vois quelqu'un comme toi derrière ma porte. Mais c'est simple: la prochaine fois que tu recommences, je te briserai les os, le uns après les autres, te démembrerai, à tel point que même ta guérison accélérée ne pourra rien pour toi. C'est plus clair, maintenant ? Et n'essaye pas de me faire croire que les loups ne tuent pas. Je ne suis pas dupe. Poussé par la faim, un lycan se jette sur tout ce qui bouge, de pauvres humains sans défense, et les massacrent. Vous ne vallez pas mieux que nous, mais tu ne sembles pas au courant. Tu oublies que j'ai connu tes ancêtres, des monstres contagieux, qui mutaient les soirs de pleines lunes, et qui étaient parfaitement incontrôlables. Des dangers pour toute âme qui vive, ou pas d'ailleurs, sur cette planète. La mutation a volonté ne vous a pas réussi non plus, de toute évidence.

Si il voulait jouer la carte de la provocation, qu'il continue comme ça. S'il était persuadé de pouvoir sortir vainqueur, j'allais le détromper en vitesse. Alors qu'il commenta mentalement ma position jeune et désinvolte, il souligna le fait que c'était une attitude pitoyable. Selon lui, j'aurais pu m'intégrer à des sociétés beaucoup plus nobles, mais il ignorait que c'était exactement le cas. Avec mon clan, j'organisais des soirées, des banquets et des spectacles avec d'autres riches et puissants clans de vampires.

-Tu ignores ce que je suis, petit. Mon clan est dans les plus grandes soirées de nobles familles de vampires de la ville, et pas seulement. Pour ne pas dire qu'elle est à l'origine d'un grand nombres d'entre elles. Alors avant de juger quelqu'un, réfléchis un peu, ça ne te tuera pas. Mais venan d'hommes qui se comportent encore comme ceux de la préhistoire, ce n'est pas étonnant que tu ne comprennes pas le but de s'intégrer aux sociétés modernes....

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Elle se foutait royalement de moi en continuant de m’appeler « chien ». Fait que je n’appréciais pas vraiment. Aussi orgueilleuse… c’était irritant au plus haut point. Chose encore plus étrange en soit était que la vampire tenait à différencier l’orgueil de la fierté. Or, ils avaient exactement la même signification, c’était crétin. Mais autant la laisser dans ces idéaux visiblement elle ne supportait pas les commentaires. Au final, je la trouvais plus amusante qu’autre chose. Elle se donnait un style et se comportait tant bien que mal comme une grande dame mais elle avait tout faux. J’avais fréquenté bien des vampires de hauts rangs et ces derniers n’avaient rien en communs avec elle. Ce n’était rien d’autre qu’un pâle imitation. Toute colère disparut de mon esprit, ce n’était plus que de l’amusement. A quoi bon me prendre la tête pour une telle, elle n’en valait pas la peine. Elle qui pensait tout savoir mieux que tout le monde, c’était irritant. Oui, elle restait indéniablement irritante mais, ma haine pour elle s’était envolée. Chanceuse va.

Je n’aimais pas particulièrement les gens qui se vanter sans cesse de leur rang, de leur famille, leur biens et leur pouvoirs. C’était agaçant. Mais, cette pensée me fit prendre conscience d’une chose. Cette vampire et moi n’avions strictement rien en commun. Le fait était là. C’était tout aussi simple que cela ! Affichant un sourire nonchalant, je me rapprocha de la vampire, ignorant royalement toute ces piques. Elles me passaient bien au-dessus de la tête. Elle était peut-être aussi vieille qu’un fossile mais était toujours aussi immature. Cela faisait peine à voir.

« Je tiens simplement à rétablir la vérité. Contrairement aux vampires, les lycans ne se nourrissent pas de chair humaine ou bien même de leur sang. Mais je ne dois rien t’appendre n’est-ce pas, toi qui a vu le monde et sait tout ? J’ai connu de nombreux vampires nobles et malheureusement pour eux, tu brises leur image de noblesse. Mais soit, j’en viens à conclure que tous les vampires n’ont pas les mêmes valeurs. »

Me reculant alors, je tourna le dos à la vampire pour m’éloigner d’une démarche nonchalante. Sans doute serait-elle énervée de voir que je ne rentrais plus dans seule, qu’elle était désormais seule à jouer. Mais peut-être comprendrait-elle alors qu’avec son âge considérable, il était temps de cesser les gamineries.

« Sur ce, je ne vais pas empiéter davantage sur ton intimité et vais prendre congé. Je dois encore retrouver ma chambre ! »

Agitant la main en signe de salut dans mos dos, je continua ma route faisant cette fois-ci plus ample attention sur les écriteaux des portes afin de ne pas refaire une rencontre aussi négative.

[Désolé mais c'est le dernier post pour ma part, je vais être assez occupé dans les temps à venir et je n'aurais donc pas trop le temps de rp. Sorry ! ><]

Messages : 194 Date d'inscription : 04/12/2012

Bon, tant pis. Je ferai sans. Je ne pense pas que je ferai un post pour terminer le rp, alors si l'admonistration veut locker le sujet, allez-y.